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Disparition d’une grosseur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2021

Paru d'abord sur notre site le 15 février 2021.


En 2014, j’ai commencé à servir comme lecteur dans mon église filiale, l’Eglise du Christ, Scientiste. A peu près à la même époque, j’ai également été élu au conseil d’administration de mon association d’étudiants de la Science Chrétienne. Quelques mois plus tard, comme pour se moquer de mon récent désir de croître en spiritualité, une grosseur est apparue sur mon épaule. Je m’attendais à la guérison grâce à mon étude approfondie de la Leçon biblique hebdomadaire, que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et à la prière quotidienne, dont j’ai souvent constaté qu’elle apportait la guérison. De toute évidence, il fallait en faire davantage, car lorsque j’ai examiné la grosseur quelques mois plus tard, elle avait beaucoup grossi et son aspect était effrayant.

J’ai téléphoné à une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander un traitement par la prière. Elle m’a beaucoup soutenu. Lorsque d’autres symptômes sont apparus et que le problème physique s’est aggravé, je lui ai fait part de mes inquiétudes, de mes doutes et de mes craintes. Je connaissais plus particulièrement une personne qui avait eu une maladie semblable, laquelle s’était finalement avérée fatale. J’ai étudié la Science Chrétienne toute ma vie et j’ai vu de nombreuses guérisons merveilleuses. Néanmoins, des suggestions me sont venues en force : je manquais de conviction, le problème était trop important, une démarche médicale serait peut-être plus adaptée.

Je savais qu’une foi hésitante ou qu’une approche dualiste n’était pas propice à la guérison, et j’en ai parlé à la praticienne. Bien sûr, cette décision m’appartenait entièrement, mais je voulais que les raisons pour lesquelles j’avais choisi de m’appuyer sur la Science Chrétienne soient bien claires dans mon esprit. Je désirais surtout progresser dans mon cheminement spirituel, élargir ma foi et ma compréhension de notre Dieu tout-puissant et aimant, la Vérité, qui guérit. Je me suis alors promis d’être concentré, cohérent et discipliné dans mon étude et dans la prière, et j’ai continué à travailler avec la praticienne.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures Mary Baker Eddy écrit : « Il n’y a pas de maladie. » (p. 421) Dans mon étude, je devais savoir, avant tout, pourquoi elle pouvait affirmer cela de façon aussi catégorique. En utilisant un logiciel de concordance, j’ai dressé une liste de toutes les références que l’on trouve dans ses écrits concernant la maladie comme étant irréelle, comme Dieu étant tout, et toutes les idées qui s’y rapportent.

J’ai également constitué une liste de citations particulièrement significatives à partir des Leçons bibliques hebdomadaires, telles que : « L’Esprit et ses formations sont les seules réalités de l’être. La matière disparaît sous le microscope de l’Esprit. » (Science et Santé p. 264) Ces listes m’ont été d’une grande aide. J’ajoutais continuellement des citations et je les ai souvent relues. Au cours de cette période, les répétitions hebdomadaires en tant que lecteur et les lectures lors des services religieux du dimanche m’ont redonné de l’inspiration et de la joie.

Néanmoins, la croyance que j’avais une maladie grave dominait souvent dans ma pensée, suscitant une grande angoisse. Pour faire taire ce bavardage incessant de l’entendement mortel (un terme utilisé en Science Chrétienne pour désigner un prétendu entendement opposé à Dieu, ou Vérité), la praticienne m’a demandé de lire en entier et en dix jours Science et Santé. J’ai également lu en entier Ecrits divers 1883-1896 de Mary Baker Eddy. Et pour trouver l’inspiration à une heure avancée de la nuit, je lisais des anthologies de guérisons par la Science Chrétienne, ce qui en comparaison faisait paraître mon propre problème plutôt insignifiant. J’ai également utilisé d’autres ressources telles que des enregistrements audio et des articles sur JSH-Online.com, et j’ai prié pour moi-même quotidiennement.

Lorsque la fête nationale du 4 juillet est arrivée, j’ai voulu donner un répit à cette praticienne dévouée et je lui ai dit que je prierais par moi-même pendant un certain temps. Au bout de quelques semaines, j’étais à la dérive et j’ai été conduit à contacter une autre praticienne. Ses paroles étaient réconfortantes et rassurantes et j’ai éprouvé un immense soulagement. Quand je me suis levé le lendemain matin, une grosse croûte est tombée de mon épaule. La plaie s’était refermée. D’autres symptômes liés à ce problème ont également disparu.

Nous avons poursuivi le traitement par la prière. A un moment donné, la praticienne m’a demandé si j’essayais de guérir un corps fait de matière et elle m’a ensuite invité à lui donner « ma » définition de la « matière » plutôt que celle qui m’était familière, indiquée dans le glossaire de Science et Santé. J’y ai réfléchi de manière approfondie et, la fois suivante, je lui ai donné ma définition :

• La matière n’est pas quelque chose qui existe quelque part.

• La matière est une construction de la conscience, « une projection de la pensée », qui apparaît sous la forme d’objets ou de choses.

• La matière est une illusion du sens physique, une fausse image mentale.

• La matière est une conception humaine erronée de la substance divine ou Esprit.

Puis elle a demandé : « Mais est-ce que la matière existe ? » Avec conviction, elle a répondu : « La matière n’existe pas. Ce terme ne devrait pas faire partie de notre vocabulaire. »

En outre, j’avais besoin de comprendre qu’une croyance à la maladie ne faisait pas vraiment partie de ma pensée, mais que c’était seulement une suggestion se présentant à la porte de ma conscience. Et parce que je reflète l’unique Entendement divin, il n’y avait rien dans la conscience qui puisse réagir, reproduire ou répondre à une telle suggestion. Un article qui a pour titre « Est-ce que tout est dans votre pensée ? » (Milton Simon, Héraut-Online, février 2021) a été particulièrement utile à cet égard. Peu de temps après, même si l’apparence physique ne correspondait pas encore à notre travail spirituel, je savais que la guérison était complète.

Je suis profondément reconnaissant à Dieu pour cette guérison, pour le travail dévoué des praticiens et pour le privilège inestimable de suivre l’enseignement du cours primaire de Science Chrétienne. Je remercie également de tout cœur les rédacteurs, ceux qui écrivent pour les périodiques et ceux qui les lisent, qui partagent si merveilleusement les idées qui les inspirent et leurs témoignages de guérison spirituelle.

Steve Klocksiem
San Francisco, Californie, Etats-Unis

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