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Ce que la parabole du fils prodigue signifie pour moi

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 août 2025


Un matin, lorsque j’ai commencé à lire la Leçon biblique hebdomadaire que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, elle contenait la parabole du fils prodigue (voir Luc 15:11-24). Au début, j’ai pensé sauter cette partie, car je connaissais déjà très bien cette histoire. Et puis, une seconde pensée m’est venue : non, lis-la, mais cherche une inspiration nouvelle.

J’ai donc commencé à lire, et bientôt cette phrase a retenu mon attention : le jeune homme « partit pour un pays éloigné ». Cela se produit, dans le récit, au moment où il vient de ramasser son héritage et où il quitte son père et sa maison pour trouver ce qui sera pour lui, du moins le croit-il apparemment, une vie meilleure.

On commence généralement un voyage en partant de son foyer, dont Mary Baker Eddy écrit qu’il est « le lieu le plus cher de la terre », et qu’il devrait être « le centre, mais non la limite, des affections » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 58). Partir en voyage n’est donc pas forcément une mauvaise chose, surtout quand on peut en tirer une leçon. Et quand le voyage se termine, nous pouvons rentrer chez nous, là où tant de choses que nous aimons et dont nous avons besoin nous attendent.

C’est la conclusion à laquelle le fils prodigue est finalement parvenu, après avoir dépensé tout ce qu’il avait « en vivant dans la débauche ». C’est au point le plus bas de sa vie qu’il a réalisé que tous ses besoins humains – la nourriture, le vêtement, la protection et, surtout, un père aimant – étaient présents chez lui. Il a donc naturellement voulu y retourner.

Etait-ce mal de sa part d’avoir entrepris ce premier voyage vers « un pays éloigné » ? Eh bien, dans ce cas précis, le fils a appris une précieuse leçon. Par exemple, il a découvert qu’une vie de débauche était finalement insatisfaisante et n’était pas viable. Ce voyage l’a aidé à comprendre que le bonheur et la satisfaction qu’il pensait trouver ailleurs étaient en fait présents chez lui.

A une époque, lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’ai quitté mon foyer, et mon mari. J’étais attirée par la quête de quelque chose de « mieux ». Mais ensuite, j’ai rapidement compris que j’avais été trompée. Non seulement j’étais loin de chez moi, mais j’étais malheureuse et privée de ce que je désirais vraiment : l’amour, la sécurité et le confort.

Comment en étais-je arrivée là ? Durant toute mon enfance et mon adolescence, j’avais aimé Dieu et la Science Chrétienne. Mais mes pensées et mes actions étaient désormais à ce point si éloignées de celles de mes jeunes années que je me reconnaissais à peine. Il semblait qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible, pas de retour à la maison. Malgré cela, je savais que Dieu est Amour et que, par conséquent, Il m’aimait. Il me suffisait de me remémorer les nombreuses guérisons que j’avais obtenues grâce à ma pratique de la Science Chrétienne pour confirmer ce fait.

Mes prières, durant cette période, se résumaient principalement à une écoute humble et silencieuse. Un jour, en feuilletant l’Hymnaire de la Science Chrétienne, je suis tombée sur un cantique qui commence ainsi :

 

Donne, ô mon Dieu, le cœur qui Te comprend,

Pour que j’apprenne à me connaître en Toi,

A fuir le mal, croire au bien seulement,

Me libérant du péché, de sa loi. 

(James J. Rome, n° 69, trad. © CSBD)

 

A ce moment-là, je me suis tournée vers Dieu avec les larmes d’une repentance sincère.

Ce qui m’est venu ensuite à la pensée, c’était de lire le chapitre intitulé « Le mariage » dans Science et Santé. Ce faisant, une phrase m’a particulièrement marquée : « Les rafales hivernales de la terre peuvent déraciner les fleurs de l’affection et les éparpiller aux vents ; mais cette rupture des liens de la chair sert à rattacher plus étroitement la pensée à Dieu, car l’Amour soutient le cœur qui lutte jusqu’à ce qu’il cesse de soupirer après le monde et commence à déployer ses ailes pour prendre son vol vers le ciel. » (p. 57)

Waouh ! J’avais l’impression que ce texte avait été écrit spécialement pour moi. Mes prières durant les semaines suivantes ne portaient pas sur la façon dont j’allais remédier au désordre que je semblais avoir créé, mais sur le fait de me sentir plus proche de Dieu. Pour y parvenir, j’ai dû faire taire les pensées de propre condamnation, m’abstenir d’esquisser des solutions et, à l’inverse, m’identifier constamment à l’enfant innocent et sans péché de la création de Dieu, en sachant avec confiance que la voie à suivre me serait désignée.

Quand j’ai été de retour chez moi, j’ai mieux compris non seulement ma véritable identité d’enfant de Dieu, mais aussi que mon Père-Mère Dieu m’aimait infiniment. Je n’avais pas besoin d’être réhabilitée dans mon statut de fille bien-aimée, car Dieu ne m’avait jamais connue ni vue autrement. Rapidement, la communication a été rétablie avec mon mari, qui était bienveillant. J’ai été reconnaissante d’apprendre que lui aussi avait prié avec les mêmes idées qui m’avaient inspirée. Peu de temps après, nous étions à nouveau unis comme auparavant.

En relisant l’histoire du fils prodigue aujourd’hui, une quarantaine d’années plus tard, je me suis demandé comment cette parabole familière s’était appliquée à ma vie depuis cette expérience. J’ai réalisé qu’il y a encore eu des moments où j’ai entrepris des voyages mentaux difficiles, me disant par exemple : « J’ai mal au dos », « Mon compte en banque est au plus bas » ou « Je m’ennuie dans la vie ». Certaines fois, j’ai été plus prompte à retourner dans mon « foyer » que d’autres, mais dans tous les cas, j’ai compris que de telles pensées ne conduisent jamais à reconnaître ou à démontrer mon identité spirituelle intacte en tant que création de Dieu, l’Esprit.

C’est ainsi que, la vérité continuant à poindre dans ma conscience, je sais que mon foyer est là où Dieu est – là où j’ai déjà tout ce dont j’ai besoin pour mener une vie saine et heureuse.

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