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ÉDITORIAL

Etre attentif au message de Noël

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2023

Paru d'abord sur notre site le 17 novembre 2023


Il peut être assez facile de considérer l’histoire de la nativité de Jésus dans les Evangiles comme une série d’obstacles extrêmement difficiles, qui ont été surmontés grâce à une série d’événements en apparence impossibles. Le récit se termine par l’apparition « miraculeuse » du Fils de Dieu sous la forme d’un bébé qui semblait vulnérable – l’enfant Christ – et qui, même après sa naissance, devait encore lutter contre un roi déterminé à se débarrasser de lui.

Pensons-nous parfois à nos propres efforts de guérison sous un angle similaire ? Sommes-nous obsédés par le labyrinthe de symptômes et de défis desquels nous devons nous extraire, grâce à d’intenses efforts d’étude et de prière, nous attendons-nous à trouver l’aiguille métaphysique miraculeuse enfouie dans la botte de foin, ce qui permettra à notre sens enfantin du Christ de guérir le problème ? Ensuite, même après avoir fait l’expérience de la guérison, nous sentons-nous toujours poursuivis par un sentiment semblable à celui d’Hérode, selon lequel l’harmonie que nous avons constatée ne peut s’avérer que temporaire ? Si tel est le cas, pouvons-nous vraiment dire que nous avons remarqué la plénitude du Christ, que ce soit dans l’histoire de Noël ou dans notre propre approche de la guérison ?

Peu importe si un sens matériel des choses nous encourage à voir le monde au travers d’une lentille où le bien et le mal s’affrontent perpétuellement, et où l’obscurité est souvent la force dominante, car le message fondamental de Noël n’est-il pas que la manifestation de la bonté et de la lumière de Dieu ne peut être arrêtée, et qu’il ne peut y avoir de réelle opposition à l’action de Dieu ? En regardant en arrière, nous réalisons que le Christ, la Vérité, était responsable de tout dès le début et que le résultat n’a jamais fait de doute. La visite et le message de l’ange Gabriel à la Vierge Marie, lui révélant qu’elle enfanterait le Sauveur par le Saint-Esprit, ne se sont pas terminés par un point d’interrogation. La lumière de l’étoile de Bethléem ne risquait pas de s’éteindre en raison de toutes les ténèbres qu’elle devait traverser. L’histoire de Noël est l’histoire de Dieu et de Son Christ, l’idée spirituelle de la Vérité, déclarant au monde entier et pour toujours que l’Esprit est suprême et le seul véritable créateur.

Le fait spirituel contenu dans le message du Christ parle encore à chacun de nous, si nous sommes prêts à y être attentif. Comme la lumière de l’étoile de Bethléem, il nous conduit toujours à voir que ce que Dieu crée doit être comme Dieu : spirituel. La première étape pour bénéficier davantage de Noël est d’y prêter davantage d’attention. Noël est l’apparition lumineuse de la suprématie de l’Esprit. Comme l’écrit Mary Baker Eddy : « Un Noël éternel ferait de la matière une étrangère, sauf en tant que phénomène, et la matière se retirerait avec révérence devant l’Entendement. » Et elle poursuit ainsi : « En Science Chrétienne, Noël représente le réel, l’absolu et l’éternel – les choses de l’Esprit, non de la matière. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 260)

La raison pour laquelle cela est important pour notre pratique de la guérison spirituelle par la Science Chrétienne est que cela nous aide à ne pas perdre de vue que le Christ est infiniment plus grand que la perception particulière que nous avons pu en avoir à un moment donné. Si nous supposons que le pouvoir qu’a le Christ de nous guérir dépend de notre niveau actuel de compréhension, nous pourrions tout aussi bien supposer que si nous branchions un appareil sur un câble à haute tension, la quantité d’énergie obtenue serait égale à notre niveau de compréhension de l’électricité.

