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S’attacher à la réalité, non à des hypothèses

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 31 août 2023


Les conjonctions et et si sont en soi inoffensives. Mais associées, elles suscitent parfois de l’inquiétude, de la peur ou des regrets. Qui ne s’est jamais demandé avec angoisse : Et si je perdais mon travail ? Et si j’étais parti plus tôt pour me rendre à ce rendez-vous ? Et si j’avais dit oui à cette relation ? Et si je ne me sens pas bien demain ?

Au cœur de ces questions pessimistes réside la croyance que notre vie est gouvernée par autre chose que Dieu, qui est tout Amour et toute bonté. C’est croire qu’un malheur pourrait nous frapper à l’avenir, ou que nous n’avons pas fait le bon choix dans le passé, et que notre vie a alors pris un mauvais tournant ; ou bien que nous nous en sommes sortis de justesse cette fois-ci, mais que nous ne serons peut-être pas aussi chanceux la prochaine fois.

Une question qui commence par « et si » peut être source d’anxiété, de culpabilité ou de propre condamnation. Et comme on ne pourra jamais y apporter de réponse définitive, poser la question ne fait que déclencher une série de pensées frustrantes. Se demander ce qui serait arrivé « si... » n’aidera jamais à se sentir mieux.

En revanche, ce qui guérit, réconforte et satisfait, c’est chérir ce qui est – ce qui est vrai, bon, puissant et qui nous gouverne. Bien entendu, il s’agit de Dieu. Comme l’écrit Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne : « Dieu est notre Père et notre Mère, notre Ministre et le grand Médecin ; Il est l’unique parent véritable de l’homme sur la terre et dans les cieux. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 151)

Dans l’un de ses sermons, Mary Baker Eddy déclare : « Le préfixe latin omni signifie tout ; donc les termes omnipotence, omniprésence, omniscience veulent dire toute-puissance, toute-présence, toute-science. Utilisez ces mots pour définir Dieu et il ne reste rien à la conscience si ce n’est l’Amour, sans commencement et sans fin, l’éternel Je suis, le Tout, en dehors duquel rien d’autre n’existe. » (Message à L’Eglise Mère de 1902, p. 7)

Penser à Dieu, le bien, comme étant omnipotent, omniprésent et omniscient, c’est inverser le scénario du « et si ». En nous attachant à ce qui est vrai, au lieu de ruminer sur ce qui pourrait arriver ou ce qui aurait pu arriver, nous faisons l’expérience du gouvernement de Dieu, qui apporte confiance, inspiration et paix à nos pensées et à nos actions. 

Un soir, j’ai fait un long trajet en voiture pour rendre visite à une amie. Sur le chemin du retour, guidée par les indications du GPS de la voiture, j’ai emprunté des routes très sombres que je ne connaissais pas. En sortant d’une autoroute à grande vitesse, je me suis soudain retrouvée à un embranchement, avec deux routes qui se rejoignaient sur une seule voie. Un autre véhicule arrivait de la deuxième route, roulant aussi à grande vitesse. Nous nous sommes tous deux arrêtés à temps, et le conducteur m’a laissée passer devant. Il n’y a pas eu de problème, mais j’étais mentalement secouée et mes mains tremblaient. Les petites pensées du genre « et si… » ont commencé à se bousculer : « Et si je ne m’étais pas arrêtée ? Et si l’autre voiture ne s’était pas arrêtée ? Et s’il y avait eu un accident ? » Comme ces questions basées sur des « et si » sont inutiles !

Me détournant des images dérangeantes d’une mésaventure évitée de justesse, j’ai humblement écouté Dieu pour connaître les vérités spirituelles qu’il me fallait chérir. Un passage du livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, m’est venu à l’esprit : « Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie.

« Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d’accidents, puisque dans la perfection il n’y a pas de place pour l’imperfection. » (p. 424)

J’ai prié avec ces pensées à l’esprit jusqu’à ce que je me sente à nouveau en paix. Au lieu de croire au scénario d’un accident évité de justesse, j’ai repensé à la totalité de Dieu, à Sa présence, à Sa puissance et à Son amour. J’ai compris que l’enfant de Dieu ne pouvait jamais être privé de Sa sollicitude, et je me suis réjouie que le conducteur de l’autre voiture et moi-même soyons sains et saufs. Je me suis mentalement et fermement attachée à la réalité, à savoir que Dieu est Tout-en-tout, que je suis Son enfant bien-aimée, et au fait que nous avions tous les deux écouté les conseils de Dieu pour ralentir à temps et prendre conscience de la situation. La peur et l’inquiétude ont fait place à la gratitude et à un émerveillement mêlé d’humilité.

Un mois plus tard, en conduisant sur l’autoroute, je chantais des cantiques et louais Dieu pour la simple raison qu’Il était Dieu, remerciant notre Père-Mère pour Sa présence, Sa toute-puissance et Son amour. J’ai pensé à plusieurs versets de la Bible, dont celui-ci : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu, en qui je me confie. » (psaume 91:1, 2) J’ai également prié en m’inspirant de passages tirés des écrits de Mary Baker Eddy et de cantiques de l’Hymnaire de la Science Chrétienne. Je me sentais très proche de Dieu, tout à fait consciente de Sa présence pleine d’amour et de sollicitude.

Alors que j’approchais d’un carrefour pas facile, où la circulation était intense et rapide, une voiture qui s’engageait devant moi s’est brusquement arrêtée sans avertissement. En général, en pareille situation, ma voiture réagit par des appels de phare et un avertissement sonore, mais là, rien de tel ne s’est produit. A l’instant même, je me suis sentie poussée à accélérer pour me porter vers la voie adjacente.

Ce n’est qu’ensuite que j’ai réalisé que les autres voitures s’étaient déplacées juste à temps pour que ma manœuvre réussisse, et que cela avait été la seule façon d’assurer la sécurité de toutes les voitures. Tout s’est passé si vite et de façon si naturelle que j’y ai vu la main de Dieu. Et personne n’a klaxonné ! Je n’ai pas été ébranlée. Je me suis sentie tout à fait calme et remplie de gratitude. Le fait de m’être attachée à la réalité en affirmant joyeusement la présence, la puissance, la bonté et l’amour de Dieu non seulement nous a protégés, les autres conducteurs et moi-même, mais a aussi eu pour effet de préserver le dynamisme, la réceptivité et la clarté de mes pensées.

Chaque fois que nous sommes tentés par des hypothèses négatives ou effrayantes, nous pouvons les rejeter et les remplacer par des déclarations véridiques à propos de la réalité, à savoir que Dieu est Amour, qu’Il nous gouverne, qu’Il remplit tout l’espace et que nous sommes tous protégés, en sécurité et en bonne santé. Agir ainsi nous fera tant de bien, à nous-mêmes et à tous ceux que nous croiserons ! 

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