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Les étapes vers une prière plus efficace

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 septembre 2024


Alors que de plus en plus de personnes reconnaissent les effets bénéfiques de la prière sur le bien-être, la question se pose : « Comment rendre nos prières plus efficaces ? »

Les enseignements de la Science Chrétienne fournissent un éclairage utile à ce sujet, notamment : « Pour pénétrer au cœur de la prière, il faut que la porte des sens trompeurs soit fermée. Les lèvres doivent être muettes et le matérialisme doit se taire pour que l’homme puisse avoir audience de l’Esprit, le Principe divin, l’Amour, qui détruit toute erreur. » Et : « La pratique, non les professions de foi, la compréhension, non la croyance, gagnent l’oreille et la droite de l’omnipotence, et nous attirent assurément des bienfaits infinis. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 15)

Bien qu’il existe de nombreux types de prière – affirmation, pétition, gratitude, louange et adoration, etc. – mon étude de la Science Chrétienne m’a montré que les prières qui guérissent ont certains éléments en commun.

Premièrement, elles commencent toujours par Dieu. Cela me semblait assez évident jusqu’à ce que je réalise combien de fois je commençais ma communion avec le Tout-Puissant en Lui faisant part de mes problèmes, de mes besoins, de mes projets ou de mes objectifs. Placer nos prières dans le contexte de la suprématie, de l’omniprésence et de la gloire de Dieu peut être une première étape difficile, mais c’est pourtant fondamental pour bénéficier de la bienfaisance de Dieu.

Deuxièmement, une prière efficace consiste davantage à écouter qu’à parler. Cela prend son sens si l’on considère que Dieu, l’Entendement infini, connaît déjà tout, y compris toutes les nuances de notre être et de notre identité véritables. Il ne sert donc à rien d’essayer d’informer, de persuader, d’instruire Dieu ou de négocier avec Lui. Bien que parler à Dieu en prière apporte parfois un réconfort temporaire, j’ai réalisé que cela ne me permettait jamais de me sentir plus proche de Lui ni d’obtenir des réponses significatives. Mais écouter Dieu, la Vérité divine, grâce au sens spirituel – notre capacité innée d’entendre et de comprendre Dieu – démontre l’humilité, la soif de spiritualité et la volonté de suivre Sa direction. Cela nous aide également à mieux nous comprendre nous-mêmes et à mieux comprendre les autres, car une part de ce que Dieu, l’Esprit, nous dit à chaque instant est ce que nous sommes en réalité à tout moment : Ses enfants spirituels, parfaits et bien-aimés, créés à Sa ressemblance, comme nous le dit la Bible.

Troisièmement, j’ai appris par expérience que nos prières sont incomplètes – un peu comme du pain qui n’aurait pas été cuit – tant que nous ne mettons pas en pratique l’inspiration que nous recevons de Dieu. Comme le conseille l’Epître de Jacques dans la Bible : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. » (1:22-25)

Une prière qui porte des fruits suppose donc de vivre activement et systématiquement notre compréhension de Dieu et notre amour pour Lui, qui se développent toujours davantage. C’est savoir que Dieu a la réponse, avant même que nous ne la voyions. Christ Jésus a reconnu la sollicitude aimante et l’abondance de Dieu et il a rendu grâce pour ces deux bienfaits avant qu’ils ne se manifestent physiquement – notamment lors de la résurrection de Lazare, de la guérison d’un aveugle et lorsqu’il a pourvu à l’alimentation de milliers de personnes alors qu’il n’y avait que très peu de nourriture disponible.

Pourtant, même en comprenant tout cela, il peut encore y avoir des moments où nous sommes hésitants dans nos prières, où nous sentons que nous ne sommes pas entendus, ou bien des moments où nous ne sommes pas satisfaits des réponses obtenues. Que pouvons-nous faire ?

Lorsque cela m’arrive, la première étape consiste à m’assurer que je n’ai pas raté la réponse que Dieu m’a donnée, ou que je n’ai pas ignoré une réponse à laquelle je ne m’attendais pas. Je me rappelle que Dieu en sait infiniment plus que moi sur mes véritables besoins, que je peux donc pleinement faire confiance à Ses conseils. Et je sais que je dois écouter activement et obéir volontiers à Sa direction, puis écouter patiemment, avec attention, dans l’attente que Sa bonté se manifeste plus encore.

Je prends également le temps de réévaluer la légitimité de ma prière. Mary Baker Eddy donne ce conseil : « La réponse aux questions suivantes est la pierre de touche de toute prière : Aimons-nous mieux notre prochain parce que nous demandons de l’aimer ? Persévérons-nous dans notre ancien égoïsme, satisfaits d’avoir prié pour obtenir quelque chose de meilleur, bien que nous ne donnions aucune preuve de la sincérité de nos requêtes en vivant conformément à notre prière ? » (Science et Santé, p. 9)

Finalement, je me demande : « Est-ce que je prie avec une humilité, une honnêteté et un altruisme véritables, ou y a-t-il des restes d’obstination, d’ego ou d’orgueil dans mon cœur ? » Dans ce dernier cas, il me semble qu’au lieu d’essayer de me tromper moi-même ou de tromper les autres, l’approche la plus efficace est de « me repentir » – de laisser mes désirs et mes intentions s’élever à un niveau plus élevé et plus spirituel. Le prophète Michée a écrit : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6:8) Jésus a indiqué la primauté des commandements : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée », et : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37, 39).

Plus jeune, j’ai prié pendant de nombreuses années pour arrêter de boire. Souvent, je réussissais pendant un certain temps avant de finalement céder de nouveau à mes anciennes habitudes. Puis, un jour, je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment de l’habitude de boire en soi que je voulais me débarrasser, mais plutôt de l’influence qu’elle avait sur moi. Elle était devenue une sorte de « dieu » pour moi, dénaturant mes motivations et mon comportement. J’ai donc commencé à prier non pas pour arrêter de boire, mais pour n’avoir qu’un seul Dieu, une seule influence en faveur du bien, et pour me libérer de tout appétit ou dépendance. Alors que je m’accrochais à ce désir divinement inspiré, mon goût pour l’alcool et l’habitude de boire ont brusquement disparu. Cela s’est produit il y a plus de 15 ans et, depuis, je suis libre.

Renforcer nos prières apporte non seulement plus de joie, de sécurité et de sens dans nos vies, mais cela bénit tous ceux que nous incluons dans nos pensées. C’est également simple et profondément satisfaisant, et nous en sommes tous incontestablement capables et dignes.

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