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Guérie de troubles internes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2025

Paru d'abord sur notre site le 12 août 2024.


Pendant plusieurs années, j’ai lutté contre des douleurs internes parfois incapacitantes. J’ai réduit, voire abandonné, des activités comme le vélo, la randonnée ou les voyages parce qu’il m’était difficile de rester assise ou debout confortablement pendant de longues périodes. Parfois, je ne pouvais pas aller travailler.

J’ai d’abord été tentée d’obtenir un diagnostic médical, mais il me semblait que les solutions médicales, même si elles promettaient d’obtenir des résultats, imposaient trop souvent des limites. Au lieu de cela, je me suis consacrée comme jamais auparavant à la Science Chrétienne. J’aspirais à comprendre cette révélation de la Vérité et à la vivre, pas seulement à l’étudier pour obtenir une guérison afin de pouvoir reprendre les activités que j’aimais.

Un jour, alors que j’étais découragée par un inconfort persistant, mon regard est tombé sur un énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « C’est la spiritualisation de la pensée et la christianisation de la vie journalière, en contraste avec les résultats de l’horrible comédie de l’existence matérielle... qui témoignent réellement de l’origine divine et de l’opération de la Science Chrétienne. » (p. 272) Cet énoncé est plus long, mais il est devenu soudain clair pour moi que « la spiritualisation de la pensée et la christianisation de la vie journalière » étaient centrales afin de mettre en pratique la Science Chrétienne, de la vivre.

Pour moi, la spiritualisation de la pensée a commencé lorsque j’ai abordé de manière scientifique les croyances que j’entretenais depuis longtemps, en examinant et en remettant en question les prémisses et les conclusions. Qu’est-ce que je considérais comme étant la cause et l’effet ? Est-ce que je croyais que l’Esprit était la cause, ou bien que c’était la matière ? J’ai observé à quel point je me sentais différente lorsque ma prière commençait avec Dieu, le bien qui englobe tout, comme seule et unique cause, et avec le bien comme seul résultat possible. Puis, des pensées stimulantes et expansives ont afflué. Je me suis sentie enveloppée par la sollicitude de Dieu, et en sécurité. Je sentais que cette sollicitude était universelle.

En revanche, lorsque je partais du principe matériel d’un problème physique ou du pouvoir humain, ma prière était égocentrique, anxieuse, fastidieuse et me laissait en proie au doute. En mettant à l’épreuve l’énoncé selon lequel : « La Vérité est toujours véridique et ne peut tolérer aucune erreur, ni dans les prémisses ni dans la conclusion » (Science et Santé, p. 129), j’ai mentalement affronté les incohérences et les limites des croyances matérielles grâce à une argumentation spirituelle vigoureuse. Il en est résulté compréhension spirituelle et paix et, par la même occasion, la douleur s’est dissipée.

Tout en spiritualisant mes prémisses et mes conclusions, j’ai profondément réfléchi aux enseignements de Christ Jésus. Il a déclaré qu’en suivant ses enseignements, nous connaîtrions la vérité et qu’elle nous rendrait libres (voir Jean 8:31, 32). Les Evangiles sont devenus un guide incontournable dans ma vie. Me demander : « Qu’est-ce que Jésus a dit ou a fait ? » a été une pierre de touche dans mes relations, y compris dans mon couple, dans mon rôle de parent, à l’église et dans mon travail.

Un jour, après l’église, une personne pour laquelle j’avais vraiment de la considération s’est approchée de moi et m’a dit : « J’ai remarqué à quel point tu es devenue patiente et disposée à servir. » J’étais ravie de cette reconnaissance inattendue, car en effet, moi aussi, j’avais remarqué un adoucissement intérieur et plus d’humilité. C’était réconfortant parce que j’étais consciente de la croissance du caractère chrétien, même s’il n’y avait pas encore de libération permanente des limitations physiques, et si la douleur était susceptible de revenir.

