Vers le milieu des années 2000, j’ai décidé de réaliser le rêve que je chérissais depuis longtemps : être travailleur indépendant. J’ai conçu un projet qui me permettait de travailler à mi-temps pour mon propre compte. J’ai créé une société, réuni les fonds nécessaires et acheté un terrain onéreux pour ma nouvelle entreprise qui avait pour activité de construire une maison écologique afin de la vendre. Alors que je me préparais à passer à l’étape suivante, les Etats-Unis sont entrés en récession. Le terrain a perdu énormément de sa valeur, le prix de l’immobilier s’est effondré, et mon projet de construction n’était plus viable financièrement. A peine né, il arrivait à un mauvais moment ; allant à l’encontre d’un cycle économique en dents de scie, il était victime de la récession économique. Le patron qui m’employait à plein temps était également touché par la crise. J’occupais un poste qui exigeait de moi d’être directement impliqué dans les décisions de restructuration nécessaires pour que la société demeure financièrement saine, tout en évitant de licencier du personnel et en continuant d’offrir nos services à la clientèle, même si elle connaissait également des difficultés.
En tant que scientiste chrétien, j’avais appris que nos ressources viennent de l’Esprit, qui est Dieu. Cette idée se trouve dans la Bible, qui explique que Dieu a créé toutes choses par Sa Parole (voir Genèse 1 et Jean 1:1-3). La Parole de Dieu est forcément spirituelle, puisque Dieu est Esprit (voir Jean 4:24), ce qui signifie que nos ressources sont réellement spirituelles. C’est pourquoi le bien ne dépend pas de conditions économiques ou matérielles, c’est une grâce spirituelle dispensée à chaque enfant de Dieu.
Christ Jésus était bien conscient des ressources spirituelles quand, à deux reprises, il nourrit une foule de plusieurs milliers de personnes avec quelques pains et quelques poissons (voir Marc 6:34-44 et Marc 8:1-9). D’autres figures bibliques d’une grande spiritualité prouvèrent également que l’abondance venait de Dieu. Par exemple, Job fut mis à rude épreuve quand il perdit tout ce qu’il possédait. Mais il garda foi dans la bonté de Dieu, même s’il n’eut de cesse de demander pourquoi il avait perdu sa famille et ses biens. Il supporta ses tribulations avec patience et en retira une précieuse leçon, qui lui valut de retrouver son ancien état d’abondance, multiplié par deux.
Ces récits m’ont aidé alors que je priais avec patience pour être guidé dans ma nouvelle aventure. Dans mes prières, j’affirmais notamment que le plan de Dieu est toujours bon. J’étudiais tous les jours la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, deux livres qui enseignent que notre foi en l’Esprit prépare le terrain au succès. On lit dans l’épître aux Hébreux : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (11:1) Bien qu’on ne voie pas l’Esprit, de même qu’on ne voit pas l’amour, on peut toujours savoir qu’ils existent.
J’ai également prié pour savoir que personne – ni employeurs, ni employés, ni clients – n’a de raison d’être affecté par le contexte économique. Chaque jour, je me suis attaché à comprendre que les idées de Dieu ne peuvent être sans emploi ni sous-employées. Nous sommes les reflets de Sa volonté divine infaillible, et exécutons Son dessein.
Mes prières m’ont inspiré une approche différente concernant mes projets initiaux. J’ai décidé d’acheter des maisons en mauvais état, de les rénover de façon écologiquement durable et de les louer. J’ai rénové un certain nombre de bâtiments durant les années qui ont suivi la récession. Sept ans après mon début dans les affaires, j’ai finalement pu construire une maison éco-énergétique avec des pratiques durables, comme j’avais espéré pouvoir le faire initialement. J’ai cependant découvert que je préférais rénover et louer que construire. Le plan de Dieu à mon égard était bien meilleur que ce que j’avais prévu.
Finalement, j’ai pu quitter mon employeur et vivre de mon activité indépendante, sachant que Dieu est l’origine véritable de mes ressources. Mon employeur a également surmonté la tempête financière, et ce sans être obligé de licencier des employés ni de réduire les salaires. La plupart de ses clients ont continué de faire appel à ses services. La réputation de sa société a même été renforcée grâce à la façon dont nous avions fait face à la situation, et elle a conservé sa solidité financière.
Ce résultat m’a prouvé une fois de plus la véracité de cette déclaration énoncée par la découvreuse de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, dans Science et Santé : « Il n’est pas bien de se figurer que Jésus démontra le pouvoir divin de guérir uniquement pour une certaine élite ou pour une période de temps limité, puisque à toute heure l’Amour divin dispense tout bien à l’humanité entière. » (p. 494)
La récession n’a nui ni à mon ancien employeur ni à mes affaires. Et j’ai constaté que le fait d’écouter Dieu avec humilité pour entendre Ses directives représente la voie la plus sûre pour la croissance d’une entreprise et sa santé financière. A mes yeux, il est maintenant plus clair que jamais que Dieu « peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ephésiens 3:20).
Steven Wennerstrom
Heathrow, Floride, Etats-Unis