Dans ce podcast JSH-Online, adapté pour la publication sous forme imprimée, David Brown discute avec le praticien et professeur de Science Chrétienne, Kevin Ness, de Boston, Massachusetts. Kevin est également Manager des Comités de Publication pour L’Eglise Mère.
David Brown : Qu’est-ce qu’un bon gouvernement ? La plupart d’entre nous seraient d’accord pour dire qu’être bien gouverné suppose de respecter la loi et l’ordre. Mais en même temps, nombreux sont ceux qui pourraient se demander : « Quelle loi ? »
Au fil des ans, il y a eu beaucoup de lois injustes, et des questions comme les condamnations injustifiées sont de sérieux problèmes pour le système judiciaire. Il y a aussi des questions au sujet de ceux qui font respecter la loi ou qui sont en charge de son application. Comment confier de telles problématiques à des personnes vis-à-vis desquelles nous avons des réserves ou avec lesquelles nous sommes profondément en désaccord ?
Notre invité d’aujourd’hui a longuement réfléchi à ces questions. Kevin, comment devrions-nous envisager la loi, l’ordre et le bon gouvernement ? Ces questions sont tellement vastes.
Kevin Ness : Eh bien, en tant qu’ancien avocat, vous m’excuserez de commencer par une définition de la loi issue d’un dictionnaire, et qui dit en substance que c’est « une règle de conduite ou d’action émanant d’une autorité de contrôle ». Cela m’amène à envisager la loi comme un principe qui est appliqué, et qui bénéficie d’un pouvoir qui le soutient. Selon ce que j’ai appris en étudiant la Science Chrétienne, le Principe, ou cette seule loi ou règle de vie qui ordonne le monde, c’est Dieu.
On a le sentiment qu’il y a deux versions dans chaque histoire, comme lorsqu’on voit l’accusation et la défense au tribunal. Alors, comment devrions-nous y penser lorsqu’une personne qui semble coupable est jugée et qu’elle est libérée ? Ou, à l’inverse, lorsque quelqu’un est condamné à tort. Les gens ont été très préoccupés par les personnes qui ont été, de l’avis de beaucoup, prises en otage par des gouvernements du monde entier en utilisant les tribunaux.
J’aime commencer par le haut. Au lieu de penser à deux côtés individuels, ou à un « nous » contre « eux » qui bataillent, ou même qu’il y a le gouvernement d’un côté et les électeurs de l’autre, nous pouvons nous hisser plus haut, jusqu’au seul Dieu. Dans la Bible, le livre d’Esaïe nous dit : « Car l’Eternel est notre juge, l’Eternel est notre législateur, l’Eternel est notre roi : c’est lui qui nous sauve. » (33:22) Cela évoque pour moi que si Dieu est le Législateur et s’Il est entièrement bon, alors certainement un résultat harmonieux est possible.
Souvent, nous pensons à un gagnant et à un perdant. Comment conciliez-vous la situation humaine avec ce dont vous parlez ici : la loi de Dieu ?
Cela me rappelle un terme économique : le « jeu à somme nulle ». C’est l’idée qu’il y a un gâteau limité de ressources, et qu’il est toujours réparti entre les gagnants et les perdants. Mais quand nous confions tout à Dieu, quand nous considérons Dieu comme l’infini Tout, comme entièrement bon, sachant qu’aucune idée n’est séparée de Dieu, il n’y a alors pas de côtés opposés qui ne seraient en quelque sorte pas sous le contrôle de ce seul Entendement, de ce seul Dieu. Au lieu de penser à un gâteau limité avec des gagnants et des perdants, nous pouvons penser qu’un Dieu infini implique que le bien est destiné à tous. La loi de Dieu établit le bien pour tous. Il n’y a pas de perdant dans l’infini Tout. Tout, c’est suffisant pour tous.
Dans le cadre de votre travail, Kevin, vous arrive-t-il de vous tourner vers cette autorité supérieure ?
Souvent. En fait, j’ai réalisé, en tant qu’avocat expérimenté, que c’est vraiment le moyen le plus efficace. Ma formation portait sur les lois humaines, mais le seul moyen que j’ai pu trouver pour résoudre un conflit entre deux parties, ce qui se produit dans de nombreuses affaires judiciaires, consiste à porter l’affaire devant le Principe divin, Dieu, et à savoir que la loi de Dieu est véritablement la loi en vigueur, la loi de l’harmonie et de la paix. Je peux vous donner un bref exemple.
Dans une affaire sur laquelle j’ai travaillé, le contrat d’un client n’avait pas été honoré. Celui-ci avait embauché une entreprise pour fournir un service d’ordre technologique. Ce service n’avait pas été fourni, mais l’entreprise avait quand même insisté pour être payée. Et donc, les deux parties étaient dans une impasse. Représentant la partie qui n’avait pas obtenu ce qu’elle attendait, j’ai écrit une lettre demandant à la société de faire ce qu’elle avait annoncé. Ma demande a été refusée.