La puissance infinie du Christ existe. Nous ne pouvons rien y ajouter ni rien en retrancher, même si nous essayons de le générer ou de le contrôler par un effort humain. Le Christ ne peut pas être contenu ou contraint par des hypothèses limitatives. Si, en matière de guérison, nous n’accomplissons pas le genre de progrès auquel nous aspirons, n’est-ce pas, peut-être, parce que nous pensons au Christ comme au petit effort personnel en cours de développement que nous effectuons ? Au lieu de cela, pouvons-nous accepter davantage la certitude et la victoire de l’apparition de Dieu dans notre vie, ce qui est l’essence même de l’activité du Christ ? Nous pourrons alors déclarer, comme Marie à l’ange Gabriel : « Qu’il me soit fait selon ta parole ! » (Luc 1:38)

Même si cela semble évident, il convient de rappeler que toute véritable guérison d’une maladie ou d’un péché par l’application de la Science Chrétienne se produit grâce à l’activité du Christ. Nous n’en attendrions pas moins d’une science appliquée ayant le Christ comme objectif. Le point le moins évident est la fréquence à laquelle nous ne remarquons pas vraiment la plénitude de l’activité de guérison et de salut du Christ dans notre vie, même lorsque nous essayons d’y être plus attentifs.

La bonne nouvelle est que même si nous pensons que notre compréhension du Christ est embryonnaire, cela suffira. Pourquoi ? Parce que le Christ est la Vérité, et que la Vérité n’est pas diminuée par la quantité d’erreurs que l’on peut suggérer contre elle, pas plus que la lumière n’est diminuée par les ténèbres. Nous pouvons être sûrs que le Christ est responsable de la manière dont nous faisons l’expérience du Christ. Cela nous permettra de surmonter la peur imposée par un sens matériel des choses. Nous n’oublierons pas que le Christ actuel est plus grand que toutes les préoccupations relatives à la compréhension que nous avons actuellement de lui, et infiniment plus grand que l’image mortelle de vie et d’intelligence dans la matière.

Lorsque nous regardons un film, nous pouvons être profondément pris par l’histoire ou par les images, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, mais nous n’abandonnons jamais notre capacité à nous rappeler qu’il ne s’agit en fait que d’un film. Le Christ ne permet pas que nous soit enlevée notre capacité propre de discerner la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Au plus profond de notre cœur, nous savons que nous sommes spirituels parce que le Christ ne cesse de nous parler, nous garantissant ce fait salvateur et nous montrant comment le prouver de plus en plus chaque jour.

Nous devons croître dans notre compréhension de la Science Chrétienne, et nous y parviendrons. Nous ne pouvons pas aimer Dieu et rester coincés là où nous sommes, pas plus que Jésus n’aurait pu vivre toute sa vie dans une crèche. La réalité selon laquelle l’Esprit est suprême et qu’il gouverne l’univers harmonieusement est un fait. Chaque fois que nous choisissons d’écouter ce que nous dit le Christ, la véritable idée de l’être, quelle que soit la situation, nous prenons davantage conscience de ce fait. Chaque fois que nous choisissons de céder à la peur, au péché ou au sensualisme, nous fermons les yeux à ce qui se passe réellement.

La découverte de la Science Chrétienne a permis de réaliser que le pouvoir qu’a le Christ de guérir et de manifester la présence de Dieu ici et maintenant n’a pas disparu après l’époque où Jésus a foulé cette terre, même si ce fait révolutionnaire n’a pas encore été pleinement reconnu. Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy est rempli d’explications lumineuses sur le Christ. Par exemple, il nous apprend à comprendre que le Christ est : « La manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée. » (p. 583)

Cette compréhension plus large du Christ rend l’étude de l’ensemble de la vie de Jésus non seulement inspirante, mais aussi stimulante. Tout au long des Evangiles, la guérison et l’enseignement de Jésus témoignent de manière éclatante de notre capacité à exprimer Dieu, à être l’image complète de Dieu, et non une simple esquisse. Nous remarquons que le Christ – l’activité de Dieu, le bien – a animé chaque acte et chaque pensée de Jésus. Nous réalisons également à quel point ce même Christ est présent pour faire ressortir le bien en nous et pour détruire toute suggestion selon laquelle la matière serait à même d’exister devant Dieu.

Récemment, j’étais assis dans un parc et j’observais les oiseaux aller et venir près d’une fontaine toute proche. Je me suis demandé : « Les oiseaux ont-ils la moindre idée à quel point il est remarquable qu’ils puissent voler ? » Discernons-nous à quel point il est remarquable que nous puissions aimer, penser, exprimer la joie et la sainteté, et oui, guérir ? N’avons-nous pas l’impression de voler lorsque nous le faisons ? La matière ne peut pas faire ces choses. Celles-ci ne viennent que par le Christ. Y prêtons-nous attention ?

Scott Preller
Membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne

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