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Une famille libérée de la contagion

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 31 août 2020


Alors que la crise de la Covid-19 s’aggravait, je me suis tournée vers le court article de Mary Baker Eddy intitulé « Contagion » (voir Ecrits divers 1883-1896, p. 228-229) pour trouver des idées et de l’inspiration. Il y a plusieurs années, j’ai lu cet article presque chaque jour pendant un an. Je partage ce témoignage en espérant qu’il pourra aider d’autres personnes.

Lorsque ma fille est entrée à l’école maternelle, elle et mon mari ramenaient à la maison toutes les maladies contagieuses qui passaient, et ils les transmettaient sans le vouloir à notre jeune fils et à moi. Nous tombions comme des dominos. J’étais désemparée face à ce qui semblait être un énorme défi.

J’avais grandi dans une famille de scientistes chrétiens de quatre enfants, et je ne me souvenais pas que la contagion ait été un problème. Il m’apparaissait désormais que la protection contre la contagion que j’avais connue enfant était le résultat des prières de mes parents, et que ma famille devait maintenant démontrer la liberté que Dieu nous a donnée.

La première étape a consisté à lire l’article mentionné ci-dessus, qui explique que la contagion est un phénomène mental. On peut y lire : « Entraînés par le courant populaire de la pensée mortelle, sans mettre en question la véracité de ses conclusions, nous faisons ce que les autres font, croyons ce que les autres croient et disons ce que les autres disent. L’assentiment général est contagieux et il rend la maladie contagieuse. »

L’article poursuit en disant : « Si seulement les hommes voulaient croire que le bien est plus contagieux que le mal, puisque Dieu est omniprésence, combien plus certains seraient le succès du médecin et la conversion des pécheurs par le pasteur. »

Au début, ces énoncés ne m’ont pas paru profonds, mais au fur et à mesure que j’étudiais cet article, sa vérité m’est apparue plus clairement dans son élégante simplicité. La contagion n’était pas une chose aussi compliquée que ce que j’essayais de faire d’elle.

L’article cite les versets 9 et 10 du psaume 91 : « Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. » C’était tellement rassurant que j’ai ajouté le psaume 91 à mon étude quotidienne.

Ma façon de penser aux gens et aux circonstances a changé grâce à ce que j’apprenais. Il est devenu clair que puisque Dieu, l’Amour divin, est partout, mon mari et ma fille ne pouvaient pas sortir du royaume de Dieu et se trouver dans un environnement hostile et dangereux. J’ai vu la nécessité d’inclure tout le monde dans mes prières, sachant que nul mal ne pouvait pénétrer dans un cœur rempli par l’amour de Dieu.

Puis, il est arrivé un jour où toute ma famille est tombée malade, sauf moi. Le samedi, tout le monde était rétabli, sauf moi. Cette pensée inquiétante : « maintenant c’est ton tour », s’est imposée à moi. Je me suis révoltée contre la suggestion que la propagation de la maladie est inévitable. J’avais étudié et prié profondément pendant des semaines pour mieux comprendre la tendre et constante sollicitude de Dieu à l’égard de tous Ses enfants. De plus, nous avions fait l’expérience de trois guérisons cette semaine-là, et même si je ne me souvenais pas de la façon dont j’avais prié, j’étais reconnaissante et encouragée par cette évidence que la Vérité divine guérit.

J’ai affirmé qu’il y a un seul Dieu, un seul pouvoir, et que je suis obéissante au Premier Commandement qui impose de n’adorer qu’un seul Dieu, de n’être gouverné que par le Principe divin de l’harmonie. J’ai vu que je n’avais pas à passer par un processus matériel pour me sentir mieux, puisque Dieu – Esprit, Vie, Amour et Vérité – est toujours parfait. J’ai senti que j’avais plus de force pour refuser de consentir à la contagion. L’injustice de la prétention selon laquelle toute personne peut être, à tout moment et par hasard, atteinte par la maladie m’a incitée à protester contre cette maladie en reconnaissant la présence constante de Dieu. J’ai pensé à Jésus touchant avec compassion un lépreux et le guérissant (voir Matthieu 8:2, 3).