Il y a eu des allers-retours judiciaires entre les parties en désaccord. Mais, au lieu d’approfondir cette approche, j’ai prié. La réponse qui m’est venue a été de prendre un peu de distance mentalement, d’arrêter de considérer l’entreprise comme malhonnête, injuste, et comme manquant de considération pour les autres, mais plutôt de la voir, ainsi que tous ses représentants, comme les enfants bien-aimés de Dieu, tout comme mon client et moi-même. J’ai vu l’entreprise spirituellement, agissant avec intégrité et intelligence, et j’ai reconnu qu’elle soutenait naturellement son travail et qu’elle souhaitait obtenir un résultat équitable.
Mon point de vue a changé. Au lieu de ressentir de l’indignation ou de l’antagonisme vis-à-vis de l’autre partie, j’ai ressenti de l’amour. Je les voyais comme Dieu les voit.
J’ai écrit une seconde lettre à la partie adverse, et elle était entièrement différente cette fois-ci. Pendant que je priais, c’est une série de compliments qui a été écrite. La lettre reconnaissait ouvertement le bon travail, l’intelligence, l’équité de la société, et elle faisait appel à son sens de la justice. J’ai même proposé un compromis.
Eh bien, l’avocat de la partie adverse m’a tendu la main et nous a dit au nom de son client de ne pas dévoiler aux autres clients qu’ils allaient faire cela, mais qu’ils voulaient nous donner tout ce que nous demandions. Ils ont dit qu’ils n’avaient même pas besoin de compromis. Parce qu’ils soutenaient leur produit et qu’ils ne nous avaient pas fourni ce qui était attendu, ils allaient supprimer toutes les charges. Il n’y a donc eu aucun coût ni aucune pénalité.
Kevin, d’après vous, que s’est-il passé ? Est-ce parce que les mots de votre lettre étaient bien choisis ?
Je n’ai pas utilisé de mots magiques. C’était la loi de Dieu en action, plus élevée que la loi humaine. C’était la loi que Christ Jésus a appliquée dans sa propre pratique de la guérison. Elle apporte des réponses de santé et de paix à chaque situation. Cette situation était discordante, mais lorsque la loi de Dieu a été appliquée, vue et reconnue, alors le résultat naturel et bon qui avait toujours été présent s’est manifesté. Tous ceux qui étaient impliqués dans la résolution de ce problème ont exprimé leur véritable nature divine, comme Mary Baker Eddy l’écrit dans son livre Unité du Bien, à la page 23 : « Les enfants divins sont nés de la loi et de l’ordre, et la Vérité ne connaît qu’eux seuls. »
Les esprits sont en effervescence en ce moment au sujet de ce qu’est un bon gouvernement, et il y a de nombreux désaccords sur ce qui le constitue. Et franchement, il y a beaucoup de tomates lancées de tous les côtés par des gens qui expriment leur frustration. Existe-t-il un moyen de voir le gouvernement à travers une lentille plus spirituelle qui peut améliorer les choses ?
C’est possible, et je dirais même inévitable, lorsque nous nous tournons vers la loi de Dieu comme étant la seule loi – le gouvernement de Dieu comme étant le seul gouvernement. Alors, nous cessons de voir les deux côtés d’une situation comme des forces opposées.
La beauté de Dieu est l’unité de Dieu. Quelqu’un m’a donné une fois une analogie utile. Il m’a dit de penser à la pression exercée par deux poings appuyés l’un contre l’autre. Eh bien, si vous en supprimez un, et si vous voyez qu’il n’y a qu’une seule force, alors il ne peut y avoir qu’un seul résultat, qui ira dans une direction, vers l’avant, sans résistance ni friction. Et c’est comme ça lorsque nous voyons que notre gouvernement est le fait d’un seul Dieu.
J’ai grandi en fréquentant une école du dimanche de la Science Chrétienne que j’adorais. Une des monitrices avait parlé de ce qu’elle appelait « les cinq G ». [En anglais : God, good, guides, guards, and governs] C’est-à-dire : « Dieu, le bien, guide, garde et gouverne. » Et cela m’est toujours resté, que Dieu est le bien, qu’Il guide, qu’Il nous garde et qu’Il gouverne. Donc, lorsque nous sommes frustrés par différentes idéologies, nous pouvons faire une pause et prier avec cette idée du bon gouvernement de Dieu, qui gouverne tout.
