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Pâques et ce à quoi nous nous attendons

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 15 mars 2023


C’était l’aurore, le 3e jour de l’inhumation du corps de Jésus. L’Evangile selon Marc rapporte que Marie-Madeleine et deux autres femmes se sont rendues au tombeau. Pourquoi ? Qu’attendaient-elles ? Nous lisons qu’elles avaient acheté « des aromates, afin d’aller embaumer Jésus » (16:1), comme c’était l’usage à cette époque afin d’honorer les morts d’une manière particulière.

Nous ne savons pas si Marie était curieuse de connaître l’accomplissement de la prophétie concernant la résurrection de Jésus lorsqu’elle s’est rendue au tombeau. Nous savons qu’après la résurrection de Jésus, d’après l’Evangile selon Jean, elle ne l’a pas reconnu tout d’abord, croyant qu’il s’agissait du jardinier (voir Jean 20:11-18). Mais dès qu’il lui a dit : « Marie », elle a répondu par : « Rabbouni », qui signifie « Maître ».

La Bible ne mentionne aucune autre personne ayant vécu ce type d’expérience singulière. Il me semble que la pensée de Marie était remplie d’attente, prête à accepter pleinement le fait que Jésus était ressuscité, à accepter pleinement le message du Christ. Elle est ensuite allée raconter ce qu’elle avait vécu aux disciples.

Il y a un cantique dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne qui illustre à quoi tout cela a pu ressembler pour Marie :

Quel immortel éclat de vie
   Entourait Jésus de clarté
Quand aux yeux ravis de Marie
   Il apparut ressuscité !
(William P. McKenzie, no 381, texte et trad. © CSBD)

Nous pouvons nous demander lorsque nous avons besoin d’être guéris : mes yeux brillent-ils d’expectative, de foi, d’espoir et d’affection ? Mes prières sont-elles remplies de respect devant la puissance du Christ ressuscité ? Est-ce que je fais confiance à notre Dieu omniprésent et tout-aimant, que Jésus appelait « Père », pour prendre pleinement soin de moi et me guérir ? Quelle joie que de répondre oui !

Lorsque nous évoquons la guérison scientifique et efficace, telle qu’elle est comprise et démontrée dans la Science Chrétienne, à quoi nous attendons-nous ? C’est une question que j’aime considérer par la prière. A quoi est ce que je m’attends de la part de Dieu ? Qu’est-ce que j’attends de moi ? « S’attendre à » signifie « escompter, prévoir » (Le Robert en ligne).

Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne et fondé L’Eglise du Christ, Scientiste, a écrit : « Dieu est Entendement, et l’Entendement divin fut le premier chronologiquement, il est le premier par la puissance, et il est le guérisseur à qui toutes choses sont possibles. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 349) Quel énoncé ! Il rappelle la déclaration de Christ Jésus selon laquelle « à Dieu tout est possible » (Matthieu 19:26). Dans nos prières, s’attendre à ce que tout soit possible à Dieu ouvre plus largement notre pensée à la totalité et à la puissance de Dieu, et magnifie notre réceptivité à la vérité de cet énoncé.

Il y a plusieurs années, au milieu de la nuit, j’ai été réveillée par une douleur insupportable dans le bras et les épaules. J’étais pratiquement paralysée. Immédiatement, je me suis tournée vers Dieu en prière et j’ai demandé à mon mari de me lire un extrait du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Il l’a fait. Nous avons également appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie pour moi.

La douleur s’est suffisamment atténuée pour que je puisse me rendormir, mais le matin, elle est revenue. Cette douleur et cette mobilité réduite, assortie de périodes de soulagement, a duré un certain temps. J’ai persisté dans mes prières, et le praticien a fait de même. Le problème a été guéri en m’appuyant uniquement sur Dieu.

