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« Arrête de voler »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1999


En Argentine, il y a une expression qui est très souvent utilisée à l'adresse de quelqu'un qui gagne bien sa vie ou qui a un travail demandant peu d'efforts: « Arrête de voler ! » Par exemple, lorsqu'un acteur décroche un nouveau rôle, les gens diront peut-être, « Oui, très bien, mais... combien a-t-il volé ? » Ou bien ils diront à un journaliste célèbre: « Arrête de voler ! » La plupart du temps, il s'agit d'une plaisanterie, mais pas toujours. Étant en train de faire des études de journalisme, je me suis mise à réfléchir à cette expression et à me demander ce qu'était la signification réelle de l'emploi.

Je me suis posé les questions suivantes: Qu'est-ce que j'attends d'une carrière dans le journalisme ? Est-ce que je dois réellement me sacrifier dans tout ce que je fais afin que les gens ne pensent pas que je suis en train de « voler » ? J'ai compris que, quelle que soit la nature de notre activité professionnelle – que nous soyons architecte, avocat, publicitaire, mécanicien ou agriculteur – nous reflétons tous Dieu dans ce que nous accomplissons. C'est Lui qui fournit toutes les bonnes idées à Ses enfants.

Une fois, j'ai dû travailler comme stagiaire. Il y avait énormément de pression. Je courais constamment d'un endroit à l'autre, car je devais travailler avec tous les services de la compagnie. Je m'efforçais de faire du bon travail, mais il y avait toujours quelqu'un pour me réprimander, me traiter avec dédain ou pour se plaindre à mon sujet. J'étais très jeune quand j'ai commencé à travailler – j'avais dix-huit ans – et il semblait que mes collègues m'exploitaient. Ils me donnaient le sentiment que je devais « faire mes preuves ». J'avais l'impression qu'il fallait que je travaille deux fois plus pour prouver que je faisais du bon travail.

En général, je résous mes problèmes par la prière. J'ai donc prié pour voir que mes collègues étaient des enfants de Dieu, non des gens éternellement insatisfaits. Chaque fois que quelqu'un s'adressait à moi, j'essayais de traiter cette personne encore mieux que la fois précédente. Quand quelqu'un se montrait impoli envers moi, j'attendais le bon moment pour lui dire ce qui m'ennuyait. En priant ainsi, j'ai découvert que ces collègues étaient en fait très gentils.

Finalement, j'ai quitté la compagnie, mais depuis je jette un regard différent sur mon travail et je n'en attends plus la même chose qu'avant. J'ai appris que dans tout ce que nous faisons, quelle que soit notre activité, nous travaillons pour Dieu. Il n'est pas nécessaire d'être malheureux au travail. Nous n'avons pas besoin de faire un sacrifice. Dieu nous a créés pour que nous aimions ce que nous faisons. Cette guérison m'a aussi appris à ne pas avoir de pensées qui m'empêchent de bien m'entendre avec les autres.

Les enfants de Dieu reflètent, dans toutes leurs activités, l'amour et la tendresse qui leur viennent de Dieu. Jésus a dit: « Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. » (Jean 5:17)


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