Pour de nombreuses décisions d’ordre politique, ou idéologique, il semble que ce soit 50-50. Mais quand nous reconnaissons le gouvernement de Dieu, il n’y a qu’une seule loi qui unit. Le gouvernement de Dieu est bienveillant. C’est une description que Mary Baker Eddy, qui a fondé La Première Eglise du Christ, Scientiste, utilise dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées (voir p. 128). Et cela signifie que le gouvernement de Dieu est amical. Il est bon, il est bienveillant, il est doux – il n’est pas un jeu de touché-coulé. Il n’est pas dans la nature de Dieu de donner à une personne ou à un groupe un avantage sur un autre. Les lois de Dieu sont au bénéfice de toute Sa création.
Vous avez mentionné Mary Baker Eddy, la fondatrice de L’Eglise du Christ, Scientiste, qui a écrit plusieurs livres. Dans Rétrospection et introspection, à partir de la page 90, Mary Baker Eddy écrit : « On peut, en toute sécurité, laisser à Dieu le gouvernement de l’homme. Il nomme et Il oint Ses messagers de Vérité, et Dieu est leur défense sûre et leur refuge. » Elle parle de nous, reconnaissant qu’un Principe plus grand est à l’œuvre.
Je suis d’accord. Et c’est du gouvernement de Dieu dont nous avons parlé. Un autre synonyme, ou nom, de Dieu, que Mary Baker Eddy propose, outre Principe, est Entendement. Si vous pensez à chaque politicien, à chaque gouvernement national, eh bien Dieu est l’Esprit qui gouverne ces politiciens, ceux du Congrès ou du Parlement ; et c’est la bonne volonté de Dieu, la loi de Dieu, qui s’accomplit.
C’est une prière que nous pouvons faire pour nos responsables politiques, afin de vraiment prier pour eux dans leur travail – pour savoir que Dieu est le seul Entendement qui gouverne. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l’Ecriture : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, annihile l’idolâtrie païenne et chrétienne – tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux – établit l’égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l’homme, et ne laisse rien subsister qui puisse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » (p. 340)
Très souvent, les choses ne ressemblent pas à ça. Très souvent, les gens regardent autour d’eux et disent : « C’est la mauvaise personne » ou « C’est un mauvais responsable politique. » Et : « Cette personne va nous conduire dans le mur – elle adopte des lois ou fait des choses au nom du gouvernement qui sont inacceptables. » Que diriez-vous des malversations et de la corruption et des autres choses qui sont contraires aux idées dont vous parlez ?
C’est une chose difficile, dans tous les cas où l’image humaine que vous percevez ne correspond pas au sens spirituel ou à la vérité de la loi de Dieu que vous connaissez. Cela a toujours signifié pour moi que c’est le moment d’être très persévérant dans ma connaissance de la loi de Dieu, le gouvernement de Dieu. Quand je dis « connaissance », je parle de prière.
Il y a un passage dans Ecrits divers 1883–1896 à la page 277 qui dit : « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. Bien que des nuages L’entourent, la justice et le jugement divins sont souverains. L’Amour est particulièrement proche en temps de haine, et n’est jamais aussi proche que lorsqu’on peut être juste au milieu de l’anarchie et quand on peut rendre le bien pour le mal. » Ainsi, la prière consiste à voir que là où l’injustice, et peut-être la partialité, du gouvernement semble être présente, le gouvernement de Dieu est juste, ses lois sont bonnes et accompliront toujours le bien, non le mal. C’est la nature du gouvernement bienveillant de Dieu.
En ce moment, il y a une guerre à l’Est de l’Europe. Il y a beaucoup de troubles dans d’autres parties du monde. On a le sentiment que certains gouvernements maltraitent leurs propres peuples. Comment devrions-nous aborder ces questions par la prière ?
Eh bien, tout part du point de vue de la paix. La Bible parle à plusieurs reprises de la paix qui se manifeste lorsque nous faisons confiance à Dieu. L’un de ces énoncés se trouve dans le livre d’Esaïe : « A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. » (26:3) Et il y en a un autre dans les Psaumes qui dit : « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur. » (119:165)
Pour moi, ces vérités touchent à la réalité de la paix de Dieu, et elles montrent comment nous pouvons tous la voir s’exprimer dans notre vie. Nous pouvons toujours consulter deux livres de la loi divine, la Bible et Science et Santé, pour découvrir ce qui est réel. Et plus nous faisons cela et gardons notre pensée fixée sur Dieu – l’Entendement infini – plus nous commençons à voir la paix se révéler dans notre expérience et dans le monde.
Je n’avais jamais songé à considérer Science et Santé et la Bible comme une sorte de bibliothèque juridique. Mais c’est très logique. C’est vraiment inspirant.
Ce sont mes livres de droit favoris, David.
Il semble que votre carrière dans le droit vous ait aidé à vous préparer à ce que vous alliez rencontrer en tant que praticien et professeur de Science Chrétienne. Beaucoup de ces idées s’appliquent également à la guérison physique.
