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Le royaume qui est en nous

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 4 septembre 2025


J’ai souvent entendu dire que la Science Chrétienne est un « travail intérieur ». C’est là une façon de comprendre ces paroles inestimables de Jésus : « Le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21) La mise en pratique de la Science Chrétienne commence par la compréhension de l’impact de nos pensées sur notre vie, et par une pratique de la prière qui oriente constamment nos pensées vers Dieu et Sa création. La Science Chrétienne élève spirituellement nos pensées et met en lumière le royaume de Dieu en nous, dans notre conscience.

Cette façon de penser nous transforme, car la Vérité divine nous transforme et nous élève tout à la fois. Elle nous transforme en nous élevant au-dessus de l’ordinaire vers l’extraordinaire : le divin. La Vérité est Dieu, elle est céleste et nous renouvelle.

Dans la pratique de la Science Chrétienne, notre principal patient est, sans exception, nous-même. Peu importe ce qui réclame notre attention, c’est dans notre propre pensée, et non dans celle des autres, que nous devons y faire face. Aussi réel ou exigeant qu’un défi puisse paraître, nous n’avons jamais affaire à quelque chose ou à quelqu’un qui soit « à l’extérieur » de nous-mêmes. Il est toujours nécessaire d’aborder les problèmes dans notre propre pensée, en discernant le royaume qui se trouve au-dedans de nous. C’est là que nous trouvons Dieu, et c’est là que nous trouvons la guérison.

Pendant quelques années, j’avais un gros grain de beauté sur le côté du visage, et il continuait de grossir, même s’il était invisible aux autres car mes cheveux le couvraient. Mais je n’étais pas arrivée à résoudre ce problème ; il me semblait que je ne savais pas comment l’aborder par la prière. Puis, une personne qui avait le même problème a fait part de sa grande peur à ce sujet, ce qui m’a donné le coup de pouce mental dont j’avais besoin.

Deux choses me sont venues à l’esprit. Premièrement, j’ai été frappée par le fait que le véritable emplacement de ce grain de beauté se trouvait dans ma pensée, et non dans mon corps. Tout ce que nous vivons est dans notre pensée et nulle part ailleurs, même l’univers et le monde qui nous entoure ! Je n’avais à gérer que la pensée. La pensée n’est pas dans le corps ; le corps est dans la pensée.

Puis, je suis tombée sur cet énoncé de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne : « Un peu plus de grâce, un mobile purifié, quelques vérités tendrement énoncées, un cœur adouci, un caractère maîtrisé, une vie consacrée rétabliraient l’action normale du mécanisme mental, et rendraient manifeste le mouvement du corps et de l’âme en harmonie avec Dieu. » (Ecrits divers 1883–1896, p. 354) J’ai compris que je devais laisser cet adoucissement spirituel toucher ma pensée et me rendre davantage bienveillante – plus aimante et plus patiente.

Cela a élevé ma pensée et, en quelques jours, le grain de beauté a commencé à se désagréger et se détacher de ma peau. L’endroit où il se trouvait est rapidement devenu net, et il l’est resté.

De tous temps, les hommes et les femmes ont recherché ce monde fait d’Esprit et de Vérité – le royaume de Dieu. Certains l’ont trouvé ; beaucoup ont été touchés par lui ; mais c’est Christ Jésus qui a projeté sur lui une lumière éclatante. Ses enseignements et ses œuvres de guérison ont ouvert la voie pour que l’humanité comprenne la nature glorieuse du royaume de Dieu et démontre ici et maintenant son caractère pratique.

Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy donne le sens spirituel de la Prière du Seigneur, notamment la phrase « Que ton règne vienne », qui se traduit par « Ton règne est venu ; Tu es toujours présent » (p. 16).

Comme toute découverte, par exemple les voyages dans l’espace, l’exploration des grands fonds marins ou les merveilles du monde microscopique, les découvertes spirituelles révèlent quelque chose qui est déjà là, attendant juste d’être découvert par celui qui cherche. Nous ne devrions jamais cesser de chercher. L’explorateur spirituel s’aventure là où peu sont allés auparavant, et les années qui passent ne lui sont pas défavorables, car l’aventure est aussi éternelle que la Vie elle-même – que Dieu.

Ce merveilleux monde de l’Esprit et de la Vérité divine, un monde nouveau bien qu’ancien, n’est trouvé ni dans le terrestre ni dans l’extraterrestre. On le trouve là où Jésus nous a dit qu’il était : dans la conscience. Jésus comprenait si bien ce royaume qu’il était capable de produire de la nourriture en abondance pour des foules, de rétablir la santé des malades et de ceux qui souffraient, et de réformer les pécheurs. Il demeurait intouché par les évènements extérieurs et suprêmement conscient du royaume des cieux en l’homme.

Alors que Moïse s’émerveillait à la vue d’un buisson qui brûlait sans se consumer, il a entendu une voix qui lui disait : « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » (Exode 3:5) Cette voix ne lui parlait pas de l’extérieur, mais de l’intérieur de lui-même. Et Moïse a obéi à cet ordre. Il a abandonné ses idées préconçues, toutes les croyances et les sentiments auxquels il aurait pu être attaché, et il s’est fermement ancré dans son unité avec l’Entendement divin, Dieu. Il a trouvé le royaume au-dedans de lui, et il a entendu la voix divine lui dire : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. » (Exode 3:14)

Moïse n’a pas eu besoin de chercher plus loin. Il avait été conduit à un moment sacré dans son développement spirituel, où le royaume a été révélé à sa pensée réceptive et, par l’obéissance à la direction divine, il a été capable de conduire les Israélites vers la liberté.

Le chemin vers le bonheur véritable et complet, le bien-être et l’abondance, se trouve à l’intérieur de nous. Ces bienfaits infinis nous appartiennent déjà de droit, puisque nous sommes des enfants de Dieu. En tant que représentations complètes de Dieu, l’Entendement, nous incluons tous le bien qui s’exprime sous la forme de la santé, du foyer, de la famille, des amis, de l’emploi, etc. La substance de ces bienfaits n’est pas « extérieure » à nous, mais elle est en nous, déjà là, dans notre conscience.

Si nous comprenons que ce que nous avons dans le royaume est réel et que Dieu nous le révèle directement et pour toujours, nous ne le perdrons jamais. En revanche, nous perdrons la peur de le perdre. Rien de réel ni de bon ne peut être perdu, même un instant, une fois qu’on l’a trouvé à l’intérieur de soi.

Quel soulagement de savoir que notre santé ne peut être perdue car elle n’est pas « extérieure » à nous, qu’elle n’est pas logée dans un corps physique. Quelle merveille de savoir que l’amour de nos enfants, de nos amis, de notre mari ou de notre femme n’est pas « à l’extérieur » de nous, dans une personnalité humaine, mais en sécurité dans le royaume intérieur, en Dieu. Savoir cela non seulement nous soulage de la peur, mais cela libère aussi les autres, et nous les aiderons à voir et à savoir que les idées de l’Entendement, pleines d’amour, sont constamment présentes, et qu’elles remplissent notre vie.

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