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Pour les jeunes

La prière et l’exercice physique sont-ils compatibles ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2025

Paru d'abord sur notre site le 22 juillet 2024.


Q : J’ai appris en Science Chrétienne que je peux prier pour ma santé et m’attendre à être en bonne santé. Mais j’entends aussi parler de la nécessité de bouger, de faire de l’exercice, de pratiquer des activités physiques pour être en forme. La prière et l’exercice sont-ils compatibles ?

R : 7… 8… 9… ouf ! Je venais de terminer une série de pompes Spiderman quand quelque chose dans mon dos est devenu tout bizarre. Tant bien que mal, j’ai essayé de me relever. J’ai sauté sur la pointe des pieds une seconde seulement, le temps de me rendre compte que ma séance d’exercice en resterait là pour la journée.

Je suis rentré chez moi prudemment, certain que je me sentirais mieux le lendemain. Je m’entraînais pour une grande course d’obstacles – une course de seize kilomètres entrecoupée de vingt obstacles différents – et cet entraînement intense que je venais d’effectuer semblait être exactement ce qu’il fallait pour me préparer.

Mais désormais, cette blessure menaçait de tout faire capoter. Le reste de la semaine, je n’ai pas pu courir, et encore moins faire d’autres exercices. Et puis, ça a été la même chose la semaine suivante.

Cependant, je suis un scientiste chrétien qui met en pratique sa religion, ce qui signifie que je suis habitué à me tourner vers Dieu par la prière pour trouver une solution chaque fois que je suis confronté à quelque chose de difficile. J’avais prié au sujet de cette blessure. Mais vous savez, ce pour quoi je priais vraiment, c’était pour pouvoir reprendre mon entraînement parce que je ne voulais pas que cette course intense soit un lamentable échec.

Et c’est ce que j’ai finalement réalisé alors que, pour la troisième semaine, j’étais toujours hors service. Je regardais mon plan d’entraînement d’un air maussade, me demandant quand Dieu m’aiderait à le reprendre, lorsque j’ai réalisé pourquoi cette pensée n’avait aucun sens. Pourquoi est-ce que je croyais que Dieu pourrait m’aider à débloquer mon dos, mais que réussir ma course ne dépendait que de moi ? Pourquoi est-ce que je croyais que mon succès lors de la course – faire de mon mieux ou peut-être même mieux encore – dépendait entièrement de ce que je faisais pour y arriver ? Hum. C’était intéressant. Etait-il possible que Dieu puisse réellement m’aider dans tous les aspects de la course ? Pas seulement pour la nécessaire guérison, mais à tous égards, y compris en me donnant l’assurance que ce futur évènement serait un succès ?

Je dois vous dire que cette façon de penser m’a apporté un merveilleux sentiment d’ouverture et de joie ! J’aime prier, j’aime vraiment ça. Et l’idée que la prière puisse être d’une réelle utilité, y compris pour terminer cette grande course, était une idée stimulante.

Mais je voulais aller plus loin. Je savais que je n’allais pas prier ainsi : « S’il Te plaît, mon Dieu, permets-moi de réussir cette course. » Au lieu de cela, un passage familier de la Bible m’est venu à l’esprit : « Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre ; il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point. » (Esaïe 40:28-31)

Super ! Désormais, j’avais compris ! L’intégralité de ma vie – ma santé, mes perspectives d’avenir, ma carrière et, oui, même ce parcours d’obstacle – était renouvelée et renforcée par Dieu. Mon rôle consistait simplement à m’attendre à Lui – à m’attacher activement à Dieu et à Son activité aimante. Non seulement une blessure ne pouvait pas s’interposer entre Dieu et moi, mais je ne pouvais pas non plus m’interposer entre Dieu et moi. Mon entraînement ne remplaçait pas l’amour de Dieu ; c’était un moyen, une opportunité de ressentir et d’exprimer Sa force ! Je pouvais donc assurément apprécier de faire de l’exercice librement, mais je n’avais pas besoin de placer cet exercice à un niveau tel qu’il puisse avoir un réel pouvoir sur moi, et déterminer mon succès ou ma santé.

Eh bien, un sentiment de louange et de liberté véritable m’a traversé. J’étais complètement guéri et j’ai repris les exercices « burpees », les pompes Spiderman et les longues courses dès le lendemain. La course s’est très bien passée aussi ! Plutôt que d’être séparée d’elle, cette activité découlait désormais de ma prière. Et le mieux, c’est que j’avais découvert que ma joie, ma force et mes capacités provenaient toutes de Dieu, qui est un soutien infaillible. Bénéficier de Son amour grâce à une activité physique était simplement une façon naturelle, parmi tant d’autres, d’honorer Son amour et Sa totalité.

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