Un jour, alors que je sentais que je ne pouvais pas travailler, j’étais allongée sur le canapé, terrorisée par la peur et incapable de me concentrer et de prier. J’ai écrit trois énoncés : « J’ai peur de ne pas pouvoir me lever du canapé. J’ai peur que cela empire avec le temps. J’ai peur de mourir. » Alors que, pour ainsi dire, mes craintes étaient visibles, au lieu de simplement assaillir mes pensées de l’intérieur, j’ai vu que la peur concernait le futur immédiat, le futur proche et le point ultime. Et soudain j’ai entendu, comme si c’était une voix qui la prononçait, cette déclaration : « gens de peu de foi ». J’ai recherché la citation et j’ai trouvé trois situations où Christ Jésus a utilisé cette expression (Matthieu 6:30 ; 8:26 ; 16:8).

Dans le premier cas, il disait aux gens de ne pas s’inquiéter parce que Dieu est toujours présent et qu’Il est bon, nourrissant les oiseaux, habillant les lis, nourrissant et prenant soin de l’homme. Le message du Christ pour moi était : « Ne t’inquiète pas, Dieu est là, maintenant, à cette heure, et il te sortira de ce canapé. »

Le deuxième cas s’est produit lorsque les disciples étaient face à la tempête sur un bateau avec Jésus et qu’ils avaient peur de mourir – la même peur que je ressentais moi aussi. Jésus a arrêté la tempête et il y a eu un grand calme. Le message pour moi était le suivant : « Peu importe à quel point cela semble grave, tu es en sécurité. »

Le troisième cas s’est produit lorsque les disciples ont mal compris le sens de la phrase de Jésus : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens » (Matthieu 16:6), et qu’ils étaient inquiets car ils avaient oublié de prendre du pain pour le voyage. Cet exemple m’a fait rire aux éclats parce que Jésus venait littéralement de nourrir une foule de plusieurs milliers de personnes avec quelques pains et quelques poissons, mais les disciples avaient apparemment déjà oublié de reconnaître la puissance de Dieu. Le message pour moi était : « Dans ta crainte que la situation n’empire, as-tu oublié ce que Dieu a déjà fait ? » Et j’ai immédiatement ressenti de l’humilité et de la gratitude pour les nombreuses guérisons que j’avais vécues au fil de nombreuses années. Ces guérisons sont venues à ma pensée comme une corbeille de pain débordante !

Ce jour a marqué un tournant. Chacun de ces récits convaincants illustrant la confiance de Christ Jésus dans la loi spirituelle m’a apporté la puissante assurance que l’Amour divin était présent et qu’il me soutenait dès maintenant, qu’il me soutiendrait plus tard et toujours. Je savais que ce Principe, l’Amour, était la source de ma vie et la force à l’œuvre dans ma vie, ainsi que dans toute vie. Chaque fois que la peur m’a menacée après ce jour-là, j’ai senti le même esprit de Vérité grandir en moi. Je ne pouvais pas faiblir ni faillir dans ma foi ! Je ne pouvais que gagner en compréhension et en démonstration de la réalité spirituelle, tout comme les disciples. Je me suis tenue mentalement sur ce solide fondement.

Ainsi, étape par étape, j’ai spirituellement dépassé la peur, les symptômes et la prétention selon laquelle il s’agissait d’une maladie réelle qui pouvait perturber ma vie ou y mettre fin – jusqu’à ce que toute croyance ou toute évidence de cette maladie ait disparu. J’ai repris les voyages, le vélo et la randonnée, mais au cours des nombreuses années qui ont suivi cette guérison, rien n’a pris le pas sur mon désir continu de comprendre toujours plus profondément la nature spirituelle de la réalité, de marcher humblement avec Dieu, en ayant confiance en Lui. Et je tiens bon dans la vérité qui m’a rendue libre.

Tricia Chantha
Woodland Hills, Californie, Etats-Unis

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