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Être l'ami de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1970


Être l'ami de Dieu est un privilège qui échoit à tous les humains s'ils veulent seulement le reconnaître et s'en prévaloir en propre. L'amitié entre l'homme et Dieu, quand on en comprend la Science, nous ouvre les portes du ciel et révèle la santé, l'harmonie et l'abondance qui constituent notre droit d'aînesse en tant qu'enfants de l'Amour divin.

L'amitié humaine, quelque importante qu'elle soit, peut passer des extrêmes de l'attachement émotionnel à une courtoisie indifférente. Les rapports entre les humains peuvent se détériorer totalement, mais la relation supérieure qui unit l'homme à Dieu, ou l'idée à son Principe divin, demeure inaltérable à jamais. L'Entendement divin et son reflet, l'homme spirituel, ne font qu'un, tout en restant distincts. Rien ne saurait rompre l'unité de la substance, de la vie et de la conscience, qui forme la base de cette relation.

Dieu, l'Amour divin, connaît chacune de Ses propres manifestations, et cette connaissance constante et éternelle constitue l'identité de chacune de ces idées. La tendresse tout environnante de Dieu n'est jamais sujette à aucun va-et-vient. Elle est présente ici et maintenant, et, dans notre existence humaine, nous avons le privilège de savoir cela et de nous en réjouir. Nous sommes à même de reconnaître l'amitié toujours immédiatement disponible du Père-Mère, ainsi que la tendre protection et la subsistance effective qui en découlent. Le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mrs. Eddy, déclare: « Père-Mère est le nom de la Divinité, qui indique Sa tendre relation à Sa création spirituelle. » Science et Santé, p. 332;

Une amitié durable entre humains n'est obtenue et minutieusement entretenue que grâce aux belles qualités que nous manifestons envers nos amis. Dans l'entente amicale qui unit deux amis, chacun d'eux a un rôle à jouer, et dans notre relation à Dieu nous pouvons être certains qu'Il demeure toujours l'Amour tendre et constant. Notre responsabilité consiste à apprendre à obéir à la volonté de Dieu. Cela signifie que nous devons purifier et élever nos pensées et nos actes afin de devenir de plus en plus semblables à Dieu, afin de nous unir à Lui en qualité et de refléter ainsi le pouvoir divin de guérir le malade et de racheter le pécheur.

Mrs. Eddy écrit: « L'obéissance au Principe divin que vous dites comprendre et aimer, démontre la Vérité. Jamais absent de votre poste, toujours sur vos gardes, jamais maussade, toujours prêt à travailler pour Dieu — voilà l'obéissance; c'est être “fidèle en peu de chose”. » Miscellaneous Writings, p. 116; C'est ainsi que nous ratifions notre amitié, notre relation, notre indissoluble union avec l'Ame unique qui inclut tout. C'est ainsi que nous jouons notre rôle.

La Bible relate qu’ « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu ». Jacques 2:23; Une humble obéissance ouvrit la pensée du patriarche à la voie que lui indiquait l'Amour. « Il partit sans savoir où il allait », Hébr. 11:8; entreprise qui se révéla finalement être une bénédiction pour lui comme pour son peuple, pendant des générations.

A travers les siècles, la doctrine théologique médiévale selon laquelle Dieu a prédestiné certains à être damnés de toute éternité, a causé un sentiment universel de crainte de la Divinité, et a amené les humains à se détacher d'elle. L'injustice de cette théorie a profondément troublé bien des individus sincères tant elle contraste avec l'idée que Dieu est Amour comme l'enseigne le Nouveau Testament.

Quand elle n'était encore qu'une fillette, Mrs. Eddy refusa énergiquement d'accepter la théologie inflexible de son père. Ce conflit troubla si profondément sa pensée qu'elle en eut de la fièvre. Elle écrit à ce propos dans Rétrospection et Introspection: « Ma mère, pendant qu'elle baignait mes tempes brûlantes, me conseilla de m'appuyer sur l'amour de Dieu, ce qui me donnerait le repos, si j'allais à Lui en prière, comme j'avais l'habitude de le faire, cherchant à être guidée par Lui. Je priai; et la douce lueur d'une joie ineffable m'envahit. La fièvre m'avait quittée, je me levai et m'habillai dans un état de santé normal. Ma mère le vit et s'en réjouit. Le médecin en fut émerveillé; et “l'horrible décret” de la prédestination — ainsi que Jean Calvin appelait avec raison son propre dogme — perdit pour toujours son empire sur moi. » Rét., p. 13;

La Science Chrétienne enseigne que toute inharmonie physique a une base mentale. Elle provient d'un trouble profond de l'entendement humain qui se manifeste dans le corps en tant que maladie fonctionnelle ou organique. Très souvent la racine du mal est la crainte qu'engendre l'ignorance de la tendre amitié toujours disponible de l'Amour. La solution évidente du problème consiste à remplir sa pensée de ces qualités qui mettent le mieux en lumière la nature de l'Amour divin — c'est-à-dire, pour n'en nommer que quelques-unes, l'amitié, la compassion, la douceur, la patience, le calme et la pureté. Ce faisant, nous unissons notre pensée à Dieu, ressentons Sa présence et effaçons le « mal-aise » mental qui nous afflige. Il nous faut reconnaître que toute pensée d'amour prend source dans le grand cœur de l'Amour; c'est là la manifestation d'Emmanuel ou « Dieu avec nous » — le baume spirituel qui rend plus tendre la pensée humaine et la façonne en une forme de plus en plus proche du divin.

L'existence humaine de Christ Jésus donne un parfait exemple de la manière dont on peut atteindre à une profonde amitié avec Dieu et la maintenir. Il était intensément conscient de son unité avec le Père parce qu'il répudiait les intérêts égoïstes et la sensualité, et qu'il vivait une vie d'intégrité, de pureté et d'amour. Grâce à sa façon de penser et d'agir aux caractéristiques semblables à Dieu, le Maître, individualisant le pouvoir curatif et rédempteur de l'Entendement, se fondait avec la nature divine. Il dit: « Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Jean 8:29.

Ainsi donc nous voyons que l'amitié avec Dieu est à l'instant même à votre portée, tout comme à la mienne. Il nous suffit d'étendre la main. A l'instar d'Abraham, de Jésus et de Mrs. Eddy, réclamons donc comme eux ce don inestimable et utilisons-le.

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