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Guettez les vrais symptômes

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 novembre 2023


Lorsque la maladie, les problèmes relationnels ou les difficultés financières nous assaillent ou accablent nos proches, il est tentant de nous focaliser sur les symptômes inquiétants au point de perdre de vue les aspects positifs de notre existence.

Mais Christ Jésus est venu nous enseigner une manière plus efficace d’affronter les difficultés. Par ses paroles et ses œuvres, il nous a montré que ce qui semble menacer notre paix et notre bien-être disparaît devant la puissance salvatrice de Dieu.

Il n’existe nulle part dans les Evangiles de situation dans laquelle Jésus recommande de se focaliser sur les problèmes ou la crainte. La confiance qu’il inspirait provenait plutôt de sa conscience permanente de la présence et de la puissance de Dieu. Il parlait de Dieu comme d’un Père aimant, et du royaume des cieux comme étant au-dedans de nous. Son courage reposait sur sa profonde confiance en Dieu.

« Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus, conseilla Jésus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6:25, 26)

Grâce à sa foi inébranlable en Dieu, notre Maître guérit les malades, ressuscita les morts, calma la tempête et nourrit la multitude. En fait, Jésus ne montra jamais de crainte dans aucune situation. Il avait compris que l’attention portée aux apparences extérieures ne fait que renforcer l’idée qu’un problème puisse être hors de portée du secours divin, ce qui augmente la peur d’une catastrophe imminente. Il rejetait l’évidence du péché, de la maladie et de la mort en étant convaincu de la suprématie de Dieu sur la terre comme au ciel. En fait, Jésus nous montra que nous pouvons connaître une paix parfaite – le sentiment authentique de la présence du Christ avec nous et en nous – quelles que soient les circonstances.

On pourrait dire que Jésus révéla les symptômes, ou évidences, positifs à guetter, à savoir notre bonté intérieure qui apparaît et indique l’influence de la présence et de la puissance de Dieu. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5:16) Voilà ce qu’il nous exhorta à faire.

Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne, aimait les enseignements de Jésus. Elle soulignait que ce sont les qualités du Christ que nous laissons grandir en nous qui indiquent la façon dont nous sommes transformés par Dieu. Elle écrit : « Qui se rappelle que la patience, le pardon, la foi constante et l’affection sont les symptômes par lesquels notre Père indique les différentes phases de la libération de l’homme à égard du péché et son entrée dans la Science ? Qui sait comment les lèvres timides sont rendues éloquentes, comment les cœurs sont inspirés, comment la guérison devient spontanée, et comment l’Entendement divin est compris et démontré ? Seul connaît ces merveilles celui qui abandonne l’esclavage des sens et accepte la vérité spirituelle – ce qui bénit son adoption par la purification de la joie et le bannissement du chagrin. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 100)

Il est stimulant de reconnaître les signes indiquant que nous nous détachons de l’influence néfaste des sens et que nous acceptons la Vérité divine. L’attitude qui nous amène à rechercher la force spirituelle plutôt que la faiblesse matérielle repose sur la théologie que Jésus enseigna et illustra par sa vie. Les Béatitudes (voir Matthieu 5:3-12) parlent de l’esprit de Vérité et d’Amour et de son effet dans notre vie. Si nous laissons cet enseignement imprégner les moindres détails de notre existence, cela favorise la « guérison du péché » et « l'entrée dans la Science » qu’il nous faut démontrer.

Par exemple, j’ai connu une période dans ma vie où une relation qui m’était chère se dégradait. J’avais des accès d’extrême impatience que j’étais incapable d’arrêter, et je ne le désirais pas non plus. On m’avait toujours dit que je ressemblais beaucoup à mon père, l’homme le plus grincheux et le plus impatient que j’aie jamais connu. C’était terrible de penser que les défauts de caractère, les déficiences physiques ou la propension à la maladie étaient inéluctables à cause de l’hérédité. Je priais à ce sujet, puis je m’inquiétais, je me mettais dans tous mes états et priais à nouveau – dans cet ordre – ce qui a duré un certain temps. Je guettais l’impatience et les symptômes qu’elle produisait comme un chien de garde à la porte, et je n’étais jamais déçue à cet égard.

Réalisant finalement que cette approche était contre-productive, j’ai demandé à Dieu de nouvelles idées. C’est alors qu’une phrase de la Bible a surgi dans mon esprit : « On ne dira point : Il est ici, ou : il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21)

Cela m’a incitée à m’interroger : Est-ce que je croyais que c’était à moi de fabriquer le royaume de Dieu dans ma tête ou dans mon cœur ? Bien sûr que non, me suis-je dit ! Le royaume de Dieu est composé de tout ce qu’Il a créé et qui reflète tout ce qu’Il est. Il est toujours là où je suis, à ma portée. De plus, mon existence est l’expression de ce merveilleux royaume constitué de belles qualités. Je ne les fabrique pas, je les reflète. Je possède donc toute la patience, la tempérance et autres qualités-Christ que je veux ou dont j’ai besoin en affirmant que leur source est en Dieu et que je les reflète en tant que Son enfant spirituelle.

Cela étant, j’ai aussi compris que la véritable prière, c’est accepter humblement la paternité et la maternité de Dieu, ce qui apaise le cœur. Cette prière fait taire les arguments contre les progrès et la guérison, et suscite un empressement à vivre les qualités de Dieu en les incarnant et en les pratiquant. J’allais apprendre que même la santé découlait naturellement du fait d’être créé par Dieu. Jésus l’a démontré en « guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » (Matthieu 4:23).

Pour remplacer les anciens comportements par les qualités-Christ, il faut de la vigilance. Souvent, lorsque la frustration menaçait de prendre le dessus, je devais m’arrêter et prier pour m’en remettre à la patience et à la grâce qui caractérisent l’homme en tant qu’enfant de Dieu. Persévérant dans cet effort, j’ai fini par avoir des relations harmonieuses non seulement avec la personne qui m’était chère, mais également en général.

La nature de Dieu, exprimée à la fois dans Sa création et en tant que Sa création, est sans cesse présente. Elle opère comme la loi divine irrésistible, produisant la santé et l’harmonie. Jésus reconnaissait les qualités spirituelles de Dieu en lui-même et chez les autres, contrairement à eux, parce qu’il était tout à fait conscient de leur omniprésence. Il avait confiance dans le fait que ces symptômes de l’Amour divin allaient se manifester et apporter l’harmonie et la guérison. Nous pouvons, nous aussi, pratiquer activement ces qualités et nous attendre avec confiance à leurs effets qui apportent la guérison.

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