Quand j’avais cinq ans, mon frère et moi sommes tombés malades et le médecin que mes parents ont consulté a dit que nous devions nous faire enlever les amygdales. Ma mère nous emmenait régulièrement à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, mais mon père n’était pas scientiste chrétien, aussi ont-ils décidé de faire procéder à l’intervention chirurgicale.
Quand je me suis réveillée après l’opération, j’avais tellement mal que je me suis évanouie. A compter de ce moment, ma mère a décidé qu’elle s’en remettrait désormais à la Science Chrétienne pour ce qui concernait notre santé.
Deux jours après notre retour de l’hôpital, la douleur de l’opération avait disparu, mais j’ai attrapé les oreillons. Ma mère s’est mise à prier, mais elle se sentait dépassée par la situation. Mon frère venait juste de boire dans mon verre, et elle craignait qu’il ne contracte lui aussi la maladie.
C’est à ce moment-là que le téléphone a sonné. C’était ma monitrice de l’école du dimanche. Cette dame bienveillante était aussi praticienne de la Science Chrétienne. Elle appelait parce que cela faisait un moment que nous ne venions pas le dimanche, et elle voulait s’assurer que tout allait bien.
Ma mère a fondu en larmes et elle lui a raconté toute la triste histoire : mon frère et moi avions été opérés, j’avais attrapé les oreillons, et elle craignait que mon frère ne les attrape à son tour.
Cette gentille dame a écouté tout ce qu’a dit ma mère avec une pensée remplie de vérité spirituelle. Elle lui a assuré que je n’avais pas les oreillons et que mon frère n’allait pas les attraper. C’était exactement ce que ma mère avait besoin d’entendre. Elle s’était sentie assaillie, comme si la maladie était un pouvoir et que nous étions attaqués. Mais la déclaration pleine de calme, de confiance et d’amour de ma monitrice a éveillé ma mère au fait que Dieu est le seul pouvoir, et qu’Il ne frappe certainement pas de maladie des enfants innocents, ni qui que ce soit d’autre.
Et cela a mis fin au problème. J’ai été guérie immédiatement et mon frère n’a jamais attrapé les oreillons.
Je suis très reconnaissante de cette guérison qui a introduit la pratique de la Science Chrétienne dans notre foyer. Etre témoin de cette guérison instantanée a donné à ma mère l’assurance nécessaire pour confier ses enfants à Dieu.
Par la suite, chaque fois que j’étais malade, je trouvais toujours une aide immédiate. Si je disais à ma mère que je ne me sentais pas bien, elle restait calme et silencieuse, me bordait bien au chaud et partageait avec moi des vérités réconfortantes à propos de Dieu. Elle expliquait des choses simples qu’un enfant pouvait comprendre, comme le fait que Dieu est bon et ne peut rien créer de mauvais. Et que s’Il ne pouvait rien créer de mauvais, alors je ne pouvais pas en souffrir. Les mots étaient à chaque fois différents, mais toujours simples et adaptés à la situation. Des années plus tard, elle m’a révélé qu’elle demandait simplement à Dieu quoi dire, et que les idées affluaient. Je me souviens de ces idées qui étaient comme de l’eau fraîche au milieu d’un désert brûlant. Le soulagement était toujours immédiat.
J’ai acquis, grâce à ces guérisons, une confiance en Dieu et en Son amour guérisseur qui a perduré au cours de ma vie d’adulte ; cette confiance a généré plus de guérisons que je ne saurais en compter. De tout cela, je suis très reconnaissante.
Christianne Foster Lupher
Austin, Texas, Etats-Unis
