Lors de ma première année d’université, j’ai découvert l’existence de certains problèmes majeurs dans le monde et j’en ai été vraiment perturbé. Ayant perdu toute forme d’espoir, j’ai fait une dépression nerveuse et j’ai menacé de mettre fin à mes jours.
Au cours des mois suivants, j’ai été transféré dans plusieurs hôpitaux et logements différents. On m’a diagnostiqué un trouble bipolaire et on m’a prescrit divers médicaments pour traiter les symptômes agressifs. Même si on m’a parfois demandé de prendre les pilules, j’ai résisté parce que je n’aimais pas ce que je ressentais lorsque je les prenais.
J’ai grandi en fréquentant l’école du dimanche de la Science Chrétienne, c’est pourquoi je me suis également tourné vers la Science Chrétienne pour obtenir de l’aide à plusieurs reprises au cours de cette période. J’ai appelé plusieurs praticiens de la Science Chrétienne, et ils m’ont tous beaucoup aidé. Cependant, je n’ai pas toujours été réceptif aux idées qu’ils partageaient.
Après mon retour à la maison, je suis retourné à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Mon moniteur a été choqué par la façon dont j’agissais, si différente de ce que j’étais. Il me connaissait bien et il refusait de croire que l’Andy dont il se souvenait puisse avoir un comportement aussi inquiétant.
Je suis convaincu que sa détermination à me voir tel que j’étais vraiment – à voir ma véritable nature et mon caractère spirituels – a accéléré mes progrès. Le dimanche suivant, j’étais plus calme et plus réceptif aux idées spirituelles. Cela a été un tournant pour moi.
Mary Baker Eddy a écrit une phrase qui revenait sans cesse à ma pensée à cette époque : « Si vous voulez être heureux, soyez pour vous-même l’avocat du bonheur ; prenez le côté que vous voulez adopter et ayez soin de ne pas raisonner des deux côtés à la fois, ou de plaider pour le chagrin plus que pour la joie. » (La guérison chrétienne, p. 10) La tristesse semblait très attrayante à l’époque, parce qu’elle me permettait d’être une victime et de blâmer le monde entier en raison de mes problèmes. Mais j’ai réalisé que je voulais être heureux. Après tout, qui veut vraiment être triste ?
J’ai beaucoup réfléchi à cela, ainsi qu’à la façon dont je devais défendre activement – défendre spirituellement – mon propre bonheur. Pour moi, cela signifiait comprendre que je suis vraiment heureux parce que Dieu, qui est entièrement bon, m’a créé à Son image (voir Genèse 1:27). La joie n’est pas une émotion temporaire ; c’est une qualité qui nous appartient de façon permanente, puisque nous sommes le reflet de Dieu. Plus j’y pensais, plus je pouvais voir de lumière à travers l’obscurité.
J’ai aussi réalisé que je voulais retourner à l’école, être avec mes amis et terminer mes études – et je savais que c’était possible. L’amélioration ne s’est pas produite du jour au lendemain, mais à la fin de l’été, j’étais complètement libéré des symptômes et je le suis depuis plus d’une décennie maintenant. J’ai été réadmis dans mon université et j’ai même pu obtenir mon diplôme avec le reste de ma promotion.
Ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, met en lumière la façon dont j’ai été guéri : « C’est l’ignorance et la fausse croyance, fondées sur un sens matériel des choses, qui cachent la beauté et la bonté spirituelles. Comprenant cela, Paul dit : “Ni la mort ni la vie... ni les choses présentes ni les choses à venir... ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu.” Voici la doctrine de la Science Chrétienne : l’Amour divin ne peut être privé de sa manifestation, de son objet ; la joie ne peut être changée en tristesse, car la tristesse n’est pas maîtresse de la joie ; le bien ne peut jamais produire le mal ; la matière ne peut jamais produire l’entendement, ni la vie aboutir à la mort. » (p. 304)
Je comprends tellement mieux maintenant que le chagrin n’est pas plus puissant que la joie et que rien ne peut me séparer – ni séparer personne d’autre – de l’amour de Dieu. Et lorsque je me sens triste ou dépassé par les événements du monde, je me rappelle que Dieu est le bien permanent et infini. Ainsi, la réalité spirituelle des choses – la bonté de la création de Dieu – est toujours présente. Je peux la voir en me tournant vers Dieu par la prière et en reconnaissant ce que je sais être vrai.
Je suis très reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu pendant cette période difficile. Je suis également reconnaissant envers Jésus, qui a démontré que la guérison est toujours possible, et envers Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science qui nous montre comment faire.
