Je venais de commencer à étudier la Science Chrétienne quand j'eus de fortes brûlures d'estomac. J'avais préparé un remède comme j'en avais l'habitude en pareil cas, et je m'apprêtais à le boire quand la pensée me vint: « Pourquoi prendre un remède, si je crois à ce que je lis dans la Bible et dans Science et Santé ? » Posant le verre sur la table, je m'assis et réfléchis aux quelques vérités que j'avais lues le matin même. C'est alors que j'aperçus la première lueur de ce qu'est la conscience spirituelle. Je jetai le remède et ce fut la fin de cette crise. Je n'en ai pas eu d'autre depuis. Ce jour-là j'avais pris position et je fus guérie pour la première fois après avoir fait un effort personnel.
Un jour, je me blessai au genou, et vers le soir, j'eus de la peine à marcher. Le genou était très enflé. Ces mots de Science et Santé prirent une signification pratique pour moi (p. 385): « C'est l'entendement qui décidera si, oui ou non, la chair sera meurtrie, douloureuse, enflée et enflammée. » Je savais que l'homme, l'expression de Dieu, n'est touché en aucune façon par les accidents ou la mortalité et que la décoloration, la douleur, etc., étaient des conceptions de l'entendement mortel illusoire que je n'avais pas à accepter. Le lendemain matin, je pus me rendre à mon travail comme d'habitude et le genou fut bientôt normal.
Il y a quelque temps, je désirais faire installer un chauffe-eau électrique à la place de l'ancien, qui était à combustion. Je croyais que je devais d'abord vendre l'ancien, et je fis paraître une annonce dans le journal à plusieurs reprises, mais en vain. Puis un jour, je pris un exemplaire du Christian Science Journal et lus un article sur le cycle du bien. L'article faisait ressortir qu'une idée divine n'est jamais incomplète, et citait le passage biblique suivant (Mal. 3:10): « Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Ces paroles de Mrs. Eddy, tirées de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 270) étaient également citées:
« Le cycle du bien oblitère l'épicycle du mal.
Je me rendis compte à cet instant que j'avais pensé que le bien pouvait être limité. Tôt ce matin-là, j'avais téléphoné à l'électricien pour qu'il vienne raccorder une cuisinière électrique que mon fils m'avait donnée. Je lui avais dit que lorsque j'aurais vendu mon ancien chauffe-eau et acheté un nouveau, je lui demanderais de venir faire les travaux nécessaires. Je lui retéléphonai et lui dis de venir raccorder les deux appareils, bien que je n'eus pas encore la somme nécessaire pour acheter le nouveau chauffe-eau. J'étais certaine que j'aurais ce qu'il me fallait et c'est ce qui arriva. Dans l'après-midi, un monsieur passa et me demanda si je ne voulais pas lui vendre mon bateau, ce que je fis volontiers, et j'eus suffisamment d'argent pour payer le nouveau système d'eau chaude, les fils de cuivre, les tuyaux, etc.
Je fus guérie d'une grave maladie lorsque je chassai la rancune de ma pensée. Un homme avait échangé un objet de bonne qualité m'appartenant contre un des siens, de qualité inférieure. Je lui en voulais amèrement. La praticienne de la Science Chrétienne qui me traitait me demanda d'étudier ces lignes, dans Science et Santé (p. 441): « Nous considérons le plaidoyer de Fausse Croyance comme indigne d'audience. Que tout ce que Fausse Croyance dira tombe dorénavant et à jamais dans l'oubli “sans glas, sans cercueil et sans tombe !” »
Une autre fois, je souffris de troubles graves et douloureux à la vésicule et je fus guérie par un seul traitement en Science Chrétienne. Comme j'étais employée, je dus fournir un certificat médical. Le docteur m'ordonna de rester alitée pendant trois semaines. Après son départ, mon mari appela une praticienne. Elle vint me voir, s'assit près de mon lit et pria, puis elle rejoignit mon mari au jardin. Quelques minutes après, je me levai et leur offris de prendre quelque chose quand ils rentrèrent. J'étais guérie.
Je suis reconnaissante à Dieu de m'avoir guidée à comprendre qu'Il est notre Père-Mère, et que l'homme est Son image et Sa ressemblance.
Pour la merveilleuse expérience qu'est le cours d'instruction en Science Chrétienne, pour être membre de L'Église Mère, pour les périodiques et pour les activités de l'église, que ma vie atteste de la sincérité de ma gratitude !
Brisbane (Queensland), Australie
