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Pour les jeunes

Guérie après une agression sexuelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2025

Paru d'abord sur notre site le 28 mars 2024.


A la fin de ma dernière année scolaire au lycée, avant d’entrer à l’université, j’ai trouvé un job d’été. Je n’y travaillais pas depuis longtemps lorsqu’un collègue plus âgé m’a agressée sexuellement. Je me sentais sale et coupable, et je cherchais à fuir le sentiment de douleur et de confusion que j’éprouvais. Je n’ai pas signalé l’agression parce que j’avais peur d’en être rendue responsable, et parce que je ne pouvais pas supporter le poids d’une procédure judiciaire. Je voulais juste que le reste de l’été se passe afin que je puisse quitter la ville.

J’étais seule face à ce problème, et je ne savais pas à qui parler. Finalement, après des semaines passées à essayer de gérer cette colère et cette peur sans qu’il y ait beaucoup de progrès, j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie pour moi. Il m’a donné quelques idées spirituelles réconfortantes auxquelles réfléchir. J’ai parlé de la situation à ma mère et j’ai également réalisé que je devais quitter mon emploi – ce que j’ai fait.

J’ai été soulagée quand il a été temps de rejoindre l’université. Je sentais que quitter ma ville natale signifiait être à même de repartir à zéro. J’appréciais que personne sur le campus ne sache qui j’étais ni ce qui m’était arrivé, et que je n’aie à en parler à personne. Cependant, mon premier semestre a été difficile. Mes notes étaient mauvaises, mon niveau d’anxiété était élevé et j’avais du mal à côtoyer les garçons. J’ai parlé au praticien tous les jours pour qu’il m’apporte un soutien spirituel.

Une des choses qui m’a été difficile a été de réfléchir à la manière dont je pourrais pardonner. Peut-être que beaucoup de gens n’envisageraient pas de pardonner à quelqu’un qui les a agressés, mais je sentais que c’était nécessaire pour aller de l’avant et obtenir une guérison complète. Alors un jour, quand j’ai appelé le praticien, je lui ai dit que je ne savais pas comment pardonner à la personne qui m’avait agressée et que je ne savais pas non plus comment me pardonner d’avoir « laissé » cela se produire. Le praticien m’a aidée à comprendre que j’avais été entièrement intouchée spirituellement, ce qui signifie que quoi qu’il me soit arrivé en apparence, cela ne pourrait jamais atteindre mon identité spirituelle. Rien ne m’obligeait à croire qu’il existe une puissance autre que Dieu, le bien, ou qu’il existe une personne susceptible d’agir sur moi de manière négative ou nuisible. Je n’étais pas touchée par le mal et j’étais spirituellement pure. Cela m’a aidée à réaliser qu’il était possible de pardonner à cet homme ainsi qu’à moi-même.

Alors que j’essayais de surmonter les émotions découlant de l’agression, j’ai commencé à ressentir un problème physique douloureux. Je me suis réveillée plusieurs matins avec des furoncles sur les bras et le torse. J’avais peur et j’étais frustrée : l’université était censée être un lieu d’insouciance et de joie. J’avais l’impression de ne ressentir que de la douleur.

J’étais inscrite dans une université pour scientistes chrétiens, j’ai donc pu recevoir des soins de nurses de la Science Chrétienne sur le campus. Ils soignaient les blessures en cas de besoin, et je couvrais souvent les bandages et les pansements avec des pulls.

Cependant, par une chaude après-midi, je suis allée déjeuner à la cafétéria sans porter de pull et une amie m’a demandé quel était le problème avec mes bras. A ma grande surprise, j’ai répondu : « Il n’y a aucun problème avec mes bras. » J’ai vu cela comme un tournant dans ma réflexion. J’ai commencé à comprendre que les furoncles étaient une manifestation extérieure de peur et de haine. Et par cette réponse, qui affirmait que tout allait bien avec mes bras ou avec moi, j’ai commencé à me libérer de ces sentiments.

Au cours du semestre, j’ai réalisé que j’avais commencé à me sentir attirée par un garçon avec qui j’étais amie. Mais j’avais peur de me fier à mon jugement. Je lui avais confié ce qui s’était passé et il a compris que j’étais en train de régler quelque chose. Il était patient et gentil avec moi lorsque nous passions du temps ensemble.

Un matin, peu après ma prise de conscience à la cafétéria, je me suis réveillée avec un furoncle sur la jambe. J’ai appelé le praticien pour lui en parler. Je lui ai aussi dit que le garçon que j’aimais bien m’avait invitée à un tournoi de football auquel il jouait ce soir-là. J’ai expliqué que j’étais pétrifiée à l’idée de me rapprocher de quelqu’un ou de lui faire confiance. Le praticien a partagé quelques idées sur l’amour de Dieu qui m’ont aidée à y aller plus sereinement.

J’ai assisté au tournoi de football et je me suis assise sur la touche. A côté de moi se trouvait une autre étudiante qui ne faisait pas partie de mes amies. De manière tout à fait inattendue, elle m’a dit : « Tu ne sais pas à quel point il t’aime ? » Elle a pointé du doigt le garçon que j’aimais bien et elle a répété sa question. Avant de se lever et de s’éloigner, elle a ajouté : « Il t’aime tellement. »

Pour la première fois depuis l’agression, j’ai entendu Dieu me parler dans mes pensées. Il a dit : « Je ne t’enverrai jamais quelqu’un qui te fera du mal. Je guiderai vers toi uniquement l’amour, parce que Je t’aime et que Je l’aime. »

J’avais l’impression de recevoir un câlin de la part de Dieu. Toute peur d’être mal traitée par un homme venait de se dissoudre. J’ai réalisé que je pouvais faire confiance à Dieu pour tous mes choix et mes désirs. J’ai aussi réalisé que je pouvais pardonner à l’homme qui m’avait agressée, parce que je pouvais séparer l’acte de la personne. J’ai très clairement compris que cet homme était un enfant de Dieu, malgré ses actes. J’ai ressenti un pardon complet.

Après le tournoi, j’ai pris mon ami dans mes bras. C’était la première fois que je serrais quelqu’un dans mes bras depuis l’agression. Le lendemain matin, en me réveillant, j’ai constaté que chaque furoncle sur mon corps avait disparu. Il n’y avait aucun signe d’irruption cutanée et je n’ai plus souffert de ce problème depuis.

J’étais complètement libérée de la colère, du ressentiment, de l’anxiété et de la culpabilité. Je n’ai ressenti que de l’amour et du pardon. J’ai ensuite vécu un cycle universitaire incroyable et je suis sortie avec ce garçon pendant quatre ans. Nous avons partagé de nombreux moments merveilleux ensemble.

Je suis heureuse d’annoncer qu’en plus de la guérison des furoncles, la guérison émotionnelle a été permanente. Je suis très reconnaissante envers la Science Chrétienne, qui m’a aidée à reconnaître ma véritable identité et celle des autres.

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