Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Entendre Dieu dans le calme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2025

Paru d'abord sur notre site le 10 mars 2025.


Face à un problème, on a parfois l’impression que nos pensées se bousculent entre les pourquoi, les quand et les où, jusqu’à ébaucher une solution et la manière de la mettre en œuvre. Bien souvent, les conversations et les émotions tournent et tournent dans notre tête jusqu’à ce que nous nous sentions épuisés. Mais c’est aussi souvent à ce moment-là que se produit une prise de conscience : on comprend le besoin de se calmer et de prier pour écouter ce que Dieu dit.

Christ Jésus enseigna à ses disciples comment procéder. Il déclara : « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6:6) Cette chambre est l’endroit où communier avec Dieu, le bien. C’est un lieu mental et spirituel où la clameur et l’agitation de la vie sont réduites au silence, ne serait-ce que quelques instants, où l’on ressent la présence de Dieu et où l’on entend Sa voix. Même si l’on demeure physiquement actif, on est mentalement paisible, divinement à l’écoute, spirituellement alerte. Cette chambre spirituelle est un abri sacré où l’on communie avec Dieu, comme le fit Jacob : face à face (voir Genèse 32:24-30).

Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, explique : « La chambre symbolise le sanctuaire de l’Esprit… » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 15)

Dans ce sanctuaire, il n’est pas question de répéter des prières toutes faites, de lire sans réfléchir ou de consommer distraitement des podcasts ou des vidéos sur la spiritualité. Il s’agit d’une activité mentale juste, qui consiste à raisonner en se basant sur les lois de Dieu. On peut commencer par affirmer un fait spirituel, tel que « Dieu est amour » (I Jean 4:8), puis continuer de raisonner ainsi : « Puisque Dieu est Amour, Il soutient et entoure chacun de Ses enfants et prend soin d’eux, y compris moi-même. Comme l’amour est la nature même de Dieu, telle est aussi ma nature, car je suis Son image et Sa ressemblance. En tant que reflet de Dieu, l’Esprit, je suis spirituelle, gouvernée par Dieu et dotée des qualités de la perfection, de la plénitude et de la liberté. Ni maladie, ni colère, ni haine, ni peur n’existent dans cette relation entre Dieu et Sa création spirituelle, car rien de tout cela ne fait partie de Lui. Dieu étant entièrement bon, Il n’inclut pas le mal, et si je vois ou ressens la présence du mal, je peux savoir que cela ne vient pas de Dieu, le bien. La réalité est l’exact opposé de la croyance au mal, et parce que je suis l’enfant de Dieu, tout est bien, tout est parfait ».

Cette sorte d’activité mentale, qui est différente selon les individus car chacun de nous communie avec Dieu à sa propre façon, peut commencer avec l’intuition spirituelle qui nous est à tous naturelle et qui est active dans notre conscience. Cette communion ouvre les portes de la prison de la maladie et du désespoir, et guérit les coeurs en nous permettant d’entendre les douces paroles que Dieu nous adresse, peut-être même un message surprenant. Nous sommes entrés dans les hautes sphères de la pensée, à l’abri des agressions du monde.

Mary Baker Eddy note plus loin dans le même paragraphe que, dans notre chambre spirituelle, ce lieu où est pratiquée une activité mentale juste, la prière, nous devons fermer notre pensée au désordre lié aux problèmes rencontrés, et l’ouvrir uniquement pour avoir « audience de l’Esprit », Dieu. Mais comment y parvenir ?

Au fur et à mesure que l’on apprend et que l’on comprend davantage la toute-puissance et la toute-présence de Dieu, la pensée s’ouvre naturellement pour être réceptive à l’Esprit qui ordonne, rassure et éclaire. Nous entendons les promesses et les directives de l’Esprit et, surtout, nous éprouvons le désir non seulement de réaliser ses objectifs, mais nous sommes mieux à même de les accomplir. En tant qu’enfant de Dieu, le summum de Sa création, chacun de nous est aimant, capable, éternel, spirituellement éveillé et, grâce à une activité mentale juste, divinement capable de rejeter toute croyance selon laquelle le mal pourrait discréditer la place que nous occupons et affaiblir notre union avec Dieu, le bien.

Un hiver, mon mari et moi étions assis autour d’un bon feu avec notre fille et son mari, et nous nous relayions pour prendre leur fille dans nos bras et veiller sur elle. Cette petite enfant se sentait mal et nous restions près d’elle tout en priant.

En contemplant la scène, j’ai réalisé que ni le doute ni l’incrédulité ne pouvaient empêcher le pouvoir de Dieu de briller et de restaurer la santé de ce petit être. J’ai aussi pris conscience du fait qu’aucune pensée de crainte, venant des parents, des grands-parents ou du monde en général, ne pouvait la rendre malade ou la troubler, et que son véritable Père-Mère, Dieu, l’Amour même, était directement responsable d’elle et la maintenait en bonne santé. En changeant ma pensée pour voir plutôt une maman sans crainte et un papa confiant, et en m’attendant au bien, je me suis sentie mentalement libérée.

A ce moment précis, ma fille m’a regardée avec étonnement, tandis que je prononçais tout haut ces paroles au sujet de la croyance à la maladie ou à la peur : « C’est terminé. Elle va bien. » A la suite de cette affirmation, la petite s’est levée, sans plus aucun symptôme, et elle s’est aussitôt mise à jouer comme si rien ne l’avait jamais privée de la joie que Dieu lui avait donnée. Nous avons tous ressenti et reconnu la présence divine. C’était un moment de révélation, où ma famille a pris conscience de la présence de Dieu démontrée par la guérison, tel que nous l’avions aussi vécu dans le passé.

L’explication pertinente de Mary Baker Eddy au sujet de notre chambre mentale ne s’arrête pas là. Voici la phrase complète : « La chambre symbolise le sanctuaire de l'Esprit, dont la porte se ferme au sens pécheur mais laisse entrer la Vérité, la Vie et l’Amour ». Notre activité mentale juste, notre communion avec Dieu, ouvre non seulement la porte du sanctuaire de l’Esprit, mais laisse entrer la Vérité, la Vie et l’Amour, c’est-à-dire Dieu, et notre pensée réceptive vit alors des moments de révélation.

Lynn G. Jackson
Invitée de la rédaction

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / novembre 2025

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.