Q : Mon père est décédé juste avant Noël l’année dernière. Je ne sais pas comment aborder Noël cette année.
R : Noël avec mon père était toujours spécial, même si ce n’est probablement pas de la manière dont vous l’imaginez. Lorsqu’on le laissait faire, ses cadeaux étaient emballés dans des sacs poubelles. Son accessoire de Noël préféré était son chapeau « ronchon ». Pourtant, il y avait toujours une étincelle dans ses yeux lorsqu’il savourait les friandises de Noël et regardait les enfants se réjouir durant cette journée. L’année de son décès, je ne pouvais pas imaginer ressentir la même joie sans mon père à mes côtés.
Noël est arrivé, et non seulement mon père était parti, mais nous n’avons même pas pu être avec notre famille au complet. Et puis, une personne de la famille est tombée malade, et j’ai passé la majeure partie de Noël à m’occuper d’elle. Je me sentais seule et j’étais triste.
Il a fallu beaucoup de prières pendant quelques jours, mais cette parente a été complètement guérie. Et même si ce n’était pas le Noël que j’avais espéré, vraiment j’ai appris une leçon importante. Tout au long de ces journées de prière, j’ai eu le sentiment calme et constant que le Christ, l’amour de Dieu pour chacun de nous, était présent. Peu importe à quel point ma tristesse était accablante, elle ne pouvait pas m’empêcher de ressentir le réconfort et la guérison qui viennent du Christ. J’ai réalisé que la promesse du Christ éternel était la véritable base de la joie pendant la période des fêtes. Si certaines fêtes se déroulent formidablement et d’autres moins, la joie de la guérison promise est constante. Cette prise de conscience m’a aidée à trouver une paix plus constante à Noël, quelles que soient les circonstances.
Peu de temps après ce Noël, je suis sortie me promener et je n’ai pas pu m’empêcher de penser à un verset de la Bible : « Voyez, quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » (I Jean 3:1) J’ai réalisé que ma relation aimante avec mon père était plus qu’un simple lien père-fille heureux. Elle m’avait donné un aperçu de quelque chose de bien plus grand : la nature inconditionnelle et immuable de l’amour que Dieu a pour moi. L’amour que j’avais ressenti venant de mon père avait sa source en Dieu, l’Amour divin. Il pouvait s’exprimer sous des formes nouvelles maintenant que mon père était parti, mais je ne pourrais jamais en être séparée.
Alors que cette découverte spirituelle prenait place dans ma pensée, un incroyable sentiment de gratitude m’a envahie. Ce fut un tournant dans la guérison du chagrin qui m’avait autrefois semblé si impénétrable. Même si j’aurais aimé avoir plus de moments à partager avec lui, je pense maintenant à mon père avec une profonde gratitude et une grande joie pour le temps que nous avons passé ensemble et pour la relation que nous avons partagée.
A travers cette expérience, et bien d’autres depuis lors, j’ai appris que les moments où nous nous sentons consumés par le doute et le chagrin sont toujours remplis de promesses de guérison. C’est surtout lors de ces moments que le Christ, le réconfort et l’amour promis par Dieu, est présent et actif. Il est là pour vous élever au-dessus du doute, du chagrin et du désespoir. Et puis, vous découvrez que l’Amour vous a en fait guidé doucement et merveilleusement tout au long du chemin – et que cet Amour est également présent pour votre père, tandis qu’il continue d’exprimer la Vie éternelle, Dieu, d’une nouvelle façon.
Ce sens de la présence constante de l’Amour divin est le véritable cadeau de Noël. Et ce cadeau est pour vous, le 25 décembre comme tous les autres jours de l’année.
