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Pourquoi j’écris pour les périodiques de la Science Chrétienne

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 8 septembre 2025


Quand j’étais enfant, le courrier postal était le seul moyen de communication, et aller à la boîte aux lettres chaque jour était une expérience particulièrement excitante. Allait-on y trouver une lettre ou un colis envoyé par un grand-parent, une carte postale venant d’un ami en voyage, un magazine, un faire-part, ou le gadget qu’on avait commandé quelques semaines plus tôt ? Chaque jour le courrier était un mystère, et on l’attendait avec impatience.

Bien sûr, les nouvelles n’étaient pas toujours bonnes. Parfois, la boîte aux lettres contenait des factures ou des avis inattendus, de mauvaises nouvelles de proches et, dans mon cas, des articles que j’avais proposés à la Société d’édition de la Science Chrétienne et qui m’avaient été retournés. En fait, il y a eu 17 refus avant que mon nom apparaisse sur un témoignage de guérison. Ces allers-retours à la boîte aux lettres n’étaient pas si heureux ! Et il a fallu attendre encore deux ans avant que mon premier article ne soit publié.

Qu’est-ce qui m’a poussé à persévérer malgré les 17 refus ? C’est cet énoncé de la fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy : « Si mes propres élèves ne peuvent trouver le temps d’écrire à Dieu, je serai encline – lorsqu’ils m’adresseront des lettres – à les Lui transmettre, puisqu’Il est notre commun Père, et je le ferai par la voie du Christian Science Journal ; ils rempliront ainsi leur obligation morale de fournir quelques écrits destinés à l’organe de notre église. Il me semble que s’ils considéraient la tâche universelle que l’Amour divin nous a confiée en faveur du genre humain qui souffre, ils apporteraient une contribution plus fréquente aux pages de ce rapide véhicule de la pensée scientifique, car il atteint un très grand nombre de lecteurs sincères et de chercheurs de la Vérité. » (Ecrits divers 1883–1896, p. 155–156)

Je me suis imaginée vivre à l’époque de Mary Baker Eddy, désireuse de lui écrire au sujet de mes difficultés, de mes expériences et de mes guérisons, et de lui rendre compte des résultats de la Science Chrétienne au sein de ma localité. En lisant cet énoncé, j’ai réalisé qu’elle aurait simplement transmis ma correspondance aux rédacteurs des périodiques. C’est alors que j’ai compris que je pouvais transmettre moi-même ma correspondance aux rédacteurs, et que j’avais l’obligation morale de le faire.

Malgré les refus, j’ai réalisé quelque chose qui m’a donné de l’espoir et le sentiment de servir la Cause de la Science Chrétienne. C’est ceci : l’acte d’écrire – de raisonner de manière scientifique et chrétienne, puis de coucher sur le papier les idées spirituelles qui me venaient – me permettait de rester attentive, en prière, aux besoins du monde et de contribuer à y répondre en élevant et en guérissant d’abord ma pensée. En essayant de partager mon expérience et mon inspiration par le biais de l’écriture, j’ai renforcé ma compréhension spirituelle, qui s’étend naturellement au-delà de ma propre expérience jusqu’aux penseurs du monde entier. En apprenant cette leçon, j’ai compris que non seulement j’étais bénie, mais l’humanité aussi, simplement par la pensée consacrée, grâce à la prière, à un besoin ou à une idée. Et cette bénédiction, ai-je réalisé, s’étend à l’humanité, que mes mots soient un jour publiés ou non.

En prêtant plus d’attention à la dernière partie de l’énoncé de Mary Baker Eddy cité ci-dessus, nous voyons que l’Amour divin nous a confié la mission universelle de bénir et de guérir, et nos écrits sont un moyen d’y parvenir. Chacune des publications de la Science Chrétienne est un « rapide véhicule de la pensée scientifique » qui atteint les « lecteurs sincères » et les « chercheurs de la Vérité ». Cela signifie que l’écriture ne se limite pas à nos expériences ou à nos pensées, mais qu’elle peut s’appuyer sur le fait de répondre aux besoins de l’humanité.

La question est donc : quels sont ces besoins aujourd’hui, et comment chacun de nous peut-il apporter à l’humanité, en écrivant pour les périodiques, les réponses spirituelles et scientifiques qu’elle recherche ?

Dix-sept retours font pâle figure face à cette question, n’est-ce pas ? La persévérance et l’humilité triomphent lorsque nous sommes prêts à mettre de côté notre ego personnel face à notre profond désir de bénir toute l’humanité. Ecrits Divers déclare : « Un peu plus de grâce, un mobile purifié, quelques vérités tendrement énoncées, un cœur adouci, un caractère maîtrisé, une vie consacrée rétabliraient l’action normale du mécanisme mental, et rendraient manifeste le mouvement du corps et de l’âme en harmonie avec Dieu. » (p. 354)

Ecrire exige beaucoup de grâce et développe beaucoup de grâce Cela purifie nos motivations et nous apprend à ne pas écrire au-delà de notre expérience et de notre démonstration de la vérité. Entrer en relation avec l’humanité, avec un cœur et un ton adoucis, ouvre le cœur de chaque personne amenée à lire l’article que l’on a écrit. Souvent, la guérison est au rendez-vous. Et cela rétablit « l’action normale du mécanisme mental », et rend « manifeste le mouvement du corps et de l’âme en harmonie avec Dieu ». Soutenir son article par la prière, qu’il vienne d’être envoyé à la rédaction ou qu’il soit déjà publié, conduit naturellement à des témoignages de guérison.

N’est-ce pas là la véritable motivation pour écrire ? Aider chacun à voir et à ressentir l’ajustement que cette action scientifique juste apporte ? Restaurer la pensée – la faire passer d’une pensée basée sur la matière à une compréhension basée sur l’Esprit ? Guérir le corps, le cœur, l’entendement, tout mettre en harmonie avec Dieu, le bien ? Si, c’est le cas ! Et nous en sommes tous capables grâce à notre raisonnement spirituel, que nous partageons à notre tour dans nos écrits.

Dieu donne à chacun de nous sa voix, son ton et son expression propres. Et même si nous avons reçu une centaine de réponses négatives avant  de voir publié notre premier article, cela vaut la peine de remplir notre « obligation morale de fournir quelques écrits destinés à l’organe de notre église ». Cela nous bénit, cela bénit notre église, cela bénit le monde.

Jésus a dit : « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez et dites : le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10:6-8)

Nous avons tous reçu gratuitement. Nous pouvons tous donner gratuitement !

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