Elles s’y appliquent certainement. En fait, Mary Baker Eddy définit la Science Chrétienne en termes de loi. A la première page de son livre Rudiments de la Science divine, elle répond à la question « Comment définiriez-vous la Science Chrétienne ? » comme suit : « Comme la loi de Dieu, la loi du bien, qui interprète et démontre le Principe divin et la règle divine de l’harmonie universelle. »
Mes études de droit m’ont conduit à trouver très naturel de voir que la Science Chrétienne est une loi, la loi de Dieu, la loi divine. Là où de nombreuses doctrines religieuses décrivent les actions de Dieu comme des miracles, la Science Chrétienne montre que l’action de Dieu est cohérente car elle est basée sur ces lois divines invariables qui régissent l’univers. Et chacun de nous peut se tourner vers ces lois pour faire face à n’importe quel défi, n’importe quelle situation.
Un aspect de la loi qui est très important est qu’une fois qu’une loi est entrée en vigueur et qu’elle est prouvée, elle l’est pour toujours. Une fois qu’une loi spirituelle est prouvée dans le cas d’une guérison résultant d’une prière à Dieu, elle est considérée comme vraie pour tout le monde, pas seulement pour une personne précise dans un cas précis.
Par exemple, un jour, alors que je cuisinais, je me suis très gravement brûlé les doigts d’une main. Je me suis immédiatement tourné vers Dieu pour obtenir de l’aide, car il était naturel d’agir ainsi pour moi. J’ai demandé à Dieu : « Comment dois-je prier à ce sujet ? Que sais-Tu de bon pour moi dans cette situation ? » J’ai immédiatement repensé à une expérience similaire que j’avais vécue quand j’étais très jeune : une main brûlée, qui avait été guérie très rapidement grâce à la prière et à la Science Chrétienne. Le praticien de la Science Chrétienne que mes parents avaient appelé pour prier pour moi avait dit que ma petite main et moi étions enveloppés dans un « doux rayon d’Amour vivant » – c’est une phrase qui est extraite d’un poème de Mary Baker Eddy intitulé « Aube de Noël » (voir Hymnaire de la Science Chrétienne, no 23).
Cet Amour, avec un A majuscule, signifie Dieu. L’Amour divin est aussi doux qu’un rayon de lumière ou de soleil qui éclaire notre expérience. Il nous enveloppe dans cette clarté pour voir notre identité spirituelle telle qu’elle est vraiment. Cet Amour a ôté la peur ou l’inquiétude au sujet de la brûlure, à la fois dans la pensée de mes parents et pour moi en tant qu’enfant. Cela a mis en lumière le petit garçon parfait que j’étais déjà, et j’ai été guéri.
En pensant à cela une fois de plus en tant qu’adulte, mes pensées se sont immédiatement élevées. J’ai senti la présence de Dieu et j’ai su que la même loi de Dieu qui avait produit la guérison de ma main quand j’étais enfant était encore applicable en tant qu’adulte. Très vite après, la douleur a disparu. J’ai pu vaquer à mes occupations du soir normalement et me coucher. En peu de temps, comme lorsque j’étais enfant, une nouvelle peau s’est formée et il n’y a plus eu aucun signe de brûlure. J’étais complètement guéri.
J’aime beaucoup cette histoire. C’est ce qui fait que la loi est la loi, dès maintenant et pour toujours.
Et nous pouvons même plaider notre cause comme le ferait un avocat. Mary Baker Eddy écrit dans son sermon La guérison chrétienne : « Vous êtes l’avocat de la cause, et vous gagnerez ou perdrez selon votre plaidoyer. » (p. 10) Lorsque nous sommes confrontés à la maladie, à la discorde ou à toute situation que nous aimerions voir renversée ou transformée, nous pouvons être l’avocat de la cause – un avocat spirituel.
Un avocat applique la loi à un ensemble de faits pour obtenir un résultat certain. Et lorsque nous sommes confrontés à la maladie, nous pouvons être immédiatement conscients de la loi établissant que Dieu n’a pas créé la discorde. La discorde ne fait tout simplement pas partie de la loi de Dieu, qui est en faveur du bien, destinée à Sa création bien-aimée. Nous n’avons donc pas à la craindre.
Dieu a créé chacun de Ses enfants, chacune de Ses idées, pour qu’il soit complet, en bonne santé et libre. Et quand nous nous attachons constamment à la loi de Dieu et que nous faisons appel à Dieu en tant que juge et législateur, constant et aimant – non un pouvoir arbitraire ou capricieux, qui pourrait ou pas nous accorder le bien – nous gagnons. L’expression de Dieu est uniquement le bien.
La loi divine est toujours de notre côté. Quelle merveilleuse leçon à entendre et à apprendre.