Il y a environ un an, je me suis rendu compte qu’il m’arrivait parfois d’avoir mal dans une partie du ventre. Je me suis mis à prier pour renforcer ma conviction que seules les qualités de Dieu pouvaient se développer en moi. La douleur s’est atténuée.
Cependant, comme je ne pouvais pas savoir ce qui se passait dans mon corps, j’éprouvais constamment de la crainte. La lecture de ces propos de la découvreuse de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, m’a donné du courage : « “Le royaume de Dieu est au-dedans de vous.” Par conséquent, sachez que vous possédez le pouvoir souverain de penser et d’agir d’une manière juste, et que rien ne peut vous priver de cet héritage et ne peut transgresser la loi de l’Amour. Si vous maintenez cette position, qui ou qu’est-ce qui peut vous inciter à pécher ou vous faire souffrir ? » (La Chaire et la Presse, p. 3)
Mais la douleur est devenue permanente et, comme une partie de mon ventre était gonflée, j’avais du mal à dormir. J’ai décidé d’appeler une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle m’aide. J’ai été interpellé quand elle m’a dit que c’était pour moi une excellente occasion de prendre mentalement position et de rejeter les symptômes comme autant de suggestions. Elle m’a demandé : « Etes-vous matériel ou spirituel ? Quelle est votre position ? »
Cela m’a réveillé. Quel soulagement d’apprendre que je n’avais pas à disséquer mentalement chaque symptôme ni à endurer plus longtemps ce fardeau et cette angoisse de l’inconnu ! Je me suis dit que les vérités que nous acceptons grâce à la prière et à l’étude ne guérissent pas un corps malade ; en fait, la Vérité, Dieu, détruit la prétention que la maladie est réelle, en montrant que cette prétention n’est qu’un mensonge. Il est naturel de vouloir rejeter un mensonge, car personne ne souhaite être trompé.
A ce moment-là, j’ai reconnu que j’étais entièrement spirituel et que la perfection ne varie jamais. Pourquoi ? Parce que Dieu « vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon » (Genèse 1:31). Sa création était achevée (voir Genèse 2:1). J’étais sûr de pouvoir m’en tenir à ces vérités.
Quelle joie d’affirmer avec confiance que l’Esprit ne peut jamais être malade, se détériorer ou s’épuiser, et qu’il n’a jamais besoin de se rétablir ! L’Esprit ne renferme que la santé et la sainteté, et nous sommes à jamais son expression. Au bout de quatre mois environ, la condition douloureuse a disparu en quelques jours.
La guérison a été totale et permanente. Cela prouve la véracité de cette affirmation de Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « La discordance est le néant appelé erreur. L’harmonie est le quelque chose nommé Vérité. » (p. 276)
Jonathan Ferrell
Rocky River, Ohio, Etats-Unis