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La loi du progrès

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 9 octobre 2025


En cette période de l’Histoire, le monde nous offre de nombreux exemples de haine, de désespoir et de malheur. Le tableau de la souffrance et de l’injustice humaines semble intense, et il y a un risque de s’en détourner par crainte ou par apathie. Mais il n’est pas non plus utile de se laisser entraîner par cette vision fondée sur la croyance que l’existence est matérielle.

Que faire ?

Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, nous a encouragés à réfléchir différemment à cette question. Elle a investi toute son énergie dans la recherche de la réalité spirituelle, regardant au-delà de l’image d’un monde basé sur la matière pour trouver quelque chose de plus profond. La vérité spirituelle, a-t-elle découvert, ne propose pas une simple doctrine et un vague espoir d’atténuer les déceptions humaines. La vérité spirituelle révèle que la réalité est concrète, qu’elle est Esprit – le Principe divin qui a créé l’homme et l’univers spirituellement et non matériellement, et qui gouverne harmonieusement cette création par des lois spirituelles. Et Mary Baker Eddy a constaté que reconnaître et adhérer à ces lois, que Christ Jésus a pleinement démontrées, transforme l’expérience humaine aujourd’hui autant qu’à l’époque de Jésus.

Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy évoque ces lois, et déclare à propos de l’une d’elles en particulier que « …le progrès est la loi de Dieu » (p. 233).

Que devons-nous en conclure ?

Une loi de Dieu peut-elle être transgressée ? Si tel était le cas, Dieu ne serait guère Dieu, l’Esprit qui sait tout et en qui est toute action. Une loi de Dieu doit être absolue. Et si le progrès est la loi de Dieu, alors le progrès ne doit-il pas se produire sans interruption, pour toujours, en tout lieu et tout le temps ?

Cela peut paraître naïf pour la pensée qui se base sur la matière. Mais pour le penseur spirituel, la seule définition possible du progrès est la spiritualisation : le processus par lequel les concepts matériels sont démasqués et abandonnés au profit de la réalité spirituelle.

Cela nous offre une nouvelle lentille puissante à travers laquelle voir le monde. Nous ne considérons plus les événements comme des « choses » bidimensionnelles ayant un sens et une valeur intrinsèques. Nous examinons ce qu’ils nous disent de l’inévitable évolution du monde vers une compréhension de la réalité spirituelle – la loi du progrès.

Prenons un exemple clair : le racisme. Où qu’il se manifeste, l’esclavage est une forme scandaleuse du mal humain et, aux Etats-Unis, il a fallu une guerre pour l’abolir constitutionnellement. Mais l’interdiction de l’esclavage en 1865 n’a pas marqué la fin du racisme dans le pays.

Après la guerre de Sécession, les lois dites Jim Crow ont consacré, dans certaines régions des Etats-Unis, la prétendue supériorité des Américains blancs sur les Américains noirs. Les formes les plus agressives de ce type de discrimination ont ensuite été vaincues par les lois sur les droits civiques des années 1960. Mais cela n’a pas mis fin au racisme non plus. Pourquoi ? Parce que le racisme n’est pas une « chose ». On ne peut pas le mettre en jugement devant un tribunal ni le jeter en prison. C’est un concept.

Ici, nous commençons à entrevoir la véritable nature du progrès. On pourrait dire qu’à mesure que nous progressons contre le mal, nous voyons plus clairement que les défis sont mentaux, car c’est tout ce qu’ils étaient au départ. Les guerres et la législation sont moins susceptibles de résoudre le problème, car on ne peut détruire un concept de cette manière. La vérité spirituelle est le seul moyen de détruire une croyance erronée.

Mary Baker Eddy écrit : « La sagesse du serpent consiste à se cacher. La sagesse de Dieu, telle qu’elle est révélée en Science Chrétienne, fait sortir le serpent de son trou, le saisit et lui enlève son crochet venimeux. » (Ecrits divers 1883–1896, p. 210) Le mal survit en se cachant, et sa destruction se produit en l’exposant – en commençant par les maux les plus évidents et en allant toujours plus en profondeur, où le mal est de plus en plus mental.

