Madame Blanchetot soupira. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas le jour de la rentrée. Au contraire. Mais elle avait tant d'enfants dans sa classe, cette année ! Elle ne se souvenait pas d'en avoir jamais eu autant. Tant d'enfants: elle se demandait comment elle parviendrait à les aider tous.
A ce moment-là, un grand garçon entra, et quand elle lui dit: « Bonjour », il répondit: « Ah-Salaam Aliakim. » Madame Blanchetot ne saviat pas ce que cela voulait dire; on aurait dit que le garçon lui avait rendu son bonjour, mais dans une autre langue. Plusieurs élèves parlaient d'autres langues chez eux et français à l'école. De nouveau, Madame Blanchetot soupira. Arriverait-elle à connaître vraiment chaque enfant ?
Lorsque Madame Blanchetot rentra chez elle, ce soir-là, elle n'avait qu'une envie: dîner et se coucher. Mais elle ne pouvait pas dormir. Il lui fallait d'abord adresser tous ses soucis à Dieu avant d'affronter une nouvelle journée. La première phrase d'une prière que Jésus donna à ses disciples lui revenait sans cesse à l'esprit: « Notre Père, qui es aux cieux. »
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