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[Article destiné aux jeunes]

Des mobiles élevés mènent à la réussite

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1970


Si un étudiant en faculté est mécontent du peu de progrès qu'il fait, il aura intérêt à examiner les mobiles qui le font agir. Nos mobiles nous poussent à l'action, et ont un effet marqué sur les résultats obtenus. Cet étudiant pourra, par exemple, se demander: « Pourquoi est-ce que je fais certaines choses ? » Après avoir trouvé les mobiles de ses actes, il s'apercevra peut-être qu'il ne fait pas de progrès parce que ses raisons d'agir ne sont pas assez élevées. Il verra peut-être que pour avancer vers des buts dignes d'intérêt, il lui faut une motivation plus élevée que le désir de réussite humaine.

Une motivation qui s'harmonise avec des qualités morales telles que l'honnêteté, la bonne volonté, et la tempérance est désirable et bienfaisante, mais l'étudiant doit spiritualiser le but qu'il se propose afin de soumettre les événements de sa vie à la loi divine, et de bénéficier ainsi de cette loi. Le désir spirituel de découvrir et d'exprimer notre vraie identité est nécessaire si nous voulons nous rendre maîtres de toute situation humaine. Cela veut dire: savoir la vérité, savoir que tout est en réalité spirituel et parfait, partout et dès maintenant, et que notre moi véritable, reflet de l'Esprit infini, l'Amour divin, le sait déjà.

Mrs. Eddy nous dit: « L'Amour nous inspire le chemin, l'illumine, nous le désigne, et nous y guide. Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l'action. » Science et Santé, p. 454; Dans les activités extra-scolaires auxquelles il participe, telles qu'en offrent les différents clubs et la vie sociale à l'université, l'étudiant se sent peut-être déçu. Après avoir essayé de suivre le conseil d'être lui-même capable d'amitié s'il veut trouver de bons amis, de chercher à donner au lieu de chercher à tout obtenir des autres, il se peut qu'il soit encore tenu à l'écart et ne parvienne pas à faire vraiment partie d'un groupe. Qu'est-ce qui ne va pas ? Simplement ceci: de bons mobiles humains valent mieux que des buts de qualité médiocre, mais tout en leur obéissant il est probable que l'étudiant en question continue à se considérer comme un mortel. Pour être guéri de l'inaptitude à l'amitié, il faut qu'il se tourne vers l'Amour divin et qu'il trouve en Dieu son moi véritable et la véritable identité de tous.

Nos rapports avec les autres s'amélioreront par la mise en pratique des enseignements de la Science Chrétienne si nous acceptons de nous souvenir que chaque être est, en réalité, l'image de l'Amour. Nous serons alors capables de nous voir, nous et les autres tels que nous sommes — déjà spirituels, déjà parfaits, déjà en rapport harmonieux les uns avec les autres. Nous nous apercevrons alors que notre mobile véritable n'est pas égoïste, que nous voulons aider à faire de chaque réunion, de chaque activité universitaire, une réussite. Notre but, dans chaque occasion, est d'exprimer notre être véritable par des qualités dérivées de l'Amour, telles que la coopération, l'enthousiasme, la droiture, la bonté. Cette prise de conscience de justes motivatins révèle l'équilibre, l'assurance et la joie qui sont déjà nôtres.

Dans le domaine des études universitaires, notre but est-il seulement d'obtenir de très bonnes notes ? Si c'est là notre seul but, ne risque-t-il pas de limiter nos efforts ainsi que le développement de notre caractère ? Là encore, nous avons besoin de découvrir quel doit être notre véritable dessein, celui que notre vraie moi connaît déjà.

Une Scientiste Chrétienne, étudiante dans une université, comprit que, pour un cours qu'elle suivait, il était important qu'elle ait des mobiles plus élevés. Elle essayait toujours d'obéir à la Règle d'or donnée par Christ Jésus: « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. » Matth. 7:12; Pour chaque cours, elle essayait de trouver le but que se proposait le professeur, et de coopérer en faisant ce qu'elle devait pour atteindre le même but. Cela marchait très bien, mais un jour vint où tout alla de travers. A cause de certains impératifs de son programme d'études, elle fut obligée de s'inscrire à un cours dont le professeur était bien connu pour ses exigences, qu'il était difficile, sinon impossible, de satisfaire.

