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Se libérer des mauvais souvenirs

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 7 octobre 2024


Nous avons tous vécu dans le passé des situations que nous aimerions oublier – des choses que nous avons dites à une autre personne ou que nous lui avons faites et que nous regrettons, des choses que d’autres nous ont faites et qui étaient blessantes, injustes ou embarrassantes, ou encore des choses dont nous avons été témoins et qui nous ont profondément marqués.

Ces souvenirs peuvent être insidieux et persistants, et même si nous voulons les oublier, nous avons au contraire tendance à les ressasser encore et encore, parfois pendant des décennies. Nous pouvons essayer de les chasser de notre esprit par la force de volonté, mais la vraie solution, c’est de les « guérir » pour qu’ils perdent leur emprise sur nous.

Il est effectivement possible de se libérer de telles pensées. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit ceci : « Vous devez dominer les mauvaises pensées en premier lieu, sinon elles vous domineront en second lieu. » (p. 234) Accepter et même entretenir des souvenirs déprimants, c’est contraire à la loi de Dieu, le bien. En fait, la croyance à un passé mortel est elle-même erronée. Etant l’Esprit immortel, Dieu n’a créé ni condition mortelle ni pensées mortelles, si bien que celles-ci ne pourraient jamais définir la création de Dieu, qui inclut chacun d’entre nous. On lit aussi dans Science et Santé : « Tout ce qui est bon ou honorable, Dieu le fit. Tout ce qui est sans valeur ou nuisible, Il ne le fit pas – d’où l’irréalité de ces choses. » (p. 525)

Les mauvais souvenirs ne font donc pas partie de la création de Dieu. Par conséquent ils n’ont aucun pouvoir sur nous et ne méritent pas la moindre place dans notre conscience. Lorsque notre compréhension de cette vérité les aura détruits, nous constaterons que nous ne sommes plus enchaînés à des blessures ou à des regrets liés à un passé matériel mortel. Comme le dit la première strophe d’un cantique de l’Hymnaire de la Science Chrétienne :

Chasse, ô rêveur, tes songes de souffrance,
Ouvre les yeux, voici la liberté !
Chante, captif, le Christ vers toi s’avance,
Brisant les fers de tous les prisonniers !
      (Rosa M. Turner, no 412)

Lorsque j’étais plus jeune, mon père et moi avions, semble-t-il, des opinions diamétralement opposées sur à peu près tous les sujets. J’avais du mal à voir au-delà de nos différences et, honnêtement, je n’essayais pas de le faire. Je me souviens lui avoir parlé en termes désobligeants et irrespectueux, sans tenir compte de son point de vue ou reconnaître les problèmes qu’il rencontrait.

Des années après le décès de mon père, j’ai regretté les fois où j’avais fait preuve d’indifférence et d’absence de compassion à son égard. Ces souvenirs ont peu à peu occupé mes pensées ; je les ruminais sans cesse. Puis ils ont fait boule de neige, apportant avec eux d’autres souvenirs négatifs, et j’ai commencé à m’accabler de reproches.

Finalement, j’ai réalisé que je devais me réveiller et remettre en question ces pensées. J’avais l’habitude de prier ainsi lorsque j’avais besoin de guérir une maladie physique, en reconnaissant, comme l’explique clairement la Science Chrétienne, que tout ce qui n’est pas harmonieux est une suggestion mentale, un rêve dont le Christ, la vraie idée de Dieu, nous réveille. C’est pourquoi je n’ai pas essayé de chasser les souvenirs de ces erreurs passées : je savais qu’ils pouvaient être détruits, et j’ai décidé d’y parvenir. J’avais accepté la croyance à une histoire matérielle mortelle plutôt que la vérité de l’existence en tant qu’expression de Dieu, l’Esprit divin. C’était précisément ce que je ne voulais plus faire.

Tandis que je priais, ce verset biblique m’est venu à l’esprit : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (II Corinthiens 6:2) Pendant des mois, cette pensée m’a guidée et donné de l’espoir. Au lieu de considérer que je participais à une histoire matérielle, il me fallait accepter, à travers la vraie vision spirituelle de mon être, que je faisais partie de la réalité toujours présente de l’harmonie et de la paix de Dieu. Ce changement de pensée pouvait se produire dès maintenant. Je savais qu’en écoutant Dieu et en faisant confiance à Son amour et à Ses directives, ces mauvais souvenirs (et mes réactions négatives à leur égard) seraient éliminés.

J’ai affirmé qu’en réalité je n’étais soumis qu’à Dieu, l’Entendement divin, et que les erreurs et les souvenirs nuisibles étaient des mensonges au sujet de la création de Dieu. A mesure que j’ai cessé de penser aux regrets et à la haine que j’avais de moi-même, j’ai pu me souvenir des nombreuses qualités de mon père, qualités que j’aimais et respectais vraiment, comme sa générosité, son talent, son ouverture aux idées nouvelles, sa débrouillardise, sa bonne humeur et son souci de créer un foyer sûr et heureux pour sa famille. Je savais que ce sont des qualités de l’Esprit, Dieu, et non de la matière, et c’est pourquoi mon père et moi-même continuions de les exprimer. Le pardon, la gratitude, l’harmonie et l’amour ont peu à peu remplacé très naturellement les « sombres visions du sens matériel » (Science et Santé, p. 428) auxquelles je m’étais accroché pendant si longtemps.

La vérité fondamentale qui détruit le souvenir persistant des erreurs, des échecs et des blessures réside dans la prise de conscience du fait que l’homme n’est jamais un être matériel avec une histoire mortelle, mais plutôt un être spirituel entièrement pur, créé, gouverné et guidé par Dieu. En réalité, l’homme – chacun d’entre nous – est parfait et harmonieux. Tout ce qui pourrait le priver de son bonheur inné, donné par Dieu, n’est pas vrai et n’a donc aucun pouvoir.

D’un point de vue matériel, il peut sembler impossible de changer le passé parce que cela va à l’encontre de l’idée générale concernant le temps et les conditions physiques. Mais Christ Jésus, notre exemple, n’a cessé de remettre en question les hypothèses matérielles concernant le temps et l’espace, et il a prouvé qu’elles n’avaient aucun pouvoir. Il a prouvé la supériorité de la loi divine du bien sur toute prétendue loi de la matière.

Comme on lit dans Science et Santé : « Parce que les systèmes imaginés par les humains affirment que l’homme devient malade et inutile, qu’il souffre et meurt, et que tout cela est conforme aux lois de Dieu, devons-nous y ajouter foi ? Devons-nous croire à une autorité qui nie le commandement spirituel de Dieu quant à la perfection – autorité dont Jésus prouva la fausseté ? Il accomplit la volonté du Père. Il guérit la maladie au mépris de ce que l’on appelle la loi matérielle, mais conformément à la loi de Dieu, la loi de l’Entendement. » (p. 168)

Nous pouvons prier tous les jours pour affirmer que notre vie est créée et gouvernée par l’Entendement divin. Les événements nuisibles, et leurs souvenirs, n’ont aucun pouvoir sur nous lorsque nous reconnaissons que nous sommes l’expression de la Vie éternelle et harmonieuse, qui est Dieu.

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