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Il y a environ cinq ans, j'ai remarqué tout...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1976


Il y a environ cinq ans, j'ai remarqué tout à coup qu'une grosseur importante était apparue au bas de mon cou. Je soupçonnai que cela pouvait être diagnostiqué comme un goitre et je me souvins d'une amie qui avait subi un traitement médical très sérieux pour un état semblable. Elle n'était pas Scientiste Chrétienne. Je commençai à me tourmenter, en particulier parce que je sentais que c'était une « mauvaise publicité » pour la Science Chrétienne, et je fis de mon mieux pour cacher cette grosseur en portant des vêtements à col montant.

J'étais certaine cependant que je désirais être guérie en Science Chrétienne. Mon mari avait eu récemment une guérison remarquable d'hypertension (son témoignage a paru dans The Christian Science Journal du mois de juin 1971) qui m'avait impressionnée non seulement à cause de l'évidence physique qui avait changé, mais parce qu'en conséquence de cela il était presque devenu une personne différente. Je pouvais voir que vraiment la Science Chrétienne restaure l'homme intégral et que le caractère s'améliore inévitablement dans le processus de guérison en Science Chrétienne. Je savais que de telles guérisons sont profondes et permanentes et qu'une solution médicale à court terme, bien que plus facile peut-être à première vue, n'atteindrait jamais réellement la racine du problème et ne l'éliminerait jamais complètement.

J'avais suivi récemment le cours d'instruction en Science Chrétienne, et je décidai que j'essaierais de me débrouiller moi-même avec ce problème. Un des premiers passages sur lequel je travaillai se trouve à la page 242 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, où Mrs. Eddy écrit: « En obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amout le diamant de l'erreur, — la propre volonté, la propre justification et l'amour de soi, — ce diamant de l'erreur qui lutte contre la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort. » Je reconnus que l'apitoiement sur soi est une forme d' « amour de soi » et qu'il avait commencé à prendre racine dans ma pensée à la suite d'un changement de circonstances dans ma vie de tous les jours. Je savais que l'antidote le plus efficace contre l'apitoiement sur soi est la gratitude et l'amour désintéressé, et j'essayai de les exprimer davantage.

Après plusieurs mois, je demandai a un praticien de la Science Chrétienne de me traiter. Je devais surmonter la crainte et la fatigue. Je sentais qu'il était juste que je continue mon travail normal à la maison et remplisse mes fonctions à l'église, et quand mon mari me demanda de l'accompagner en voyage d'affaires dans plusieurs pays africains, je sentis que ma juste place était avec lui. Le praticien m'aida par la prière, je fis le voyage, un voyage épuisant, et fus merveilleusement protégée. Je sentis ma confiance renouvelée. A mon retour, je demandai à mon professeur de s'occuper de mon cas et remerciai l'autre praticien pour toute la compréhension et le soutien qu'il m'avait donnés pendant cette période si difficile.

Pendant l'été, j'eus la possibilité de passer une semaine dans un home pour Scientistes Chrétiens, pour me reposer et étudier. J'étais très reconnaissante de cette occasion de bénéficier d'une période de paix et d'étude ininterrompue. Pendant ce temps, je lus l'ouvrage de Robert Peel, Mary Baker Eddy: The Years of Trial (Mary Baker Eddy: les années d'épreuve), et me sentis très inspirée par la calme foi et la confiance de Mrs. Eddy lors des innombrables défis auxquels elle dut faire face.

Pendant environ un an, je continuai de travailler avec l'aide de mon professeur, apprenant bien des choses et faisant beaucoup de progrès spirituels. Cependant, l'évidence physique restait inchangée et je commençai à me rendre compte que maintenant le moment était venu de faire un autre pas en avant, bien que je ne pusse pas voir exactement lequel. Pendant tout ce temps, je continuais d'avoir d'autres guérisons en Science Chrétienne — de refroidissements, d'une brûlure avec de l'eau bouillante et de problèmes de relations humaines. J'avais chaque fois le sentiment qu'il était très important d'exprimer ma gratitude en donnant un témoignage à l'église, à une réunion du mercredi soir. En y pensant toutefois, je vis que maintenant le moment était venu de me débrouiller par mes propres moyens et de surmonter la tendance à m'appuyer sur un praticien.

Comme je commençais à penser à ce qui s'était passé, je me rendis compte que j'avais fait un long chemin spirituellement, depuis le début de cette difficulté. J'avais beaucoup étudié et beaucoup appris, et il était temps maintenant de fermer les livres et de dire: « Bon ! Maintenant tu sais ceci; agis comme quelqu'un qui le sait ! »

Ma pensée revenait constamment a l'idée de croissance, jusqu'à ce que commencé à comprendre que tout ce qui m'était jamais arrivé était une croissance vers l'Esprit. C'était la seule croissance que j'eusse jamais expérimentée ! Ce fut comme une merveilleuse découverte, et je ne pus laisser ma pensée s'en détacher ! Quelques semaines après, mon mari remarqua que la difficulté était moins évidente. Je lui reprochai gentiment de se référer à « ma » grosseur, car je refusais de l'accepter comme faisant partie de moi. Je ne ressentais aucun besoin de l'examiner dans le miroir, car je savais au fond de moi-même que la guérison avait pris place dans ma pensée et que l'evidence physique devait certainement suivre, même si cela ne se faisait pas immédiatement. En fait, quatre mois plus tard, il n'y avait plus rien qui pût laisser croire qu'une grosseur eût jamais été là, et à l'automne, je pus donner le témoignage de cette guérison à notre service d'Actions de Grâces.

Je suis extrêmement reconnaissante pour cette guérison qui m'a prouvé sans aucun doute que la Science Chrétienne est le guérisseur le plus efficace. Je suis reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction en Science Chrétienne, reconnaissante pour le renouveau spirituel que nous trouvons dans notre réunion annuelle d'association et pour toutes les occasions de progrès qui peuvent être trouvées dans le travail d'une église filiale. Je suis reconnaissante d'avoir eu la Science Chrétienne comme guide pour établir une vie de famille heureuse et élever des enfants.


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