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Obtenez la victoire sur le découragement et la propre condamnation

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2021

Paru d'abord sur notre site le 10 décembre 2020.


Presque tout le monde a dû faire face au découragement à un moment ou à un autre. Même Moïse, pourtant sage et fidèle à Dieu, a été découragé lorsque les enfants d’Israël se sont montrés fatigués d’être dans le désert. Il a dit : « Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. » (Nombres 11:14) Elie a été découragé lorsque Jézabel a juré de prendre sa vie. On lit qu’il alla « dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort en disant : C’est assez ! Maintenant, Eternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. » (I Rois 19:4) Leurs pensées ont été à ce point prises par le découragement qu’ils ont demandé à mourir. Ils avaient oublié que le peuple n’était pas leur fardeau personnel.

Dieu, qui est omnipotent, prend en charge tous les fardeaux. Dieu avait déjà délivré Moïse et les Hébreux d’Egypte, et Dieu pourvoyait à leurs besoins dans le désert. Elie, grâce au pouvoir de Dieu, avait vaincu les prophètes de Baal. Et, dans les situations apparemment sans espoir mentionnées au début de cet article, Dieu avait également tracé un chemin pour Moïse et Elie. Moïse a reçu l’aide d’autres personnes, qui ont allégé son fardeau. Elie a été nourri par les anges de Dieu dans le désert, et a reçu l’enseignement du « murmure doux et léger » de Dieu. Nous savons donc que le découragement peut être surmonté.

Et pourtant, lorsque le découragement nous saisit à propos de quelque chose que nous essayons d’accomplir, un autre sentiment l’accompagne souvent pour compliquer nos efforts – la propre condamnation – et nous concluons que non seulement nous sommes déprimés, mais qu’en plus nous en sommes la cause ! Et la peur s’installe.

Alors, quelle est notre responsabilité ? La responsabilité que nous avons est d’examiner nos pensées et de rester proches de Dieu, l’Amour divin. Nous devons maintenir fermement dans notre conscience que nous sommes inséparables de notre Père-Mère Dieu, et que le pouvoir est éternellement avec Dieu. Christ Jésus a dit : « Je ne puis rien faire de moi-même : selon ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé. » (Jean 5:30)

Christ Jésus n’a pas condamné ceux qui avaient besoin d’être guéris.

Parce que nous n’avons aucun pouvoir qui nous soit propre, nous n’avons aucune capacité de causer quoi que ce soit – aucun pouvoir d’être une cause. Dieu est la seule cause. Nous devons veiller à la justesse de nos propres pensées. Le chemin correct consiste à voir que nous sommes inséparables de Dieu, en tant qu’expressions spirituelles de la Vérité divine, Dieu. Alors, nous pourrons voir la différence entre le Christ, la Vérité, parlant à notre conscience, et les suggestions mentales erronées qui déforment la Vérité.

Que sont les suggestions mentales erronées ? Ce sont des mensonges qui ne correspondent pas à ce que Dieu connaît à notre sujet, en tant que Ses idées spirituelles bien-aimées. Ces mensonges peuvent se manifester sous forme de crainte, de douleur, de suggestions d’échec ou par le fait de passer en revue l’histoire d’erreurs passées ou de ne voir aucun progrès dans notre vie. Mais ceci est l’œuvre du diable, et Christ Jésus nous a dit que le diable est « meurtrier dès le commencement, et [qu’] il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8:44) Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, la définition du diable que donne Mary Baker Eddy comprend : « Le mal ; un mensonge ; erreur ; ni corporéité ni entendement ; le contraire de la Vérité ; une croyance au péché, à la maladie et à la mort ; magnétisme animal ou hypnotisme ; la convoitise de la chair qui dit : “Je suis vie et intelligence dans la matière.” » (p. 584)

Malgré la difficulté des épreuves qu’il a traversées, Christ Jésus n’a pas cédé à ces mensonges, il n’a pas été vaincu par le découragement, ni n’a condamné ceux qui avaient besoin d’être guéris. Il a enseigné aux gens à être soumis uniquement à Dieu, le bien, et à embrasser la vérité de leur identité spirituelle. Il les a encouragés par ces mots : « N’ayez pas peur » (Mathieu 14:27) et « Va, et ne pèche plus ». (Jean 8:11)

Un jour, je suis monté dans ma voiture, mais mes pensées étaient occupées par tout ce que j’avais à faire ce jour-là. Lorsque j’ai appuyé sur l’accélérateur, la voiture n’a pas bougé. Je l’avais laissée au point mort. J’avais aussi laissé mes pensées « au point mort ». En d’autres mots, j’étais, mentalement, toujours au même endroit, et je ne pouvais faire aucun progrès.

Se condamner soi-même ou être découragé, c’est comme monter dans sa voiture et la laisser au point mort. Cela ne vous conduira jamais nulle part. Nous restons assis, immobiles, examinant la liste de nos erreurs et de nos échecs passés, nous demandant si nous allons continuer de faire des erreurs.

Christ Jésus éliminait la peur en faisant la volonté de Dieu. La volonté de Dieu est bonne, et c’est l’Amour divin qui chasse la peur. Qu’est-ce que Jésus a dit au diable, ou à la peur ? « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4:10) Oui, Jésus n’a adoré que Dieu. Cette unité de pensée avec Dieu, ce fait de ne faire qu’un, lui a donné l’autorité sur tout mal. En étant uni avec la Vérité et l’Amour, il nous a montré comment garder nos pensées pures par l’Amour divin, et comment conserver notre santé, par la Vérité divine.

