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Une inspiration infinie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2024

Paru d'abord sur notre site le 4 avril 2024

Original en allemand


La soirée était paisible, je venais de me préparer un chocolat chaud. J’étais content de ma journée jusqu’à ce que, par mégarde, je mette la main sur la plaque chaude de la cuisinière où se trouvait, quelques instants auparavant, la casserole de lait. J’ai sursauté et commencé à m’en vouloir sérieusement. Mais je me suis repris aussitôt en disant « non ! » – un non qui ne m’était pas adressé à moi-même, mais à ce qui venait d’arriver et aux craintes qui me traversaient l’esprit. Et ce « non ! » s’appliquait également à la vive douleur à la main que je ressentais.

Plus tôt dans la journée, nous avions reçu la visite d’une amie très chère avec laquelle ma femme et moi avions eu une conversation particulièrement inspirée. Nous avions notamment parlé du calme qui précède la guérison. Ce calme, qui n’est pas synonyme de vide, se caractérise par une écoute de Dieu sans attente personnelle, afin de laisser la place aux possibilités infinies. Notre amie avait expliqué que, selon ce qu’elle avait elle-même vécu, cette écoute s’accompagne d’une inspiration nouvelle. Ainsi, au moment où j’ai ressenti la douleur, il m’est revenu à l’esprit la joie qu’éprouvait mon amie en parlant de ce sujet. Je me suis calmé, et j’ai tout de suite compris que j’étais indemne, car je ne pouvais pas être en dehors de la présence infinie de Dieu. La douleur a aussitôt disparu.

Tout en continuant à m’activer dans la cuisine, j’ai voulu comprendre ce qui venait de se passer. Ma main était restée sur la plaque assez longtemps pour que la peau soit endommagée, mais ce n’était pas le cas. J’ai pu sans problème utiliser mes deux mains pour vider le lave-vaisselle.

Je savais que – en tant que reflet de Dieu – j’étais parfait. J’étais forcément composé d’autre chose que de peau et de cellules susceptibles d’être brûlées ou abîmées. Voilà l’idée-clé : l’infinité de Dieu qui me compose et m’entoure, et que je reflète. Cette compréhension m’a délivré de la douleur et de la peur.

Je m’intéressais depuis longtemps à l’infini. En vidant le lave-vaisselle, j’ai repensé à un documentaire que j’avais vu et dans lequel des personnes très instruites expliquaient ce qu’elles pensaient à ce sujet. Elles étaient toutes fascinées par l'idée que quelque chose puisse ne pas avoir de commencement et, par voie de conséquence, pas de fin. Elles s’étaient exprimées avec enthousiasme, mais chaque fois qu’un intervenant tentait d’expliquer ou de prouver scientifiquement l’infini, il en arrivait toujours à la conclusion que c’était impossible, si bien qu’elles avaient fini par penser que l’infini ne pouvait pas exister.

Ce documentaire m’avait laissé sur ma faim. J’avais l’impression qu’un aspect important de la question avait été oublié. Personne n’avait envisagé la possibilité d’accepter simplement ce qui semble incompréhensible ou indescriptible. Nul n’avait cherché à savoir s’il était même nécessaire de déterminer – donc de prouver – l’infini.

Pour moi, l’infini est une réalité quotidienne. Il est réconfortant de savoir que tout ce qui est bon et beau autour de nous, y compris nous-mêmes, en fait tout ce que Dieu a créé, n’a ni commencement ni fin. Nous pouvons ressentir l’infinité du Divin à chaque instant, si tant est que nous nous en donnions la possibilité.

Par exemple, en comprenant clairement que l’Amour est Dieu, et non une émotion humaine, on prend conscience du fait qu’il ne peut avoir ni commencement ni fin. On a parfois l’impression de ne plus ressentir l’amour quand on s’en est détourné. Mais l’Amour divin demeure, il a toujours existé. Comme l’amour exprimé dans notre existence provient de la source infinie de Dieu, qui est l’Amour, il ne peut jamais se tarir.

La Vérité est un autre nom pour désigner Dieu. Elle n’a pas été inventée par l’homme et ne peut avoir de fin ; elle a toujours été et sera toujours présente. Il n’est pas nécessaire de l’analyser du point de vue de la science naturelle ou physique, mais je l’accepte parce que j’en ai fait l’expérience à maintes reprises.

Il est merveilleux de savoir que tout ce qui est réel vient d’une source infinie, et on ne peut pas parvenir au cœur de cette source, Dieu, en se basant sur un raisonnement humain limité. Seule l’intelligence divine révèle l’infini. Alors pourquoi les personnes dans le documentaire que j’avais regardé ne pouvaient-elles reconnaître l’existence de l’infini, alors qu’elles le souhaitaient clairement, et qu’elles avaient l’intuition de quelque chose qui n’a ni commencement ni fin ?

Je crois avoir un peu mieux compris : la manière dont elles voyaient l’infini, dans leurs pensées, en faisait un concept limité. Cette belle vérité selon laquelle tout ce qui est réel a une source infinie est devenue paradoxale lorsqu’elles ont essayé d’atteindre le cœur de cette source. Mais si l’on cesse de s’évaluer soi-même et toute chose au moyen de la pensée humaine, et que l’on fonde sa quête de l’infini à la lumière de l’intelligence divine, il n’y a plus de paradoxe.

Notre source d’inspiration est le Christ – l’idée spirituelle de Dieu – et elle ne se tarit jamais. Cette inspiration est accessible en permanence et à l’infini. Il suffit de l’écouter. Lorsque l’on essaye de déterminer l’infini d’un point de vue humain, on ne puise plus dans l’inspiration divine, mais on évolue dans des schémas matériels limités et contraignants.

C’est ce que reconnaît et comprend le sens spirituel – ce que les cinq sens matériels ignorent – qui nous apporte l’inspiration. Lorsque Paul découvrit à Athènes un autel dédié à un « Dieu inconnu », c’est ce même Dieu qu’il leur fit connaître. L’infini Dieu, le Tout-en-tout, n’est connu que par le sens spirituel ; Il renferme tout, Il est parfait, sans commencement ni fin.

Bientôt, le lave-vaisselle a été vidé. Ma main était saine et forte, comme elle l’avait toujours été. J’ai vécu un moment d’écoute paisible, au cours duquel j’ai été réceptif aux pensées de Dieu, qui apportent la guérison. J’avais encore plus de raisons de me réjouir de cette journée et j’avais hâte d’en parler à ma femme et à l’amie qui nous avait rendu visite.

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