Je suis partie en voyage à New York avec quelques amis. Nous étions très impatients d’explorer la ville. C’était une journée très chaude et ensoleillée, et après quelques heures de marche, j’ai commencé à avoir des vertiges en raison de la chaleur.
Même si cela semblait être, à première vue, un problème physique, je savais, grâce à mon étude de la Science Chrétienne, que ce à quoi j’étais en fait confrontée était une croyance, une suggestion mortelle. Une suggestion mortelle est quelque chose qui éloigne mes pensées de Dieu et me conduit à croire que je suis malade, vulnérable et séparée de Dieu. Je sais que des pensées de ce genre ne sont pas vraies et que je n’ai pas besoin de les écouter ou de les accepter comme étant réelles, car Dieu m’a créée parfaite, à Son image. Dieu est bon, donc je ne peux refléter que le bien.
Au cours des années que j’ai passées à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, j’ai appris à prier pour moi-même ; j’ai également appris que Dieu nous protège. Je le sais grâce aux histoires des personnages bibliques que j’ai lues, comme celle de Daniel, dont la confiance en Dieu a garanti la sécurité dans la fosse aux lions (voir Daniel 6:1–23), ou celle de Moïse, qui a conduit les Israélites en toute sécurité lorsque Dieu a fendu en deux la mer Rouge (voir Exode 14). Je savais que je pouvais compter sur Dieu pour prendre soin de moi et pour répondre à mes besoins.
J’ai continué ma journée, en gardant ces idées à l’esprit. Mais alors que nous visitions un musée, j’ai senti qu’il m’était impossible de bouger, de respirer, ou même de me mettre debout. Une de mes amies, qui est également scientiste chrétienne, m’a fait part de quelques lignes d’un poème paru dans le Christian Science Sentinel, une publication sœur du Héraut :
Dans l’air pur et sain de la Vérité éternelle,
Je suis innocente dans le déroulement de l’Être,
Aimée et aimante, ne connaissant ni arrivée ni départ,
Seule, mais pas isolée dans la famille infinie de l’Esprit…
(Rosemary Cobham, « Countdown to sunrise » [Compte à rebours jusqu’à l’aurore], 29 août 1977)
Parce que j’avais du mal à respirer, je me suis accrochée à cette idée de « l’air pur et sain de la Vérité éternelle ». Je savais que le seul pouvoir est la Vérité, Dieu, et que la Vérité dissolvait la peur en me donnant uniquement des pensées vraies au sujet de moi-même et de ma santé.
J’ai appelé ma mère et je lui ai demandé de prier avec moi. Je lui ai raconté ce qui s’était passé. Je lui ai dit aussi que je ne voulais pas quitter le musée, parce que j’avais peur de retourner au soleil. Elle a partagé des idées spirituelles utiles qui m’ont immédiatement apaisée. L’une d’elles était que je pouvais abandonner cette crainte du soleil. Elle m’a rappelé que Dieu est le seul pouvoir, que le soleil n’avait donc pas le pouvoir de me faire du mal, que je pouvais sortir du musée, sachant que j’étais entièrement protégée par Sa sollicitude, et maintenue à jamais dans un état parfait en tant que Son reflet parfait.
Après avoir parlé avec ma mère, je me suis sentie mieux. J’ai fait face à la peur ; je n’allais pas laisser quoi que ce soit gâcher ma journée. Je suis sortie et j’ai été soulagée d’avoir abandonné toute crainte. Mes amis et moi avons poursuivi nos activités, sachant que nous exprimions l’harmonie de Dieu. Je me suis sentie bien pendant tout le reste de notre voyage.
Cette expérience m’a aidée à mieux mettre en pratique la Science Chrétienne. J’ai réalisé que chaque fois que nous sommes confrontés à un problème, nous avons une occasion de réaffirmer notre foi et de mieux comprendre la sollicitude de Dieu à notre égard. Quel que soit le problème, nous pouvons toujours nous tourner vers Dieu et nous appuyer sur Lui.