L’apôtre Paul nous dit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4:8) Lorsque nous nous engageons consciemment à honorer Dieu, nous constatons alors que notre caractère devient davantage semblable à Dieu, et que notre santé s’améliore.

J’ai remporté une victoire mémorable sur le découragement et la propre condamnation il y a des années. Alors que je travaillais pour la Marine des Etats-Unis, j’ai fait un déplacement dans une ville pour une réunion. Puis je suis rentré à la maison, j’ai passé un bon week-end, et je suis retourné au travail le lundi suivant. Je me souviens de m’être peut-être senti un peu bizarre, mais cela ne semblait pas suffisant pour m’inciter à rester à la maison. 

En sachant que nous ne sommes jamais séparés de Dieu, l’Amour, nous réalisons que Dieu est toujour à nos côtés.

A peine suis-je entré dans le bureau que les gens, les uns après les autres, m’ont arrêté pour me demander si je me sentais bien. Après que plusieurs personnes m’ont questionné ainsi, je me suis demandé pourquoi tant de monde était inquiet de ma santé. Ils m’ont montré la une de plusieurs journaux qui évoquaient une maladie appelée la légionellose, repérée dans la ville où je m’étais rendu. Plusieurs personnes étaient tombées malades, et certaines en étaient décédées. J’ai lu l’article attentivement, passant en revue la liste des symptômes de cette maladie.

Avant la fin de la journée, j’en éprouvais tous les symptômes. Je n’en ai parlé à personne, et nul n’a donc rien su de la lutte que je menais. Je suis rentré à la maison, paralysé par la peur. J’étais terriblement découragé ! J’essayais de sentir la présence de Dieu, mais je ne pouvais penser qu’à ce que j’avais peut-être mal fait. Je me condamnais encore et encore au sujet de ce que j’aurais pu faire autrement : Pourquoi me suis-je laissé absorber par ces articles de journaux effrayants ? Et pourquoi ai-je décidé de partir en voyage ? Avais-je réellement besoin d’y aller ?

Lorsque je suis arrivé à la maison, j’étais malade, effrayé et très découragé. J’ai appelé immédiatement un praticien pour qu’il prie pour moi, parce que j’avais l’impression que j’allais mourir. Après avoir dit au praticien ce qui s’était passé, il m’a parlé avec vigueur de la nature infinie et éternelle de la Vie, déclarant avec force que « Dieu est la Vie, et Dieu est Tout. Vous êtes le reflet de Dieu. Vous ne pouvez pas mourir. » Ceci a élevé ma pensée directement à Dieu, directement au Christ, la Vérité, l’alignant avec mon identité, qui est le reflet de Dieu, l’Esprit, non la matière. Il n’y avait plus ni peur, ni condamnation, ni découragement, mais une affirmation de mon unité avec Dieu. Je ne pouvais pas être sujet à la crainte, à la maladie, au découragement, ou à la propre condamnation, mais seulement à la pureté et à la perfection de Dieu. Je faisais ce que Christ Jésus a dit de faire. Je prêtais attention à : « N’ayez pas peur », et j’abandonnais les mensonges à mon sujet, obéissant essentiellement au commandement : « Va, et ne pèche plus ».

Le praticien m’a aidé à réaligner ma pensée avec Dieu, exactement comme les anges l’avaient fait pour Moïse et Elie. Ma pensée était de nouveau en phase avec la vérité. J’étais uniquement soumis à Dieu ! Ce soir-là, tous les symptômes se sont évanouis en leur « néant primitif », ainsi qu’on peut le lire dans Science et Santé (p.  365). J’étais complètement guéri et je suis retourné au travail le lendemain. Un de mes collègues de travail m’a fait remarquer que j’avais bonne mine, et ils étaient tous ravis que je sois en parfaite santé.

Le praticien m’a aidé afin que mes pensées ne soient plus « au point mort », et j’ai commencé à aller de l’avant, gravissant la proverbiale montagne. Lorsque nos pensées ne sont plus à l’arrêt, et que nous éliminons le découragement et la propre condamnation, nous progressons spirituellement et nous expérimentons la guérison. 

En marchant vers Dieu, et en sachant que nous ne sommes jamais séparés de Dieu, l’Amour, la Vie, l’Entendement, nous réalisons que Dieu a toujours été à nos côtés. Nous sommes témoins que Dieu, l’Amour, est notre libérateur ainsi que celui de chacun, prenant soin de tous les besoins. Pourquoi ? Parce que nous écoutons les pensées-anges de Dieu et parce que nous reconnaissons notre unité avec Dieu. Nous ne pensons qu’à ce qui est semblable à Dieu. Cet alignement correct de notre pensée nous libère de la peur et du découragement, parce que nous ne regardons plus du côté de la matière et parce que nous ne nous condamnons plus pour avoir omis de faire quelque chose. De cette façon, nous agissons comme Science et Santé l’indique : « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (p. 261)

En nous tournant directement vers Dieu, l’Entendement, de toute notre pensée, nous éprouvons de moins en moins de découragement ou de condamnation de nous-mêmes. Nous voyons la pureté, la santé et la sainteté à mesure que nous cheminons. Dans Ecrits divers 1883-1896, Mary Baker Eddy déclare : « L’Entendement immortel est Dieu, et cet Entendement se manifeste dans toutes les pensées et dans tous les désirs qui attirent le genre humain vers la pureté, la santé, la sainteté et les faits spirituels de l’être. » (p. 37) Faites bonne route !

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