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Entendre et comprendre spirituellement

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 27 mai 2024

Original en allemand


Il y a plusieurs années, une de mes oreilles était bouchée, donc tous les sons que j’entendais par cette oreille étaient étouffés. J’ai décidé que j’avais besoin d’entendre – de comprendre plus profondément – comment Dieu nous parle sans interruption.

J’ai trouvé que la définition des oreilles dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, était très inspirante : « Non pas des organes des prétendus sens corporels, mais la compréhension spirituelle.

« Faisant allusion à la perception spirituelle, Jésus dit : “Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ?” (Marc 8: 18.) » (p. 585)

La compréhension spirituelle, c’est exactement ce que je voulais ! Ainsi, dans les jours qui ont suivi, j’ai étudié la Leçon biblique hebdomadaire du Livret trimestriel de la Science Chrétienne et j’ai lu Science et Santé pour développer cette compréhension.

Mais les semaines ont passé, et malgré les idées inspirées que j’obtenais grâce à mon étude, la pensée qui venait à moi de manière insidieuse était que la prière n’est pas efficace. J’ai fait nettoyer mon oreille, mais elle semblait toujours bouchée. Il est devenu clair que le problème était mental et non physique. J’avais besoin de voir finalement au delà du mensonge qui prétendait que je pouvais souffrir d’un dysfonctionnement quelconque.

Encore une fois, Science et Santé m’a beaucoup aidée. Mary Baker Eddy écrit : « Le summum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. Le mal est un mensonge qui repose sur une supposition. » (p. 103) Au fil des semaines, je me suis accrochée à cette vérité.

Un soir, des amies m’ont demandé si je voulais aller faire de la course à pied avec eux. Ma première pensée a été qu’une activité énergique n’était peut-être pas bonne pour mon oreille et que je devrais rester à la maison, mais le contre-argument protecteur est venu d’un énoncé de Science et Santé : « Voici la doctrine de la Science Chrétienne : l’Amour divin ne peut être privé de sa manifestation, de son objet ; la joie ne peut être changée en tristesse, car la tristesse n’est pas maîtresse de la joie ; le bien ne peut jamais produire le mal ; la matière ne peut jamais produire l’entendement, ni la vie aboutir à la mort. » (p. 304) Voilà : « La joie ne peut être changée en tristesse. » Ma joie d’aller courir avec des amies ne pouvait être obscurcie par quoi que ce soit, alors j’y suis allée.

Courir a exigé que je prenne position mentalement de façon claire et que je prie de façon continue. A maintes reprises, j’ai eu des pensées effrayantes qui suggéraient que cette activité me nuisait. Mais, telle une avocate devant un tribunal, j’ai argumenté avec logique et assurance au sujet de ma liberté. « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira », a dit Christ Jésus (Jean 8:32).

Une magnifique citation, tirée d’un article d’Ecrits divers 1883-1896 de Mary Baker Eddy, m’a accompagnée tout au long du chemin : « L’amour n’est pas une chose que l’on met sur une étagère, pour la reprendre en de rares occasions avec une pince à sucre et la déposer sur un pétale de rose. ... En tant que qualité humaine, la glorieuse signification de l’affection est plus que des paroles : c’est l’action tendre et désintéressée faite en secret ; c’est la prière silencieuse et incessante ; c’est le cœur plein d’abnégation et qui déborde ; la forme voilée se glissant par une porte dérobée pour accomplir un acte de miséricorde ; les petits pieds trottinant le long du trottoir, la douce main ouvrant la porte qui donne sur la pauvreté et la détresse, la maladie et le chagrin, illuminant ainsi les lieux ténébreux de la terre. » (p. 250) Peu après, je suis rentrée chez moi, tout illuminée.

De retour à la maison, alors que je dînais, il y a eu un bruit soudain, mais j’ai été la seule à l’entendre. Mon oreille était débouchée. J’ai alors compris le travail merveilleux et l’effet de l’amour de Dieu, qui rend toutes choses possibles.

Je suis très reconnaissante pour cette expérience, en particulier parce qu’elle montre que, même si notre croissance semble parfois prendre du temps, notre compréhension de l’infinité de Dieu progresse toujours, sans retour en arrière.

Clara Thaller
Salzbourg, Autriche

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