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Une belle réprimande

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 25 novembre 2024


La « réprimande ». Cela peut sembler être un terme négatif. Qui souhaite être réprimandé ? Mais une réprimande a un effet positif sur notre vie si elle est fondée et nous incite à nous améliorer. Le fait d’accepter un reproche bien intentionné nous aide à corriger ce qui n'est pas bien.

C’est particulièrement vrai en ce qui concerne nos progrès spirituels. Les écrits de Mary Baker Eddy renferment un grand nombre de belles réprimandes, qui s’adressent non pas à ses lecteurs, mais à la perception des sens matériels qui voudraient nier l’infinie bonté de Dieu. Celle-ci, par exemple, m’a fait réfléchir : « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » L’auteure poursuit en ces termes : « Bien que des nuages L’entourent, la justice et le jugement divins sont souverains. L’Amour est particulièrement proche en temps de haine, et n’est jamais aussi proche que lorsqu’on peut être juste au milieu de l’anarchie et quand on peut rendre le bien pour le mal. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 277)

Comment cela ? Il existe donc une preuve scientifique que le bien est suprême ? Quelle preuve scientifique ? Qu’est-ce qui peut me prouver que la santé est suprême quand la maladie semble être présente ? Où est la preuve scientifique que la paix est plus puissante que la fureur et la guerre que nous voyons actuellement ?

A un moment donné, à cause d’un problème de santé, j’ai lutté dans mes prières avec ce concept de la suprématie de Dieu. Je priais avec ferveur alors que je traversais un brouillard de doutes, faisant tout mon possible pour comprendre ce concept. Je désirais tant ressentir la suprématie du bien, mais les symptômes physiques agressifs me tourmentaient et me déconcertaient. La peur et le doute obscurcissaient la lumière que je cherchais. En fait, je priais tellement fort pour changer les symptômes physiques que je passais à côté de l’essentiel.

Finalement, quand j’ai laissé de côté toutes les opinions, les craintes et les évidences matérielles avec une foi totale dans le fait que Dieu était ma Vie absolue, la gêne et la faiblesse ont diminué au point que j’ai ressenti la vérité de cette belle réprimande et de son affirmation ultime, à savoir que Dieu, le bien, est suprême. J’apprenais que la simple évidence physique n’a rien à voir avec la Vie, Dieu, ni avec la liberté de l’homme, l’idée ou expression pure et spirituelle de Dieu. J’ai commencé à comprendre que la foi est la démonstration du bien. Il ne s’agit pas d’un souhait abstrait, mais d’un fait immédiat, réel et tangible. On lit dans la Bible : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11:1)

A partir de ce moment, j’ai cessé d’être impressionnée par ce problème de santé. Il m’a été plus facile d’accepter la suprématie du bien, manifestée en ce que je comprenais alors être mon existence déjà pure, innocente et sainte, enveloppée par Dieu, l’Amour divin même.

Mary Baker Eddy écrit : « La croyance erronée est détruite par la vérité. Changez l’évidence, et ce qui auparavant semblait réel à cette fausse croyance disparaît, et la conscience humaine s’élève davantage. On parvient ainsi à la réalité de l’être et l’on découvre que l’homme est immortel. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 297)

Dans mon cas, un mode de pensée hypnotique, s’autoproclamant maladie, a peu à peu perdu de son emprise dans ma conscience jusqu’à ce que je puisse, en toute sincérité, accepter cette déclaration et affirmer avec confiance : « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » En m’attachant à cette idée, il m’est venu à l’esprit que la maladie trouve son origine dans la peur et la haine – la haine mortelle de la Vérité. Pourrait-il s’agir d’autre chose ? La maladie n’a certainement pas son origine dans l’Amour, Dieu. J’ai fini par comprendre que, puisque l'agressivité, la peur et la haine n’ont pas leur origine dans l’Amour pur et tout-puissant, ils ne pouvaient en aucune façon prétendre faire partie de mon identité. Mon corps a alors reflété cette profonde vérité et le problème physique a été entièrement résolu.

Quel lien y a-t-il avec les récents conflits armés et les accès de violence qui déstabilisent notre belle planète ? Je me dis que si la loi énoncée par Mary Baker Eddy dans cette réprimande pleine de force est vraie pour moi, elle s’applique aussi aux enfants, aux hommes et aux femmes du monde entier. Elle s’étend à toutes les régions du monde et les englobe forcément toutes.

Ainsi, en connaissance de cause, dans mes prières depuis lors, je réfute vivement les prises d’otages, la corruption, la perte, le désespoir, la haine, la brutalité et autres maux, et j'affirme des faits spirituels fondés sur la suprématie de Dieu, le bien, et sur l’homme en tant que Son expression et Sa ressemblance bien-aimées. Voici quelques exemples :

  • L’agressivité, la peur et la haine sont incapables de nous priver de notre sérénité intrinsèque et spirituelle ; elles n’ont pas le pouvoir d’attaquer la précieuse famille de l’Amour ou de lui nuire. L’innocence est la nature naturelle et primitive de l’homme. L’enfant bien-aimé de Dieu repose en l’Amour en ce moment même, il y est en sécurité, complet, sain et en paix.
  • En Dieu, l’unique Entendement illimité plein d’amour, il n’existe pas de choix limités ni de sombres perspectives. Toute manifestation du mal doit inévitablement faire place au fait spirituel de la bonté absolue de Dieu, car un entendement mauvais n’est tout simplement pas un entendement.
  • La vengeance n’existe pas dans l’Entendement qui est Amour. Les enfants de Dieu expriment constamment la pure lumière de la Vie omniprésente. La Vérité, ou Christ, gouverne, soutient, réconforte, inspire la sérénité et assure la sécurité, même et surtout dans des situations difficiles.

Ces vérités reposent sur la présence bienveillante de Dieu, la Vie, et rien de moins. L’étape suivante, impérative, consiste à les mettre en pratique là où nous sommes. C’est là le défi à relever avec joie en démontrant avec humilité, dans sa vie quotidienne, la Science absolue, incontestable et salvatrice qui révèle que Dieu, le bien, est suprême.

Comment y parvenir ? En restant très calme et réceptif, en se détournant constamment des fausses évidences, et en restant à l'écoute de « la “douce petite voix” de la Vérité » (ibid., p. 323). En procédant ainsi, nous voyons avec les yeux du Christ, et percevons l’idée de Dieu, l’homme, à l’exemple de Jésus, comme il est écrit dans Science et Santé : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel, et que l’homme est pur et saint. » (p. 476)

Soyons actifs et non passifs en rendant témoignage à la réalité divine selon laquelle le bien est suprême en toute circonstance. Soyons témoins de l'activité du Principe vivant, l’Amour, libérant la pensée humaine des évidences matérielles qui l’emprisonnent, éclipsant l’ignorance, la fureur, la frustration et l’injustice, et gardant l’homme hors de la portée irréelle du mal.

Le bien est un rocher sûr et il se démontre. La paix est un fait spirituel inébranlable que nous pouvons sans cesse garder à la pensée. C’est ainsi que nous pouvons contribuer à la guérison.

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