Un dimanche matin, je me suis réveillée avec une douleur si intense à la hanche que j’avais du mal à me lever. Je pouvais faire quelques pas en boitillant, mais j’étais incapable de descendre les escaliers. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne, qui s’est tout de suite mis à prier pour moi. Au cours des trois jours qui ont suivi, des membres de l’église m’ont apporté une aide pour les repas et dans d’autres domaines. Le troisième jour, j’ai pleuré tant je me sentais frustrée.
Le praticien m’a rappelé que toute action est tendrement guidée par Dieu, l’Entendement divin, et que je n’avais pas à forcer le processus de guérison. Au contraire, il m’a assurée que Dieu était présent et me guidait pour résoudre ce problème. Finalement, je me suis rendu compte que j’avais besoin d’aide sur le plan physique. J’ai appelé ma fille qui habite à huit heures de route de chez moi. Elle est arrivée le lendemain soir pleine de compassion. Elle m’a laissée prier tranquillement, a gentiment pris soin de moi et a préparé les repas.
J’ai profondément réfléchi à cette phrase de Jésus : « Moi et mon Père nous sommes un » (Jean 10:30), et j’ai pensé : « L’Entendement divin et moi ne faisons qu’un ; un en pensée et en action. » Comme l’écrit Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne : « Le Principe ne fait qu’un avec son idée... » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 465)
J’ai compris que je ne pouvais pas faire un mouvement qui ne soit l’expression de l’Entendement, lequel est toute action. En chacune de mes actions, c’était toujours l’Entendement qui s’exprimait. J’ai continué de prier dans ce sens avec le soutien du praticien.
A chacun de mes pas, je tâchais d’être consciente de ne faire qu’un avec l’Entendement divin, avançant ensemble, sans aucune séparation entre nous. En quelques jours, j’ai pu descendre pour aller dîner, consciente que tous mes mouvements résultaient de l’action de l’Entendement, et non de la volonté et de la force personnelles d’une mortelle. En m’attachant à cette compréhension, j’ai vu la guérison se produire. A la fin de la semaine suivante, j’ai pu assister à une réunion à l’église et, peu après, ma fille est rentrée chez elle. Je me suis réjouie d’être tout à fait guérie. Environ trois mois plus tard, j’ai effectué un long voyage pour rendre visite à ma famille.
J’exprime toute ma reconnaissance pour les vérités enseignées par Christ Jésus, et pour Mary Baker Eddy qui nous a montré comment les mettre en pratique dans la vie quotidienne.
Georgia DeGregorio
Webster, New York, Etats-Unis
