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Je suis guérie de la dépendance !

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 27 septembre 2021


Au lycée, j’étais une excellente nageuse de compétition, je faisais partie de l’équipe de pom-pom girls et je travaillais bien. Vu de l’extérieur, j’avais tout pour moi : la réussite et la popularité, et je semblais être bien dans ma peau. Mais rien n’était plus loin de la réalité. J’étais anxieuse et manquais d’assurance, comme si je n’étais nulle part à ma place.

Durant toute mon enfance, j’ai fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne. J’aimais lire les histoires de la Bible et apprendre combien Dieu m’aimait. Mais, au fil du temps, je me suis sentie rejetée par mes camarades de lycée à cause de mes croyances religieuses, notamment parce que je priais en cas de maladie au lieu de recourir à la médecine occidentale. C’était comme si je n’étais jamais intégrée nulle part. Ne voulant pas me sentir si différente, j’ai décidé de faire comme les autres, et je me suis mise à boire de l’alcool. Je voulais qu’on m’aime.

Ma décision de boire m’a semblé faire partie d’un passage naturel à la vie adulte, en entrant à l’université. J’ai cessé de fréquenter l’école du dimanche. Ma vie d’étudiante se résumait à étudier, travailler et faire la fête. Durant le temps passé à la fac, j’étais une bonne employée et une bonne élève, mais ma vie sociale était marquée par l’alcool et la drogue. Lorsque j’avais trop bu, je me mettais dans des situations dangereuses, et il m’arrivait souvent de m’évanouir.

A compter de mes vingt ans et jusque dans la trentaine, la vie a été pour moi très difficile. J’ai été admise dans un programme de traitement de trente jours, que j’ai suivi jusqu’au bout. J’ai fait une tentative de suicide. J’ai été internée dans un établissement psychiatrique à de nombreuses reprises en raison de mon comportement dangereux lorsque j’étais en état d’ébriété. Pendant un certain temps, mes chers parents se sont occupés de mon fils. La vie avec ma petite famille était agréable durant les longues périodes où j’étais sobre, mais dès qu’un problème surgissait, j’étais à nouveau attirée par la fausse promesse d’un soulagement par l’alcool ou la drogue. Mes journées étaient alors sombres et chaotiques, mais durant tout ce temps, je n’ai jamais perdu le désir d’arrêter de boire.

Ma guérison complète de l’alcoolisme et de la toxicomanie est le fruit d’un éveil progressif à la réalité de mon être véritable, à la Cher que Dieu avait aimée, qu’Il aime et aimera toujours. C’est après mon dernier internement psychiatrique que je me suis vraiment réveillée. Je décrirais ce moment comme un abandon à Dieu qui m’a donné le désir de guérir par-dessus tout. J’ai su que Dieu m’aimait et que j’étais libre de décider de la façon de mener ma vie. Je me suis remise à prier le Dieu que j’avais appris à connaître à l’école du dimanche, et j’ai fini par comprendre qu’Il n’avait jamais cessé de voir en moi Son enfant parfaite, pure et aimée.

J’ai prié pour connaître Dieu moins superficiellement, plus complètement. J’ai retrouvé les synonymes de Dieu exposés dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. L’auteure définit Dieu comme « le grand JE SUIS ; Celui qui sait tout, qui voit tout, en qui est toute action, toute sagesse, tout amour, et qui est éternel ; Principe ; Entendement ; Ame ; Esprit ; Vie ; Vérité ; Amour ; toute substance ; intelligence » (p. 587). A mesure de mes progrès spirituels, de cette orientation naturelle de la pensée vers l’Esprit, ma liste de noms pour désigner Dieu est devenue bien plus longue, et c’étaient des noms familiers sur lesquels je pouvais m’appuyer : protecteur, consolateur, Berger, guérisseur, source de tout bien, le grand Médecin.

Le premier chapitre de la Genèse nous apprend que Dieu est le bien – rien que le bien ! « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. » (verset 31) Ce chapitre explique également que Dieu nous a faits à Son image et à Sa ressemblance ; nous Le reflétons donc avec toutes Ses qualités. Par exemple, puisque Dieu est Amour et Vérité, en tant que Sa ressemblance, nous sommes aimants, sincères et honnêtes. En assimilant de plus en plus ces vérités, j’ai compris peu à peu que ma véritable identité était spirituelle, complète et parfaite, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Dieu m’est devenu plus proche et plus cher, et cela a commencé à se voir dans mes choix de vie. J’apprenais à faire confiance à Dieu, mon Père-Mère, dans tout ce que je faisais. Je priais sans cesse : « Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux », et je m’en remettais totalement à l’Amour divin. Cela a porté ses fruits : j’ai cessé de consommer de la drogue et de prendre des médicaments pour soigner le mental. Ma guérison était complète. « L’Amour est le libérateur », lit-on dans Science et Santé (p. 225).

Je suis complètement libérée de la dépendance à l’alcool et à la drogue depuis plus de dix ans. Je continue de progresser spirituellement et de pratiquer la guérison spirituelle, ce que Jésus attendait de ses disciples. Ses guérisons reflètent le fait que nous sommes tous gouvernés par Dieu, l’Amour, et que nous sommes spirituels et éternels. Mon expérience montre que nous pouvons prouver cette vérité pour nous-mêmes et pour les autres.

Cher Cofrin
Clam Lake, Wisconsin, Etats-Unis

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