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Pour les jeunes

Apprendre que je désire pardonner

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 décembre 2024


Pendant longtemps, je n’ai pas cru dans le pardon. En fait, lorsque je pensais que quelqu’un m’avait fait du tort, je me sentais en droit de lui garder rancune jusqu’à ce que je sois prête à passer à autre chose. Et cela ne signifiait pas pardonner ; cela signifiait que je restais en colère jusqu’à ce que je n’en aie plus envie. Et puis, il y a environ deux ans, quelque chose a changé.

Pendant ma dernière année de lycée, j’avais hâte d’aller au bal de fin d’année. Une de mes amies m’a demandé si nous pouvions y aller ensemble, car aucune de nous n’avait de cavalier, et j’ai accepté.

A l’approche du bal, cependant, mon amie semblait moins enthousiaste. Lorsque nous en avons parlé, elle m’a dit qu’elle ne voulait plus aller au bal de fin d’année parce qu’elle devait se concentrer sur d’autres choses. J’étais déçue, mais je comprenais.

J’ai décidé que j’irais au bal de fin d’année avec d’autres amis, et j’attendais cela avec impatience. Mais lorsque j’ai acheté mon billet, la dame qui les vendait m’a révélé que mon amie allait au bal de fin d’année avec une autre personne. J’étais dévastée, mais plus que tout, je ne pouvais pas croire qu’elle m’avait menti. J’étais vraiment en colère.

Je me suis beaucoup amusée lors de ce bal, mais dans les mois qui ont suivi, j’ai éprouvé des vagues de ressentiment envers mon amie. Je lui en ai parlé et elle s’est excusée. Mais elle n’a pas voulu admettre qu’elle m’avait menti, et je n’ai pas pu passer outre tous les détails qui indiquaient qu’elle l’avait fait. Chaque fois que je pensais avoir surmonté le problème, la colère refaisait surface. Cette chose qui ressemblait à une trahison me pesait.

Un soir, j’ai fondu en larmes. J’ai réalisé que cette colère n’allait pas disparaître d’elle-même et que je devais y faire face. J’avais grandi en fréquentant l’école du dimanche de la Science Chrétienne, donc je savais que me tourner vers Dieu pourrait au moins m’apporter du réconfort. Mais, pendant longtemps, j’ai pensé que je pouvais me tourner vers Dieu uniquement pour certains problèmes – comme si certaines choses ne valaient pas la peine de prier parce que Dieu avait d’autres chats à fouetter.

Cette nuit-là, j’ai lu certains des écrits de Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, qui m’ont réconfortée. Voici les deux idées simples mais puissantes qui m’ont frappée : « La Vérité est le remède de Dieu contre l’erreur quelle qu’en soit la nature, et la Vérité ne détruit que ce qui n’est pas vrai. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 142-143), et « En Science divine, Dieu est reconnu comme le seul pouvoir, la seule présence et la seule gloire. » (Non et Oui, p. 20)

Cela m’a aidée à comprendre que la Vérité, Dieu, est le remède à tout type de problème, pas seulement aux gros problèmes ou à la maladie. J’ai beaucoup réfléchi à ces idées et j’ai travaillé pour essayer de pardonner.

Alors que je luttais pour pardonner à mon amie, je me suis rappelé qu’en tant que création de Dieu, nous avons tous la perfection pour fondement. La Bible dit dans le premier chapitre de la Genèse que nous avons été créés parfaits, à l’image et à la ressemblance de Dieu. Nous sommes infiniment aimants et purs, tout comme Dieu nous a créés. Ces qualités sont indestructibles. Je savais que c’était vrai pour mon amie et pour moi et, comme j’ai accepté que c’était ce que mon amie était vraiment, je me suis sentie plus en paix face à cette situation.

Désormais, je vois le pardon différemment. Je le vois comme le fait de comprendre que le mal ne fait pas partie de Dieu ou de Sa création, donc il n’est pas la réalité de l'identité de qui que ce soit. Cela n’excuse pas les actions de quelqu’un, mais cela peut nous aider à voir les gens pour ce qu’ils sont spirituellement et à être libérés du ressentiment ou de la tristesse.

Je me suis entièrement libérée du ressentiment que j’avais envers mon amie lorsque nous avons chanté le cantique intitulé « Prière du soir de "Mère" » à l’église, un soir. J’ai entendu ce cantique tiré de l’Hymnaire de la Science Chrétienne toute ma vie, mais à ce moment-là, ces mots m’ont frappée :

Fais que mon cœur soit joyeux et fervent,
Malgré l’oubli, les larmes, le dédain ;
Si l’on me hait, rends mon amour plus grand,
Dieu bon, qui changes toute perte en gain !
(Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883-1896, p. 389)

L’idée de rendre mon amour plus grand « si l’on me hait » a fait profondément écho en moi. Parfois, il est très facile de se sentir consumé par des émotions comme la colère ou la tristesse. Il peut sembler gratifiant de garder rancune à quelqu’un qui vous a blessé. Pour ce qui est de mon amie, je portais ce ressentiment en moi, et même si cela semblait facile au début, c’était terrible de le ressentir tout le temps. Ne pas pouvoir pardonner me pesait.

Mais savoir qu’en réalité Dieu a créé tous Ses enfants pour qu’ils aiment – qu’ils soient incapables de faire du mal ou de blesser autrui – est libérateur. Lorsque j’ai finalement reconnu que cette personne était l’enfant parfaite de Dieu et qu’elle ne pouvait donc pas me faire de mal, j’ai pu lui pardonner et j’ai été libérée. J’ai réalisé qu’aimer davantage était la façon dont je voulais vivre.

Je suis tellement reconnaissante à Dieu pour ma nouvelle compréhension de ce qu’est le pardon.

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