Au début elle était certaine qu'elle résoudrait le problème comme elle l'avait fait pour d'autres cours, mais les mois passaient et les événements confirmaient ce qu'on lui avait prédit. Les autres étudiants étaient consternés de leurs notes médiocres et de leur incapacité à trouver les réponses correctes. Notre Scientiste Chrétienne ne réussissait ps mieux. Elle n'était pas arrivée à comprendre ce que son professeur voulait faire ressortir dans son cours.

Quand vint le moment de réviser pour l'examen de fin d'année, elle se mit à revoir avec frénésie tout ce qui avait été dit dans le cours. Cependant, elle s'aperçut vite de son erreur et se tourna vers Dieu. Elle demanda: « Père, que dois-je faire ? » La réponse vint immédiatement. Les paroles de l'apôtre Paul ne lui vinrent pas à la pensée à ce moment-là, mais seulement leur esprit: « Applique-toi à recevoir l'approbation de Dieu. » II Tim. 2:15 (version synodale);

En effet, pensa-t-elle, voilà la réponse — n'essayons pas de plaire au professeur et servons plutôt Dieu. Mais Dieu, que veut-Il que je fasse ? Et la réponse fut: être consciemment Son idée et manifester ainsi Ses qualités, l'intelligence et l'intégrité. Voilà qui lui permettrait d'apprécier sincèrement les grandes œuvres littéraires du programme. Elle se sentit immédiatement en paix et pour la première fois elle trouva un réel plaisir à son travail, car elle voyait la beauté et la valeur de ce qu'elle lisait.

Quand elle se rendit au lieu d'examen, elle se sentait très à l'aise et elle comprit les questions et se souvint des réponses qu'elle développa facilement en donnant son opinion sur les livres dont il était question. Elle quitta la salle d'examen très satisfaite. Parce qu'elle avait démontré le Principe divin, l'Amour, elle avait obéi au sens le plus profond de la Règle d'or. Plus tard, quand elle apprit qu'elle avait obtenu une note élevée, elle fut reconnaissante pour cette preuve de plus que spiritualiser la pensée améliore la vie humaine. Elle fut frappée de ce que ses mobiles, plus élevés qu'auparavant, lui avaient révélé le sens de son cours, tandis que tous ses efforts antérieurs pour le trouver avaient échoué.

Nos motivations ont un rapport étroit avec notre pensée profonde et les raisonnements qui la gouvernent. Ce n'est rien de superficiel. Ce n'est pas un acte visible, c'est une conviction intérieure. Seul ce que nous voulons vraiment a un pouvoir sur nos vies. Quelle importance si notre compréhension spirituelle semble faible ? Si notre but réel est de trouver Dieu, de Le comprendre, de Le servir et de Le glorifier, nous aurons toutes les idées justes nécessaires à la poursuite de chacun de nos buts. Mais si notre désir de bien faire est superficiel, s'il donne l'impression d'être consacré à la Vérité alors que nos désirs réels sont égoïstes et matérialistes, nous serons déçus. Les étudiants qui font leurs les misérables motivations de l'entendement mortel chercheront peut-être à justifier leurs échecs en prétendant que la Science Chrétienne ne les aide pas; mais la Science Chrétienne ne peut nous aider que dans la mesure où nous sommes sincères.

Mrs. Eddy nous dit: « La spiritualité est la base de toute pensée et de toute volition vraies. » Miscellaneous Writings, p. 156. Pendant nos années d'université et plus tard aussi, chacun de nous peut prouver que des mobiles inspirés par l'Amour élèvent nos pensées et nos actes au-dessus des limitations mortelles et mènent à la maîtrise et à la réussite.

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