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La bonté au-delà de toute mesure

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2025

Paru d'abord sur notre site le 21 avril 2025.


Combien de fois nous retrouvons-nous à compter, mesurer et calculer pour répondre à une question, résoudre un problème ou décrire une situation ? Les nombres imprègnent de nombreuses facettes de notre vie, depuis l’évaluation de la santé personnelle jusqu’à la mesure du temps ou de la quantité d’argent dont nous disposons, en passant par l’état du climat, pour n’en citer que quelques-unes.

Il y a plus de 100 ans, la fondatrice de ce magazine, Mary Baker Eddy, mettait pourtant en garde les lecteurs contre les inconvénients de certains types d’utilisation de données. Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, elle écrivait : « S’il ne commettait pas l’erreur de mesurer et de limiter tout ce qui est bon et beau, l’homme vivrait plus de soixante-dix ans tout en conservant sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 246)

Ce passage souligne le problème consistant à se fier aux nombres pour mesurer nos perspectives : les nombres représentent souvent une limitation et conduisent à un sentiment limité de bonté, de vie, de santé, de ressources, et même de beauté. Ainsi, au lieu de nous concentrer sur des mesures matérielles, nous pouvons nous tourner vers la compréhension de Dieu en tant que Principe divin pour renforcer notre conviction que la beauté et la bonté existent au-delà de toute mesure.

En adoptant ce point de vue, nous pouvons percevoir les nombres de manière spirituelle, sans aucune conséquence limitative. « Les idées spirituelles, comme les nombres et les notes, partent du Principe et n’admettent aucune croyance matérialiste », déclare Science et Santé (p. 298). Séparer le concept spirituel des nombres d'avec les croyances matérielles qui y sont associées peut nous libérer des attentes négatives attachées à l’utilisation des nombres dans de nombreuses situations.

Par exemple, mesurer des données personnelles telles que l’âge, le poids, la taille, la température, le rythme cardiaque, la tension artérielle, les calories, les heures de sommeil, etc., peut avoir pour effet de matérialiser notre conception de la vie et de façonner nos attentes en nous basant sur des conditions matérielles. En nous abstenant d’effectuer des mesures inutiles et en séparant la pensée des croyances associées à la mesure de ces variables, nous devenons libres de nous fier sans réserve à l’infinité du Principe divin, où les nombres ne représentent que des idées spirituelles, bonnes et belles, qui sont illimitées. Si nous réalisons que nous entretenons des perspectives craintives ou limitées en raison de certaines données, nous pouvons à l’inverse considérer la situation d’un point de vue métaphysique afin d’obtenir une perspective qui apporte une totale inspiration.

Plus de 140 années de témoignages de guérison parus dans les périodiques de la Science Chrétienne fournissent des milliers d’exemples de guérison par la Science Chrétienne de problèmes définis par des éléments issus de données personnelles. Guérison de l’hypoglycémie, de l’hypertension artérielle, d’un rythme cardiaque irrégulier, du surpoids, de l’insuffisance pondérale, du manque de sommeil, des maladies liées à l’âge – toutes ces guérisons vérifiées démontrent la liberté que l’on obtient en refusant d’accepter les prédictions basées sur certains chiffres et certaines mesures, et en acceptant à leur place les faits spirituels du Principe infini, Dieu, le bien.

Plutôt que de nous fier à des chiffres pour évaluer notre santé – physique, financière, mentale, sociale – nous pouvons rechercher une approche spirituelle pour connaître notre identité véritable. Une prémisse fondamentale de la pensée basée sur l’Esprit est résumée dans ces deux phrases de Science et Santé : « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » (p. 468)

Raisonner en partant de cette base exclut la possibilité que des mesures basées sur la matière aient le pouvoir de nous dicter notre vie. Voir au-delà du témoignage des sens matériels, de manière métaphysique, en nous rapprochant de Dieu, l’Entendement infini, et en nous comprenant nous-mêmes comme l’expression infinie de Dieu, efface doucement ce que nous pensions être si vrai et si effrayant. Cela remplace les prédictions négatives et limitatives, et nous assure que nous sommes vraiment des enfants de Dieu bénis, entièrement spirituels, complets et en pleine santé.

Ancrer nos attentes dans les concepts spirituels d’infini, de totalité, d’unicité et d’éternité ouvre la pensée aux possibilités illimitées du bien, plutôt qu’aux restrictions liées à la finitude et au manque. L’infini et la totalité décrivent Dieu. L’unité et l’éternité définissent notre relation à Dieu. Nous avons un seul Dieu, un seul Christ – la véritable idée de Dieu – et la conséquence de cette unité est que Dieu et le reflet de Dieu, l’homme, sont tout ce qui existe, de toute éternité. Dans un univers basé sur l’Esprit, il n’y a pas de division, de dualité, de pluralité ou de limitation. Seuls existent l’infini et l’unicité entre Dieu et l’homme.

