Il y a trois ans, j'ai perdu mon mari dans un accident. Je me suis retrouvée seule avec nos quatre enfants âgés alors de dix ans et demi à cinq ans et un domaine agricole comptant trente-cinq vaches laitières, une trentaine de génisses et veaux, ainsi que soixante hectares de prairies.
J'étais comme dans un désert, perdue, ne sachant pas comment avancer ni dans quelle direction. J'avais foi en Dieu et je lui demandais qu'il m'indique le chemin. Le récit biblique de Josué devant traverser le Jourdain m'a aidée: De même que les sacrificateurs qui accompagnaient Josué durent d'abord mouiller leurs pieds dans le Jourdain avant que le fleuve ne s'ouvre en deux pour laisser passer le peuple d'Israël, ainsi je devais avancer pas à pas, même si je ne voyais encore rien se dessiner à l'horizon. (voir Josué 3)
Malgré un travail énorme, un manque de connaissances approfondies pour gérer la ferme au quotidien, malgré les doutes aussi, je peux affirmer avec reconnaissance, comme le dit la Bible, que « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (Psaume 46) Ainsi, lorsque j'ai dû trouver un ouvrier agricole dans un délai de dix jours (celui que j'avais alors avait décidé de partir), j'ai pu garder l'assurance qu'il serait répondu à mes besoins, et ce fut le cas. J'ai trouvé l'ouvrier dont j'avais besoin dans les temps voulus.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
