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Guérison de l’anxiété

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2025

Paru d'abord sur notre site le 13 février 2025.


J’ai toujours placé la barre très haut et travaillé sans relâche pour atteindre mes objectifs. Aussi suis-je reconnaissante d’avoir pu réussir dans différentes activités, tant sur le plan professionnel que sportif et personnel. Mais ma satisfaction était souvent de courte durée et accompagnée du sentiment tenace de « ne pas être suffisamment bonne ».

Même si la Science Chrétienne m’a permis de mieux comprendre mon identité et de découvrir que je possédais les talents et les capacités que Dieu me donne en tant que Son reflet, je succombais parfois à la tentation de m’attribuer personnellement le mérite de mes réussites. En conséquence, je me mettais souvent la pression pour exceller, pour en faire plus, et régler personnellement les problèmes relationnels que je pouvais avoir avec les autres.

Cette pression m’a valu par moments d’avoir des angoisses. L’année dernière, en avril, alors que mon mari et moi-même nous préparions à nous rendre à l’étranger pour un mariage et un séjour très attendu en Terre Sainte, ces angoisses semblaient particulièrement violentes. Comme elles ne cédaient pas malgré mes prières, j’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander un traitement par la prière.

La praticienne et moi avons centré nos prières sur le fait que je n’avais pas un entendement personnel sujet à l’anxiété, mais que je reflétais « la pensée de Christ » (I Corinthiens 2:16) qui est paisible et imperturbable. J’ai prié sans relâche pour comprendre que j’exprimais cet unique Entendement infini, Dieu, et pour renoncer à un sens de moi personnel séparé de Dieu.

Mary Baker Eddy souligne l’importance de rejeter un concept matériel de soi-même : « Renoncer de soi-même à tout ce qui constitue un soi-disant homme matériel, et reconnaître son identité spirituelle en tant qu’enfant de Dieu et y atteindre, c’est la Science qui ouvre les écluses mêmes du ciel, d’où le bien afflue dans toutes les voies de l’être, purifiant les mortels de toute souillure, détruisant toute souffrance et démontrant l’image et la ressemblance véritables. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 185)

Les mots « démontrant l’image et la ressemblance véritables » ont retenu mon attention. J'ai donc trouvé la réponse à la question que se pose l’entendement mortel centré sur lui-même : « A quoi bon m’efforcer de réaliser de grandes choses, si c’est pour en attribuer toute la gloire à Dieu ? » Parce que nous avons été créés pour glorifier Dieu ! Voilà pourquoi nous sommes ici ! C’est la raison d’être éternelle de l’image et de la ressemblance de Dieu, qui apporte une satisfaction et une joie durables. Tout ce qui va à l’encontre de ce dessein – la recherche ou le désir d’une gloire personnelle, par exemple – affaiblit notre véritable raison d’être. Pourquoi voudrions-nous cela ?

Alors que je continuais de prier, aidé de la praticienne, j’ai réalisé qu’il me fallait mieux comprendre que l’homme ne possède pas deux vies ni deux identités, l’une divine et l’autre humaine. L’unique vie de l’homme est spirituelle, divine, maintenant même et à chaque instant. Un énoncé de notre Leader confirme que mon individualité est, en vérité, la manifestation de l’unique Dieu infini, l’Entendement : « L’unique Ego, l’unique Entendement ou Esprit appelé Dieu, est individualité infinie, qui donne toute forme, toute grâce, et reflète en l’homme et les choses individuels et spirituels la réalité et la divinité. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 281)

La praticienne et moi avons parlé de la nécessité d’attribuer à Dieu tous les actes de vie, c’est-à-dire de reconnaître que l’Entendement divin, et non l’entendement humain ou ego, est la source de toute activité juste. Je pouvais céder à l’omniprésence et à l’omnipotence de cet unique Entendement divin en détournant mes pensées du moi humain pour les orienter vers Dieu, et en suivant Ses directives. Je devais faire preuve d’une humilité et d’une discipline spirituelle constantes, en particulier lorsque les symptômes devenaient de plus en plus difficiles. J’avais du mal à dormir. Accomplir les tâches quotidiennes qu’il m’était nécessaire de réaliser était de plus en plus compliqué. Parfois, j’avais l’impression de vivre un cauchemar.

Un jour, alors que je chantais des cantiques de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, la phrase suivante, tirée du cantique 148, m’est venue à l’esprit : « Qui donc pourrait me nuire, Près de Toi, mon Berger ? » (Anna L. Waring, trad. © CSBD) Cela m’a frappée. Je me suis dit : « Ce beau cantique affirme que rien ne peut me nuire. Pourquoi ? Parce que mon Berger – Dieu, l’Amour omnipotent et toujours présent – est avec moi, ici et maintenant. »

J’ai pris la décision d’accepter ce fait spirituel. J’ai réfuté chaque mensonge du sens matériel qui cherchait à me faire admettre que je manquais de santé, de paix, d’autorité et de clarté de pensée, en comprenant l’irréalité et l’impuissance de ces mensonges. Je savais que mon Berger était avec moi et qu’Il me donnait la capacité d’accomplir ce travail. Je ressentais la force et la clarté spirituelles qui en découlaient.

La semaine suivante, lorsque nous sommes partis à l’étranger pour assister au mariage de notre ami, je suis restée fermement attachée à ces idées spirituelles. Un matin, une sorte d’apathie mentale m’a clouée au lit. Nous devions quitter l’hôtel avant midi et avions  plusieurs heures de route à faire pour nous rendre dans une autre ville. J’ai appelé la praticienne – c’était le milieu de la nuit pour elle. Après avoir affirmé que ma liberté était fondée sur Dieu et soutenue par Lui, elle m’a demandé de me lever, de commencer à faire mes valises et de la rappeler dix minutes plus tard. Je ne pensais pas pouvoir le faire. Mais j’avais fini par comprendre que l’obéissance à une certaine exigence - celle d’agir en fonction des vérités spirituelles que nous connaissons – joue un rôle essentiel dans nos progrès spirituels. Je me suis donc levée.

En m’appuyant sur la puissance et la grâce toujours présentes de l’Amour divin, j’ai fait ma valise. J’ai également réglé le minuteur de mon téléphone portable pour rappeler la praticienne dix minutes plus tard.

Juste avant que le minuteur ne sonne, un message clair et net m'est venu à l'esprit : l’entendement mortel imposait son concept d’identité personnelle « centrée sur Celia », et c’était cela le cauchemar. Je pouvais l’abandonner sur-le-champ ! Il s’agissait d’un message ange venant de Dieu, d’une exigence divine m’incitant à me réveiller du rêve des sens matériels, ou croyance à une identité séparée de Dieu.

Cela a été la fin du problème. J’ai su que j’étais guérie. Le misérable sentiment d’angoisse et d’impuissance s’est dissipé. J’ai retrouvé ma totale liberté mentale en l’espace de quelques jours, ce qui ne s’est jamais démenti jusqu’à ce jour.

La discipline spirituelle qui consiste à renoncer à un concept personnel d’identité à la lumière de ma vraie nature, en tant que ressemblance aimée de Dieu, exige une vigilance quotidienne. Mais ce travail s’accompagne de bienfaits : j’éprouve un plus grand sentiment de paix et d’autorité, accompagné de la joie de glorifier Dieu dans chacune de mes pensées et de mes activités. On ne saurait aspirer à un objectif plus désirable ni à un accomplissement plus élevé.

Celia Herron Waters
Bellevue, Washington, Etats-Unis

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