Il y a plusieurs mois, j’ai été en contact avec une personne qui présentait les symptômes du rhume, notamment une toux persistante. En arrivant chez moi, je me suis mise à manifester les mêmes symptômes. J’avais l’habitude de recourir à la prière pour guérir, sachant qu’en tant qu’enfant de Dieu, créée à Son image et à Sa ressemblance, je ne pouvais connaître et exprimer que l’harmonie et la paix. Comment pouvais-je avoir, moi ou quelqu’un d’autre d’ailleurs, quelque chose qui ne fait pas partie de Dieu, notamment un rhume ?
J’ai affirmé dans mes prières que tout ce que je pouvais attraper d’une autre personne était bon. Cela se passait un jour avant que je serve en tant que Seconde Lectrice dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. J’avais étudié en profondeur les histoires bibliques de la Leçon-Sermon de la semaine, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et je savais qu’il était juste que je sois à mon poste de lectrice à l’église. Mais la toux persistait.
Le samedi soir, après avoir passé toute la journée à prier, à étudier et à échanger des idées métaphysiques avec ma sœur et mon mari, je me suis sentie suffisamment en paix pour aller de l’avant et lire le lendemain matin. Quand je me suis réveillée, je toussais encore. J’ai continué de prier, et je me suis sentie guidée à me préparer pour aller à l’église. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Tout ce qu’il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. » (p. 385)
Après avoir tout mis en place pour le service, je suis allée prier dans ma loge de lectrice. Ces mots de la Première épître de Jean me sont venus avec force à l’esprit : « L’amour parfait bannit la crainte. » (4:18) Aussitôt, il m’est apparu avec une grande évidence que l’amour et la crainte ne peuvent être présents en même temps dans la pensée. C’était clair ! Mon travail consistait à garder mes pensées tellement remplies d’amour pour Dieu, pour notre église, pour ses membres et les personnes qui assistaient au service, pour la Leçon biblique, pour l’école du dimanche et les enfants, pour les musiciens et pour toute l’humanité, que la peur de tousser ne pourrait être présente dans ma conscience.
C’est exactement ce que j’ai fait. Quand je suis sortie de ma loge pour aller lire au pupitre, je me sentais débordante d’amour. En lisant les passages de la Bible, j’ai senti que la guérison avait eu lieu. Je ne toussais plus et je n’avais plus peur de tousser. L’Amour divin, Dieu, avait dissous la crainte d’être séparée de Dieu. J’ai ainsi eu la preuve qu’une conscience remplie par l’Amour divin est notre immunité contre la peur et contre tout mal.
L’apôtre Paul déclare : « L’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix. » (Romains 8:6) En effet, avoir une pensée spiritualisée, c’est savoir ce que nous sommes en tant qu’enfant de Dieu, et comprendre que la discordance de quelque nature que ce soit est irréelle, car elle n’est pas créée par l’Amour divin. Quand notre conscience est remplie de la lumière de la Vérité divine, les ténèbres de la croyance matérielle n’ont pas le pouvoir de nous toucher. Nous pouvons être certains que, quel que soit le besoin humain, Dieu dispose d’une réserve d’amour infinie pour y répondre.
Deborah Wright
Alma, Michigan, Etats-Unis