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La spiritualité est au cœur de la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2024

Paru d'abord sur notre site le 28 mars 2024


J’ai grandi dans une famille élargie qui compte plus de trente médecins, mais j’ai acquis une toute nouvelle vision de la thérapeutique préventive et curative lorsque j’ai connu la Science Chrétienne. En comprenant que Dieu est Esprit, parfait, infini et tout-puissant, et que l’homme est Son expression spirituelle parfaite, je me suis rendu compte que la spiritualité est au cœur même de la guérison.

Le sens spirituel est inhérent à la spiritualité. Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, définit le sens spirituel comme « la faculté consciente et constante de comprendre Dieu » (Mary Baker Eddy, p. 209). Le sens spirituel fait percevoir ce qui est réel et vrai. Il affirme la présence de Dieu en tant qu’Esprit ainsi que Sa puissance suprême. Il détache la pensée des objets éphémères du sens physique pour l’orienter vers les idées immuables de l’Esprit. Ce changement de conscience réforme, rajeunit, harmonise et guérit.

La spiritualité est innée mais non inactive. L’exercice effectif de notre sens spirituel met en lumière la bonté immuable de Dieu et de l’homme. Une meilleure compréhension de la réalité et une amélioration de la santé s’ensuivent naturellement, comme je l’ai découvert il y a quelques années.

Je me suis basée sur la perception spirituelle pour comprendre la réalité, la suprématie de Dieu et la perfection de Sa création.

J’étais gênée en permanence par une sensation désagréable sur les jambes. La tentation de me gratter était souvent irrésistible, mais cela n’atténuait pas les démangeaisons. Je priais tous les jours, en m’identifiant en tant qu’enfant parfaite de Dieu, créée à Son image et à Sa ressemblance, exempte de toute maladie. Mais la sensation désagréable persistait. Pendant plusieurs mois, je me suis retrouvée prise dans ce qui semblait être un cycle sans fin, consistant à prier, à me gratter et à prier de nouveau. Lorsque j’en suis arrivée à ne plus supporter que quelque chose touche mes jambes et à devoir porter des shorts au lieu de pantalons, j’ai réalisé que je devais approfondir la question pour trouver la solution.

Ce qui était le plus déroutant, c’est que mes jambes ne présentaient aucun signe visible de problème. C’était comme s’il n’existait que dans ma tête. L’idée m’est venue de « creuser profondément le réel ». Cette phrase était similaire à une déclaration de Science et Santé : « Il nous faut scruter profondément le réel au lieu de n’accepter que le sens extérieur des choses. » (p. 129) J’ai donc entrepris de creuser plus profondément dans la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy afin d’explorer ce qu’ils révèlent au sujet de la réalité. Je savais que, grâce à la prière et à une meilleure compréhension de ma véritable identité spirituelle, je pouvais rompre le cycle des démangeaisons.

La Science Chrétienne révèle que la matière est l’état subjectif de l’entendement mortel : la fausse croyance à un entendement séparé de Dieu. Cette phrase tirée de Science et Santé m’a particulièrement parlé : « Tout prétendu renseignement venant du corps ou de la matière inerte, comme si l’un ou l’autre était intelligent, est une illusion de l’entendement mortel – un de ses rêves. » (p. 385) Je me suis dit que la réalité était spirituelle et non matérielle, et que je devais aborder la maladie comme un phénomène qui se déroulait dans ma pensée plutôt qu’un processus qui se produisait dans mon corps.

Dans l’Ancien Testament, on lit que Dieu demanda à Moïse de jeter son bâton sur le sol, où il se transforma en serpent, puis Il ordonna à Moïse, effrayé, de saisir le serpent par la queue. Le serpent redevint alors un bâton. Ensuite, Dieu dit à Moïse de placer sa main dans son sein et, lorsqu’il la retira, elle était couverte de lèpre. Lorsque Moïse obéit à Dieu en remettant sa main dans son sein, la lèpre disparut (voir Exode 4:2-7). Moïse apprit ainsi à ne pas se fier aux apparences. Il fut aussi témoin de la suprématie de Dieu, qui donne à l’homme la domination sur la matière, la maladie et la peur.

Le Nouveau Testament montre que Jésus ne tint aucun compte de la matière et de ses lois apparentes lorsqu’il guérit les innombrables maux de ceux qui venaient lui demander de l’aide. Il ne se préoccupa pas des symptômes, ne donna jamais de diagnostic physique et ne prononça aucun pronostic. Mais il s’adressa à Dieu et guérit grâce à sa claire perception spirituelle de l’homme spirituel parfait créé par Dieu. Les évidences physiques n’impressionnaient pas Jésus, et elles ne le détournèrent pas de sa vision spirituelle.

Mary Baker Eddy, elle aussi, a sondé les images que les sens matériels lui présentaient. Elle en a conclu : « Les cinq sens physiques sont les voies et les instruments de l’erreur humaine, et correspondent à l’erreur. » (Science et Santé, p. 293) Elle a compris que les cinq sens ne peuvent pas attester de l’existence de la création de Dieu ; seul le sens spirituel rend témoignage à Dieu et au bien.

La Science Chrétienne enseigne que la matière n’a ni substance, ni vie, ni intelligence, et que la seule substance réelle est Esprit, Dieu. L’Esprit n’a jamais créé la matière ni les sens physiques pour en confirmer l’existence. Il faut donc se tourner vers le sens spirituel, qui témoigne uniquement de la totalité, de la bonté et de la perfection de Dieu. La discordance disparaît dans le sillage de la compréhension spirituelle, et la guérison laisse entrevoir une grande vérité : l’unique réalité est spirituelle.

J’ai continué de m’en remettre au sens spirituel, et j’ai affermi ma compréhension de la nature de la matière – ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas. Je me suis détournée de la sensation corporelle et de l’observation physique. Je me préoccupais beaucoup moins de mes jambes car, chaque fois que j’avais envie de me gratter, j’affirmais que j’étais entière et complète, et que je n’étais pas touchée par la discordance. J’ai refusé de croire que mes jambes avaient un problème ; je savais qu’il ne s’agissait que d’une suggestion mentale, et non d’un état de mon corps. Je me suis souvent rappelé ce que dit Science et Santé : « Tout ce qui existe réellement est l’Entendement divin et son idée, et dans cet Entendement l’être intégral est révélé harmonieux et éternel. » (p. 151)

Je me suis basée sur la perception spirituelle pour comprendre la réalité, la suprématie de Dieu et la perfection de l’homme en tant que Sa création. Ma peur s’est apaisée au fur et à mesure que j’ai mieux compris la totalité, la puissance et la présence éternelle de Dieu. Puis un jour, j’ai pris conscience du fait que la maladie avait disparu. La démangeaison avait cessé et n’est jamais revenue.

Le sens spirituel m’a révélé la perfection immuable de l’univers de Dieu. Quelle que soit l’agressivité des symptômes physiques, je savais que c’était une illusion et que ma véritable identité spirituelle était intacte. La compréhension de mon identité en tant que reflet parfait de l’Esprit, Dieu, a corrigé la croyance que je vivais dans un corps imparfait et matériel, et la guérison s’en est suivie.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy indique le chemin de la santé et de l’harmonie, qui commence par le discernement spirituel. Elle écrit : « La métaphysique résout les choses en pensées et remplace les objets des sens par les idées de l’Ame. » (p. 269) Comme je l’ai découvert avec bonheur, la guérison se produit naturellement quand on se détourne de la matière et qu’on exerce son sens spirituel inné.

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