Le combat urgent contre le racisme aujourd’hui n’est donc pas une question de politique. L’exigence divine essentielle consiste à progresser dans la compréhension de la véritable nature spirituelle de chaque individu. De ce point de vue, nous reconnaissons que nous avons tous une valeur égale et des droits égaux sous le gouvernement de l’Amour divin, Dieu. Mais nous devons aller plus loin : nous devons exprimer sincèrement l’amour de Dieu. Si Dieu nous aime tous, alors la loi spirituelle exige que nous nous aimions tous, du même amour et sans exception.

Dans le Sermon sur la montagne, Jésus a demandé à ses disciples de privilégier la réconciliation avec autrui plutôt que de faire une offrande à l’autel – ce qui était alors considéré comme l’un des actes de foi les plus sacrés (voir Matthieu 5:21-25). Dans le même passage, il recommande de faire preuve d’humilité vis-à-vis d’autrui plutôt que de faire preuve d’un sens litigieux du droit. Paul l’explique ainsi : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » (Romains 13:10) Lorsque nous aimons, la loi de l’égalité et de la justice s’accomplit naturellement.

Le monde tentera de nous faire renoncer à notre spiritualité au profit d’une opinion purement politique, qui prend un parti ou un autre. Mais une véritable compréhension du progrès nous pousse à maintenir un cap spirituel, en permettant uniquement aux observations et aux conclusions spirituelles de prendre racine dans notre pensée.

A mesure que nous le faisons, nous commençons à réaliser qu’il n’existe qu’un seul ensemble de lois régissant l’univers, depuis les réunions d’un conseil municipal jusqu’aux mouvements des lunes de Jupiter. Et ces lois sont entièrement spirituelles.

Comment pouvons-nous commencer à le prouver ? Mary Baker Eddy écrit : « Vous qui savez discerner l’aspect du ciel – le signe matériel – combien plus devriez-vous discerner le signe mental et effectuer la destruction du péché et de la maladie en maîtrisant les pensées qui les produisent et en comprenant l’idée spirituelle qui les corrige et les détruit. » (Science et Santé, p. 233)

Nous passons beaucoup de temps à observer les signes matériels, devenant ainsi des « experts » dans leur interprétation. Mais chaque détail du ministère de Jésus nous exhorte à faire le contraire : à surveiller constamment notre façon de penser pour être sûrs de nous engager en faveur de l’Esprit, et non en faveur d’un tableau matériel trompeur. Lorsque de nombreux disciples trouvèrent ses enseignements trop difficiles à accepter, Jésus ne recula pas, mais réaffirma sa doctrine par ces mots : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. » (Jean 6:63) Jésus aurait pu se demander : Y a-t-il autre chose sur quoi s’appuyer excepté l’Esprit ?

Pour un progrès maximal, toutes nos énergies devraient être orientées vers la spiritualisation de la pensée. Toute pensée qui ne part pas d’une vision divinement inspirée concernant l’existence est erronée, stérile et sans valeur réelle. Ce n’est qu’en partant d’une vision divine de l’univers – et en y restant – que nous modifions l’équation de l’action. « Un seul du côté de Dieu constitue une majorité ». Cet énoncé attribué à Wendell Phillips est cité à plusieurs reprises dans les écrits de Mary Baker Eddy.

Pour moi, cela a été la bénédiction d’être scientiste chrétien et journaliste.

Que ce soit en Afghanistan ou en Amérique, mon travail n’a jamais consisté à lutter contre le découragement et la peur. A bien des égards, c’est même le contraire. Presque partout où je regarde, je vois d’incroyables opportunités de progrès et l’inévitable marche de l’humanité vers la lumière.

Dans un sermon intitulé L’idée que les hommes se font de Dieu, Mary Baker Eddy affirme : « Tout degré de progrès est un pas fait en direction de l’Esprit. L’élément principal de la réforme n’est pas né de la sagesse humaine ; il ne puise pas sa vie dans des organisations humaines ; c’est plutôt l’écroulement des éléments matériels qui se détachent de la raison, la retraduction de la loi dans sa langue originelle – l’Entendement, et l’unité finale entre l’homme et Dieu. » (p. 1)

Lorsque notre perception passe de l’obscurité à la lumière, nous devenons l’avant-garde du progrès humain, aidant le monde à avancer, non pas vers la gauche ou vers la droite, mais vers le haut, avec joie et confiance.

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