C'est en 1950 que j'entendis pour la première fois parler de la Science Chrétienne par un facteur qui me dit que sa femme avait été guérie par elle.
Alors que j'étais encore jeune, j'avais acquis une foi solide en Dieu grâce à un missionnaire. Une joie indescriptible, comme je n'en avais pas connue auparavant, m'avait envahie alors. J'appris à connaître un bonheur que le monde ne peut donner. A partir de ce moment, j'ai eu des preuves que Dieu m'aidait, qu'Il pourvoyait à mes besoins et qu'Il me guidait d'une façon merveilleuse.
Aujourd'hui, je suis convaincue que c'est Sa sollicitude qui a apporté la Science Chrétienne à mon foyer par l'intermédiaire de ce facteur. Je devais apprendre que Dieu nous libère aussi de la maladie. Je souffrais d'une perturbation de la glande thyroïde, qui se manifestait par des symptômes alarmants. A cette époque, l'idée me vint de suivre l'injonction biblique: « Éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (I Jean 4:1), ainsi que les propres paroles de Jésus: « Prenez garde que personne ne vous séduise » (Matth. 24:4).
Pendant que j'étudiais et cherchais, la réponse me vint grâce à la Bible et au livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mrs. Eddy. La Bible dit (I Jean 4:2): « Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu », et le livre d'étude (p. 30): « Né d'une femme, l'avènement de Jésus dans la chair participait dans une certaine mesure de la condition terrestre de Marie, bien qu'il fût doué outre mesure du Christ, de l'Esprit divin. »
J'étais très reconnaissante de me rendre compte que la Science Chrétienne était le bon chemin pour moi. Elle m'a apporté beaucoup. Un praticien dévoué, que je suis allée voir, m'a aidée dans une grande mesure. Le premier traitement eut pour résultat qu'en rentrant chez moi après notre entretien, je pus monter les escaliers comme si j'avais des ailes. L'inflammation de mes jambes avait disparu et n'est jamais revenue. L'un après l'autre, tous les symptômes de cette maladie se sont dissipés. Dès ce moment, je n'ai plus pris aucun médicament et me suis appuyée uniquement sur la Science Chrétienne.
A la même époque, j'ai eu un furoncle au cou-de-pied. C'était très douloureux et, pardessus le marché, j'étais tourmentée par des douleurs dans le dos. Je pris le livre d'étude et lus jusqu'au passage suivant (p. 283): « L'Entendement est la source de tout mouvement, et il n'y a pas d'inertie qui en retarde ou arrête l'action perpétuelle et harmonieuse. » Cette vérité me permit de me rendre immédiatement à mon travail. Poursuivant mon étude, je sentis la présence de la puissance divine et à ce moment le furoncle s'ouvrit, toute douleur cessa et la guérison vint, lentement mais sûrement.
J'ai été reconnaissante de voir qu'il n'était pas nécessaire que je m'absente de mon travail lorsque j'étais traitée en Science. Depuis lors, je n'ai jamais dû rester au lit et n'ai jamais été dans l'incapacité d'accomplir mon travail.
Dans ma famille, bien des guérisons ont eu lieu depuis: rougeole, coqueluche, rhumes, mauvaise circulation. Pour moi, je n'avais plus d'autre ambition que d'appartenir à cette église et de la servir. J'ai fait ma demande pour devenir membre d'une église filiale et de L'Église Mère et j'ai suivi le cours d'instruction, afin de pouvoir travailler dans la vigne du Seigneur conformément à cet enseignement.
De tout cœur je rends grâces à Dieu pour Son amour, Sa sollicitude et pour la direction dont Il m'a entourée, ainsi que pour la Science de l'enseignement du Christ qui nous a été révélée par Mrs. Eddy.
Hambourg, République fédérale d'Allemagne
Je voudrais confirmer le témoignage de ma femme. J'ai été témoin de la rapidité avec laquelle elle a surmonté les accès d'évanouissement et j'ai vu comment elle a chaque fois pu poursuivre son travail sans accorder aucun pouvoir aux symptômes de maladie, ceci jusqu'à ce qu'elle soit complètement guérie. Moi aussi, j'ai eu de magnifiques guérisons et, comme ma femme, je suis très reconnaissant de pouvoir servir en qualité de membre d'une église filiale.