Le dernier chapitre de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy est composé de lettres de personnes guéries par la seule lecture du livre. Ainsi une femme relate sa « démonstration concernant un accouchement sans douleur ». Elle précise qu’elle écrit pour « aider peut-être celles qui recherchent [...] un cas analogue » (p. 612). C’est dans cet esprit que je souhaite faire part de mon expérience.
Avant d’étudier la Science Chrétienne, j’ai eu deux enfants. Accueillir chacun de ces bébés a été une belle expérience, mais lors de la naissance de mon troisième enfant, ma confiance en la Science Chrétienne m’a apporté une paix profonde qui mérite d’être soulignée.
Durant la grossesse, j’ai été soutenue par la prière d’un praticien de la Science Chrétienne, qui était également mon professeur de Science Chrétienne. Mon mari et moi-même en avons ressenti un immense réconfort. Le médecin que je consultais en vue de l’accouchement avait accouché d’autres femmes qui s’appuyaient sur la Science Chrétienne, si bien que mon choix ne lui était pas étrange. L’expérience a donc été très positive pour tous.
Mon groupe sanguin posait certains problèmes médicaux pour un accouchement. Mais j’ai été pleine de reconnaissance envers le médecin qui m’a suivi, car dès le début, il a accepté que nous puissions, par nous-mêmes, traiter les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentaient, au lieu de faire les piqûres prescrites ou de s’attarder sur les problèmes inutilement. Pour mon mari et moi-même, cette attitude reposait sur la ferme conviction que « la prophylaxie et la thérapeutique (c’est-à-dire l’art de prévenir et celui de guérir) appartiennent indubitablement à la Science Chrétienne[...] » (Science et Santé, p. 369). En fait, le médecin préférait notre approche.
La Science Chrétienne m’a appris que nous sommes spirituels, et non matériels, créés, comme il est écrit dans le premier chapitre de la Genèse, à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’Esprit. Ainsi, parce que nous vivons réellement dans Esprit, la douleur dans la matière n’a aucun fondement. Comprenant cette vérité, je ne craignais pas de souffrir à l’idée d’accoucher. Pendant l’accouchement, j’ai chanté un cantique tiré de l’Hymnaire de la Science Chrétienne qui commence ainsi : « Je marche avec l’Amour divin, / Et pour moi ce jour est sacré ! » (Minny M. H. Ayers, no 139, trad. © CSBD). Je n’ai ressenti aucune douleur, car je savais que l’Eternel est « mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! » (psaume 18:2)
Je savais que toutes les personnes présentes étaient là pour témoigner du déroulement de l’idée parfaite de Dieu. Science et Santé déclare en regard de la note marginale « Obstétrique scientifique » : « Bien que cette idée acquière une énergie nouvelle, elle ne peut nuire à son milieu utile dans le travail de la naissance spirituelle. Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (p. 463) Cette dernière phrase m’a été particulièrement utile lorsque le médecin a examiné le placenta pour s’assurer que rien n’était resté en moi.
Notre enfant est né à l’hôpital vers midi le samedi. Lorsque mon état de santé et celui du bébé se sont avérés satisfaisants, le médecin nous a laissés sortir sans hésiter. Nous avons présenté le bébé à ses grands frères et nous avons tous dormi paisiblement toute la nuit. C’était il y a près de trente ans. Grâce à l’œuvre de Mary Baker Eddy, je ressens toujours les grands bienfaits des enseignements de Christ Jésus, mis à notre disposition pour que nous puissions les étudier et les mettre en pratique dans notre vie quotidienne. Ma gratitude est incommensurable.
Suzanne Brown
Oakville, Ontario, Canada
