J’aimerais faire part d’une guérison que j’ai eue il y a de nombreuses années. J’aurais dû donner ce témoignage depuis longtemps, mais j’espère que mon expérience apportera de l’espoir à tous ceux qui font face à la contagion.
Au milieu des années 60, juste après avoir eu dix-huit ans, je me suis engagé dans la marine américaine, et j’ai suivi la formation initiale au centre d’entraînement naval de Great Lakes à North Chicago, dans l’Illinois. Pour la première fois de ma vie, j’étais séparé de ma famille et je me retrouvais seul.
Au bout de notre sixième ou septième semaine d’un programme de formation qui en comptait douze, plusieurs recrues de ma compagnie sont tombées malades. Au début, il n’y avait qu’un cas ou deux, mais bientôt on en a compté deux ou trois par jour. On emmenait ces hommes à l’hôpital de la base pour les mettre en quarantaine. Une fois rétablis, ils n’étaient pas réintégrés dans notre compagnie, mais affectés dans une nouvelle compagnie pour compléter l’entrainement qu’ils avaient manqué pendant leur maladie. Leur formation était ainsi prolongée d’une ou deux semaines.
Même si je n’avais pas les symptômes de cette maladie, j’étais inquiet. En effet, si je tombais malade, je ne voulais pas être séparé de tous les amis que je m’étais faits, ni recommencer au sein d’une autre compagnie où je ne connaissais personne. De plus, je voulais rentrer à la maison pour Noël.
J’avais avec moi l’édition de poche de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, mais durant cette formation, il m’était difficile de trouver un moment calme pour lire et étudier ces livres. Lorsque j’avais du temps pour moi, je priais du mieux que je le pouvais avec la compréhension spirituelle que j’avais acquise grâce à l’enseignement de l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Mais un jour, j’ai commencé à ressentir tous les symptômes de la maladie contagieuse, y compris de la fièvre et une éruption cutanée.
Ce soir-là, après le dîner, j’ai téléphoné à mes parents pour leur demander de prier pour moi comme ils avaient appris à le faire en Science Chrétienne. Ils m’ont dit qu’ils allaient le faire. Ils m’ont rappelé que Dieu était avec moi et que j’étais l’enfant parfait, immortel et bien-aimé de Dieu, et non un mortel malade, loin de chez moi et tout seul. Ils m’ont également proposé de contacter un praticien de la Science Chrétienne afin qu’il prie pour moi de façon spécifique, ce dont j’étais reconnaissant, car je n’avais pas le nom d’un praticien avec moi ni la possibilité de passer facilement un autre appel, puisque cela se passait bien avant que les téléphones portables n’existent.
Lorsque je me suis couché ce soir-là, j’ai prié jusqu’à ce que je m’endorme. Mes pensées se sont tournées vers mon psaume préféré dans la Bible, le psaume 23, qui parle de l’amour et de la protection de Dieu pour Ses enfants. Quand j’ai rouvert les yeux le lendemain matin, je me suis rendu compte que j’allais bien. Plus de fièvre, ni d’éruption cutanée, ni aucune séquelle.
Je ne me souviens pas qu’il y ait eu un autre cas de cette maladie contagieuse dans ma compagnie. Nous avons achevé notre formation sans que personne d’autre ne soit mis en quarantaine, et nous avons également remporté le titre de « Compagnie d’honneur », la meilleure compagnie parmi une douzaine d’autres promues cette semaine-là.
J’ai toujours été reconnaissant de cette guérison qui m’a donné la preuve de la protection de Dieu.
Steve Zatko
Milford, Pennsylvanie, Etats-Unis