J’ai pris conscience de cette situation un soir où je mettais de la confiture en pots. Par inadvertance, j’ai versé de l’eau bouillante sur ma main. J’avais fait la même chose quelques années auparavant et au cours de cette expérience, j’avais prié avec ferveur et la douleur avait disparu. Cependant, de grosses ampoules s’étaient développées sur ma main et avaient mis plusieurs jours à disparaître. J’ai eu le sentiment d’avoir tiré de nombreux enseignements de cette expérience. Ainsi, lorsque cela s’est produit à nouveau, j’ai immédiatement tourné mes pensées vers Dieu.

Cette fois-ci, il m’est venu à l’esprit que si j’avais versé sur ma main de l’eau que je croyais être à seulement 27°C, je ne m’attendrais pas à ressentir autre chose que de la douceur. C’était ma croyance au fait que l’eau à 90 °C provoquerait de la douleur qui était le problème. Alors que je priais pour comprendre que rien d’autre que l’harmonie ne s’était produite en réalité – car la douleur et le mal ne font pas partie de la totalité et de l’invariabilité de la bonté de Dieu – la souffrance s’est arrêtée et j’ai poursuivi mon activité. Il n’y avait aucune marque sur ma main et aucune trace de brûlure ne s’est développée.

Cet exemple de raisonnement, partant d’une base métaphysique, a annulé la prédiction selon laquelle une eau à une température particulièrement chaude engendrerait souffrance et mal. Cela a illustré la véracité du passage suivant de Science et Santé : « La croyance à une base matérielle, d’où peut se déduire toute rationalité, cède lentement à l’idée d’une base métaphysique et se détourne de la matière vers l’Entendement comme cause de tout effet. » (p. 268)

Les nombres ne sont pas une cause. Ce ne sont pas non plus des indicateurs qui pointent vers d’autres prétendues causes. Les croyances matérielles, souvent associées à certains nombres, sont entièrement distinctes des faits relatifs à un univers spirituel, créé et maintenu par l’Entendement divin, qui est la seule cause et le seul créateur. Rien n’est jamais trop petit, trop grand, trop chaud, trop froid, trop tôt, trop tard, trop lent, trop rapide, trop loin, trop haut dans le royaume des cieux, dans ce lieu que Christ Jésus nous demande de chercher en premier (voir Matthieu 6:31–33).

Vus sous leur lumière spirituelle, les nombres représentent des concepts à utiliser avec sagesse et maîtrise. En plus de leurs innombrables utilisations pratiques, les mathématiques offrent de merveilleux aperçus de la nature éternelle de l’univers spirituel. C’est lorsque nous sommes tentés de penser que les nombres peuvent nous dire quelque chose sur notre santé, notre richesse ou nos perspectives d’avenir individuelles et collectives que nous devons être vigilants.

Par exemple, la prise en compte de nos finances – combien d’argent nous gagnons, combien d’argent nous possédons, de combien d’argent nous avons besoin, combien d’argent nous avons perdu – occupe, à différents moments, une place énorme dans la pensée de beaucoup de gens. Dans le passage mentionné ci-dessus de l’Evangile selon Matthieu, Christ Jésus nous demande de tourner nos pensées vers le ciel, vers la conscience de Dieu, et de les y maintenir. Nous pouvons alors savoir avec confiance que nos besoins seront satisfaits d’une manière que nous n’aurions jamais pu imaginer.

Les périodiques de la Science Chrétienne contiennent des milliers de témoignages de personnes du monde entier qui ont surmonté, par la prière, des problèmes liés à l’insécurité économique, notamment des guérisons de la pauvreté, de faillites de leurs entreprises et du manque d’emploi. De bien des manières, les scientistes chrétiens ont renversé des prévisions économiques désastreuses pour démontrer leur domination sur les limitations matérielles et trouver une paix et une sécurité durables.

Dans ma propre expérience, notre famille a pu faire face à ses obligations financières lorsque nous avions trois jeunes enfants et que mon mari faisait des études supérieures. Nos besoins ont été satisfaits de manière souvent inattendue, en affirmant la totalité et la permanence de l’Amour divin dans nos prières quotidiennes. En temps voulu, mon mari et moi avons trouvé sur le même campus des emplois qui nous ont bénis, nous et notre famille, pendant de nombreuses années.

Nous pouvons acquérir un sentiment de domination et de paix face aux prédictions humaines effrayantes lorsque nous prions avec humilité pour voir et ressentir l’infinité, la totalité, la toute-présence et la nature éternellement bonne de Dieu, le Principe divin, l’Amour. Cette domination ne signifie pas que nous sommes libres d’ignorer volontairement un compte courant vide, un réservoir d’essence vide ou une journée extrêmement chaude, par exemple, et d’espérer naïvement que les choses se passeront bien. Nous remplissons nos obligations et nous vivons paisiblement et joyeusement en priant quotidiennement pour comprendre la nature de la réalité spirituelle.

Que les prétentions d'inharmonie concernent notre corps humain, le corps de nos églises ou le corps mondial de l’humanité, nous pouvons démontrer notre domination face à des statistiques déprimantes ou effrayantes grâce à la prière et à l’inspiration. En obéissant au Premier Commandement, qui est d’avoir un seul Dieu, un seul Entendement, et en refusant de croire en tout autre pouvoir, nous demeurons conscients de notre unité avec Dieu et du fait que nous vivons dans le royaume des cieux.

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