Il y a quarante ans, ma propriétaire – qui est devenue ma meilleure amie – m’a fait connaître la Science Chrétienne.
A cette époque, j’avais une vingtaine d’années et je souffrais d’un traumatisme lié à des gestes inappropriés que j’avais subis durant mon enfance de la part d’un adulte qui m’était inconnu. J’ai réalisé que je parvenais à parler de ce qui me hantait avec ma propriétaire. Un jour, après notre conversation, elle m’a serrée dans ses bras et a partagé avec moi cette promesse tirée de la Bible : « Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle. » (Joël 2:25) Cela m’a réconfortée. Et alors que je commençais à en apprendre davantage sur la Science Chrétienne, j’ai senti que j’avais trouvé ce que je cherchais.
Je vivais dans la maison de ma propriétaire depuis peu de temps quand j’ai entendu sa belle voix chanter un dimanche matin. J’ai descendu les escaliers à moitié et je l’ai vue, éclairée par la lumière du soleil qui brillait à travers la porte d’entrée. Je lui ai demandé de quelle église elle faisait partie et elle a répondu : « L’église de la Science Chrétienne ». Je me suis souvenue que lorsque j’étais adolescente, le bus que je prenais souvent s’arrêtait juste devant une filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. Mais je ne connaissais rien à son sujet.
Ma propriétaire m’a donné un exemplaire du Christian Science Sentinel, une publication sœur du Héraut. Je l’ai lu d’un bout à l’autre et j’ai particulièrement aimé les témoignages. J’avais été élevée dans la foi en un Dieu aimant, mais il manquait quelque chose dans cette première formation religieuse, et les idées pleines d’inspiration contenues dans le Sentinel correspondaient exactement à ce que je recherchais.
Elle m’a ensuite donné un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Quand j’ai lu le premier chapitre, « La Prière », j’ai tout de suite accroché. J’ai pris conscience qu’un grand amour m’enveloppait, ainsi que l’auteur de l’abus auquel j’ai fait allusion, qui s’était produit il y a de nombreuses années. La culpabilité et l’amertume que je ressentais ont commencé à disparaître lorsque j’ai réalisé que nous sommes tous – même mon agresseur – inclus dans cet Amour, qui est Dieu. J’ai rapidement commencé à aller à l’église avec ma propriétaire.
Plus tard, j’ai demandé à devenir membre de cette église filiale et ma candidature a été acceptée. Puis, lors d’une conférence organisée par notre église, la conférencière a parlé de l’importance de se pardonner à soi-même, et elle a déclaré qu’elle avait dû le faire elle-même. Cela a vraiment retenu mon attention. J’ai ensuite téléphoné à la conférencière et j’ai été invitée chez elle. J’ai parlé franchement de ce qui me préoccupait, et j’ai vu et ressenti l’amour du Christ qu’elle exprimait. Elle était professeure de Science Chrétienne et, quelque temps plus tard, j’ai suivi le Cours Primaire de Science Chrétienne avec elle.
Tous les effets de cette expérience traumatisante ont été entièrement guéris. Ma compréhension et ma pratique de la Science Chrétienne ont continué de croître. De plus, les membres de ma famille qui s’étaient souciés de mon bien-être sont devenus plus tranquilles en voyant que j’allais de l’avant avec joie, libérée du faux sens de culpabilité que je traînais depuis des années.
Oui, j’avais vraiment trouvé ce que je cherchais.