En repensant à cette expérience, je constate que le fait de m’attendre à être guérie a été un élément clé. Oui, il y a eu des moments de profond découragement, de frustration et même de colère, durant lesquels j’avais l’impression que la prière était inefficace. Mais au fond de moi, je savais que la guérison était assurée.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé, en utilisant l’un des noms que l’on trouve dans la Bible pour désigner Dieu : « La Vérité est toujours victorieuse. » (p. 380) J’y croyais de tout mon cœur. Je m’attendais à le voir se concrétiser. Et, malgré le défi physique persistant, je réalise maintenant que ce qui s’est produit à cette époque a été une formidable croissance morale, mentale et spirituelle. J’en apprenais chaque jour davantage sur la nature aimante, immuable et parfaite de Dieu, ainsi que sur mon identité éternelle en tant que reflet parfait de Dieu.

Grâce à ce levain spirituel et à ce renforcement spirituel, j’ai réalisé plus profondément la vérité de cette affirmation de Science et Santé : « L’homme est le reflet de Dieu et l’a toujours été. Dieu est infini, par conséquent toujours présent, et il n’y a pas d’autre pouvoir ni d’autre présence. » (p. 471) Cette compréhension croissante a eu un effet transformateur et réparateur à plus d’un titre.

L’aspect physique n’était pas tout ; ce n’était même pas la partie intéressante. Je suis sortie de cette expérience non seulement en étant reconnaissante d’aller bien, mais aussi en étant plus aimable, plus patiente et plus aimante. J’ai pardonné. J’ai appris à ralentir et à vraiment écouter la voix de Dieu au lieu de me précipiter d’une chose à l’autre. J’ai appris l’importance de chérir la profondeur de Son amour pour moi et pour les autres.

Alors que je m’efforçais de mieux comprendre et de mieux mettre en pratique les vérités de la Science Chrétienne, et que je continuais de m’attendre à une guérison complète, j’ai fait l’expérience d’une chose que j’avais lue dans Ecrits divers 1883-1896 de Mary Baker Eddy, et qui caractérise la pratique de la Science Chrétienne : « L’élévation de l’esprit entraîna la reconstitution du corps. » (p. 169) C’était bien plus qu’une guérison physique, et même si je suis reconnaissante à la fois pour le retour à la normale et pour la croissance morale, c’est cette dernière qui a continué à me bénir le plus.

Un autre aspect que j’ai trouvé instructif dans la visite de Marie au tombeau de Jésus, est que Marie et ses compagnes aient anticipé le besoin de rouler la lourde pierre. Elles se demandaient qui pourrait le faire. Mais ensuite, ce fut la surprise : « Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée. Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite, vêtu d’une robe blanche, et elles furent épouvantées. Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici, voici le lieu où on l’avait mis. » (Marc 16:4-6)

Christ Jésus était ressuscité des morts et il n’avait pas eu besoin de l’aide de mains humaines pour y parvenir. Dieu s’en était entièrement occupé et Son ange avait diffusé le message. Quelle leçon cela représente pour notre travail de guérison ! Pour définir ce que réussir signifie, Dieu n’a pas besoin de notre aide, ni de nos croyances que quelque chose d’autre que Dieu a du pouvoir. Jésus n’attendait pas que des mains mortelles volontaires l’aident à déplacer un obstacle physique. Il priait plutôt pour que ses disciples reconnaissent et comprennent la puissance et la présence de son Père, Dieu.

Mary Baker Eddy, disciple dévouée du Christ, a écrit : « C’est le dessein de l’Amour divin de faire ressusciter la compréhension et le royaume de Dieu, le règne de l’harmonie déjà au-dedans de nous. Grâce à la parole qui vous est adressée, vous êtes affranchis. Demeurez dans Sa parole, et elle demeurera en vous ; et le Christ qui guérit sera à nouveau manifesté dans la chair – compris et glorifié. » (Ecrits divers, p. 154)

Voilà la résurrection, actuellement présente et qui se poursuit. Comme elle est sainte ! Nous apprenons à demeurer dans la parole de guérison de Dieu. Nous nous efforçons d’honorer la vie et les œuvres de Christ Jésus en plaçant notre confiance en Dieu, en L’adorant comme Jésus l’a fait, et en exprimant quotidiennement notre espérance, notre foi et notre joyeuse expectative.

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