La conviction que Dieu prend soin de nous était si forte que ma pensée et mes attentes ont changé. Toutes les suggestions d’inconfort ont disparu. J’ai senti le réconfort du Christ et j’ai été guérie. J’ai été capable de manger normalement ce soir-là, sans éprouver de nausée. Pour autant que je m’en souvienne, c’est la dernière fois que toute la famille a contracté la même maladie. 

Après cela, je me suis sentie fortifiée et prête à faire face aux croyances à la maladie chaque fois qu’elles se présentaient. J’ai également partagé nos guérisons – et il y en a eu beaucoup – avec une joie particulière lors des réunions de témoignage du mercredi, dans notre église filiale du Christ, Scientiste. Quelques-unes se démarquent par les belles leçons qu’elles m’ont enseignées.

Par une belle journée de fin d’hiver, une amie et moi sommes sorties avec nos deux filles, qui étaient petites. Le temps était encore frais, mais la promesse du printemps était dans l’air, et les filles ont entrepris avec exubérance de retirer leurs manteaux, leurs chapeaux, leurs chaussures et leurs chaussettes. Nous les avons immédiatement rhabillées, mais elles ont recommencé encore et encore au cours de l’après-midi.

Cette nuit-là, ma fille s’est réveillée et m’a appelée parce qu’elle ne se sentait pas bien. Je suis allée la voir et j’ai chanté la moitié d’un de nos cantiques favoris, et elle s’est calmée. J’étais contente de retourner dans mon lit douillet, mais peu de temps après, elle a de nouveau appelé. Cette fois, j’ai entendu cette phrase distinctement dans ma pensée : « Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! » (Matthieu 26:40) J’ai vu qu’il s’agissait là de la réprimande de Jésus à ses disciples, lorsqu’ils s’étaient endormis la nuit précédant sa crucifixion, au lieu de veiller pour soutenir leur Maître. Sentant que j’avais été châtiée, j’ai pris une couverture, et je me suis assise sur le radiateur, près du lit de ma fille, pour prier.

Consciente que Dieu est le seul pouvoir, j’ai réfuté toutes les suggestions que le temps, le froid, l’exposition aux conditions climatiques, pouvaient causer des maladies. J’ai pensé que la joyeuse innocence que les filles avaient exprimée ne pouvait pas leur nuire, puisque nous vivons tous et que nous avons tous notre être en Dieu, l’Amour divin, qui garde à jamais chacune de Ses précieuses idées en sécurité. Cette fois, lorsque je suis retournée au lit, ma fille dormait paisiblement, et je savais qu’elle allait bien – et elle allait bien.

Lorsque mon fils avait environ quatre ans, une publicité pour un médicament contre le rhume a été diffusée à la télévision, avec une voix off demandant avec un accent new-yorkais : « Avez-vous un rhume ce soir ? » Mon fils a levé la tête et m’a demandé ce qu’était « un rhume ». Je ne me rappelle pas comment j’ai répondu à sa question, mais quelques nuits après, il s’est réveillé avec les symptômes d’un rhume. En marchant vers sa chambre, j’ai entendu une petite voix qui disait sous les couvertures, avec un accent new-yorkais : « Est-ce que j’ai un rhume ce soir ? » Je n’ai pas pu m’empêcher de rire. Cela montrait de façon certaine la nature mentale de la contagion ! Me tournant vers Dieu en prière, j’ai été apaisée en reconnaissant que l’Entendement divin était aux commandes, et que la maladie n’était pas réelle. Cela a été la fin du rhume pour mon fils, et personne d’autre dans la famille ne l’a attrapé.

A l’époque où mes enfants sont allés à l’école, j’avais perdu toute crainte de la contagion. Ce n’est pas que nous n’avions aucun problème de santé, mais mon étude de la Science Chrétienne et les nombreuses guérisons que nous avions eues avaient renforcé ma confiance dans le fait que la prière est efficace pour préserver la santé. Les défis ont été moins fréquents, et les guérisons plus rapides. Les seuls jours où les enfants étaient absents de l’école étaient les jours de vacances. Ils ont bénéficié d’une bonne santé depuis l’école primaire jusqu’au lycée. 

Ces expériences ont été fondamentales dans ma croissance spirituelle, et elles continuent de me bénir aujourd’hui. Je suis très reconnaissante à Dieu pour Sa sollicitude, tendre et constante.

Sharon Morash Brooks
Lake Lotawana, Missouri, Etats-Unis

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