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Moins de « je » et plus de Dieu !

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 septembre 2023


Il est parfois tentant de distinguer les situations qui réclament de notre part l’aide de Dieu, de celles que nous maîtrisons et pouvons gérer nous-mêmes. Mais j’ai compris qu’il était erroné de faire cette distinction. Quelles que soient nos compétences ou nos connaissances, elles ne sont pas comparables aux capacités infinies de Dieu, l’Entendement omniscient, qui a tout créé et qui sait tout. Mary Baker Eddy aborde ce point de manière très concise dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées : « N’entreprenez rien sans l’aide de Dieu. » (p. 197)

Il y a quelques années, j’en ai fait l’expérience de façon tout à fait intéressante, lorsqu’on m’a demandé de participer pendant deux jours à une conférence à laquelle assisteraient un grand nombre de personnes. Chaque après-midi, les participants devaient se diviser en petits groupes traitant d’un sujet différent. Mon rôle consistait à faire un bref exposé à l’un de ces groupes puis d’animer la discussion. Je connaissais bien le sujet et pensais être bien préparé. Mais au moment de se répartir en petits groupes, j’étais entouré d’une douzaine de chaises vides. Tous les autres groupes comprenaient au moins quelques personnes, mais moi j’étais tout seul.

A la fin de la journée, je me suis éclipsé, complètement découragé. Je n’avais même pas eu la possibilité d’être ennuyeux, personne n’était venu ! Le même programme était prévu pour le lendemain, et je redoutais une nouvelle humiliation. Comme j’étudiais la Science Chrétienne, je savais que la prière est l’approche la plus efficace pour faire face à n’importe quelle difficulté. Il était donc naturel de me tourner vers Dieu pour qu’Il me guide.

Tout d’abord, je me suis demandé si je pensais que j’avais vraiment quelque chose qui valait la peine d’être transmis. La réponse a été affirmative : au fil des ans j’avais acquis une certaine expérience et des compétences, et j’avais l’impression que je savais plutôt bien communiquer des idées intéressantes. C’est à ce moment-là que cela a fait tilt ! Comme on l’aura peut-être remarqué, les deux phrases précédentes ne contiennent pas moins de six « je » ! Il était clair que, sur le plan métaphysique, il fallait rectifier le cap avec moins de « je » et plus de Dieu.

Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy nous offre un bon départ pour prier : « L’intercommunication se fait toujours de Dieu à Son idée, l’homme. » (p. 284) Je connaissais cette affirmation, mais, à vrai dire, je l’avais toujours trouvée déconcertante. Cela ne semblait pas laisser beaucoup de place aux enfants de Dieu pour communiquer entre eux ! Mais en y réfléchissant mieux j’ai vu plus clair sur ce point ; Dieu, l’Entendement divin, est le seul Entendement ; Il est donc à l’origine de toutes les idées et de la capacité à les communiquer. C’est Dieu qui transmet les informations nécessaires de manière claire et pratique à ceux qui en ont besoin. En tant que reflet de Dieu, nous pouvons tous participer pleinement à cette intercommunication, et c’est ce que nous faisons, mais Dieu seul en est la source. Je n’avais aucune responsabilité personnelle dans ce domaine.

Je me suis également rendu compte qu’il ne fallait pas trop compter sur « mon » savoir-faire ou « ma » préparation. Il n’y a rien de mal à planifier, mais les pas humains, bien que souvent nécessaires, sont rarement suffisants. La Bible en donne deux illustrations particulièrement marquantes. Lorsque Dieu chargea Moïse de conduire les enfants d’Israël hors d’Egypte, le prophète s’y opposa, affirmant qu’il avait « la bouche et la langue [trop] embarrassées » pour être persuasif. Dieu répondit : « Qui a fait la bouche de l’homme ? [...] N’est-ce pas moi l’Eternel ? Va donc, je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire. » (Exode 4:11, 12) Des siècles plus tard, Christ Jésus donna à ses disciples les mêmes instructions : « Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz ; car le Saint-Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire. » (Luc 12:11, 12) Ma situation était loin d’être aussi importante que celles décrites dans la Bible, mais la même règle s’appliquait : Dieu est à l’origine de la teneur et de la forme du message.

C’était là un progrès indéniable. Mais qu’allait-il se passer si le deuxième jour ressemblait au premier ? Je ne m’en suis plus inquiété lorsque j’ai supprimé le « je » de l’équation. Dieu gouvernait non seulement ma personne, mais aussi tous les participants à la conférence ; et grâce à Lui chacun serait inspiré à aller là où il pourrait entendre les idées dont il avait besoin. Si personne ne se présentait, peut-être que nul n’avait besoin de ces idées particulières à ce moment précis. Quoi qu’il en soit, l’Entendement divin était aux commandes, non les entendements mortels. Ma seule responsabilité était d’être à l’écoute des directives de l’Entendement. J’ai prié jusqu’à ce que je me sente en paix, confiant dans le fait que Dieu maîtrisait bel et bien la situation.

Le lendemain après-midi, lorsque je me suis approché de ma table, j’ai été surpris de voir que toutes les chaises étaient déjà occupées, et qu’autant de personnes se tenaient debout. J’ai parlé pendant 15 ou 20 minutes, en m’appuyant sur des idées que j’avais préparées à l’avance, et sur d’autres qui me venaient spontanément. Les gens semblaient écouter attentivement, personne n’a quitté le groupe.

Lors d’une pause, j’ai demandé s’il y avait des questions. Après un moment de silence, quelqu’un a dit : « Vous avez répondu à nos questions avant même que nous les ayons posées ! » Il y a eu des hochements de tête et des murmures approbateurs. Il était clair que l’intercommunication provenait bien de l’Entendement, Dieu, et qu’elle concernait tout le monde.

A la page 89 de Science et Santé on trouve ce beau passage : « L’Entendement ne dépend pas nécessairement des procédés d’éducation. Il possède en lui-même toute beauté, toute poésie, et le pouvoir de les exprimer. Nous entendons l’Esprit, Dieu, lorsque les sens se taisent. Nous sommes tous capables de faire plus que nous ne faisons. L’influence ou l’action de l’Ame confère une liberté qui explique les phénomènes de l’improvisation et la ferveur des lèvres non instruites. » Il n’y a pas meilleure approche pour communiquer, et nous pouvons toujours nous y fier.

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