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L’art de spiritualiser la pensée

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 21 août 2023

Original en allemand


« Il est temps de spiritualiser ma pensée. » Cette idée s’est imposée alors que je travaillais sur un projet professionnel complexe qui impliquait de nombreuses personnes. Je me suis aussitôt interrompue dans mon travail. Ces mots ne résultaient certainement pas de mes réflexions laborieuses sur le projet. Je ne pouvais que les attribuer à Dieu et à Sa grâce stimulante. Avec une tendre insistance, ils m’incitaient à cesser de tourner en boucle mentalement, ce qui ne menait nulle part.

Pour cela, il me fallait d’abord comprendre pourquoi j’avais besoin de spiritualiser ma pensée, de voir du point de vue de Dieu, Esprit. J’ai trouvé la réponse en me tournant vers ce que j’avais appris en Science Chrétienne.

Le livre le plus utile dans mon étude et ma pratique régulières de la Science Chrétienne est l’ouvrage de Mary Baker Eddy Science et Santé avec la Clef des Ecritures, publié pour la première fois en 1875. L’auteure y décrit ce qu’elle a approfondi et démontré en accordant la priorité à Dieu et en appliquant dans tous les aspects de la vie les lois divines qu’elle découvrait. Elle a remis en question le concept de substantialité de la matière, sans connaître les progrès importants réalisés depuis lors par les physiciens dans ce domaine.

Grâce aux guérisons de toutes sortes qu’elle et d’autres personnes ont obtenues par la prière, Mary Baker Eddy a démontré que la vision matérielle de l’origine et de l’évolution de la maladie et du désespoir ne donne pas une idée exacte de l’état de santé et du bien-être d’une personne. Les conceptions matérielles orientent plutôt la pensée vers la limitation, la souffrance et l’égo. Dieu, en tant que source originelle et unique de notre être, n’est pas pris en considération.

La Science Chrétienne montre que la manière de penser la plus pure ne prend en compte que ce que Dieu connaît. Cette pensée spiritualisée abandonne les conceptions limitées, qui sont fondées sur la matière. Nous reconnaissons notre unité avec Dieu, Esprit, dans le silence de la prière, en laissant libre cours aux idées que Dieu nous communique mentalement. Lorsque nos pensées se détournent de l’agitation émotionnelle ou des maux physiques pour s’aligner sur la présence puissante, calme et sûre de Dieu, Esprit, alors la guérison se produit.

La spiritualisation de la pensée et la liberté qu’elle apporte font partie de la définition du mot « résurrection » donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé : « Spiritualisation de la pensée ; une idée nouvelle et plus élevée de l’immortalité, ou existence spirituelle ; croyance matérielle cédant à la compréhension spirituelle. » (p. 593)

Christ Jésus vécut cette spiritualisation de la pensée lors de sa résurrection après le crucifiement. Cela eut pour effet de libérer ses disciples de la peur paralysante causée par cet évènement. Ils purent se libérer de la détresse, du chagrin et du désespoir et, grâce à leur compréhension spirituelle, s’en remettre à leur unité avec Dieu. Dès lors, un grand nombre d’entre eux proclamèrent que Christ Jésus était le Messie promis, ce qu’ils démontrèrent en accomplissant des guérisons.

La vie et le ministère de Jésus nous prouvent qu’il est possible de connaître la vérité qui rend libre. Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. » (Jean 8:31) Nous demeurons dans sa parole en exerçant notre capacité toujours active de spiritualiser la pensée, ce qui nous libère des limites. Le salut s’opère ainsi, révélant la liberté de l’homme, idée parfaite et indestructible de Dieu.

Quelle précieuse prise de conscience ! Ce jour où je ruminais à cause de ma situation professionnelle compliquée, il était opportun d’arrêter de tourner en boucle pour accueillir des vérités spirituelles bonnes et pures. J’ai ressenti peu à peu un sentiment de paix et de soulagement. J’ai vu toute la situation dans l’harmonie et l’ordre de l’être divin, et j’ai su qu’elle évoluait dans la bonne direction. La solution s’est finalement imposée et, aujourd’hui encore, je considère qu’elle était la meilleure possible pour toutes les personnes concernées.

Dans ses épîtres aux membres de l’église de Corinthe, l’apôtre Paul, qui suivait les enseignements de Jésus, montre clairement que le salut, la transformation et la libération sont possibles pour tous. Sur la base de sa propre expérience, il pose cette question aux Corinthiens nouvellement baptisés que nous pouvons, nous aussi, nous poser de temps en temps : « Regardez-vous ce qui est sous vos yeux ? » (II Corinthiens 10:7, d’après la version Luther21). En d’autres termes : Regardez-vous ce qui vous est présenté par vos yeux ou par des opinions basées sur l’existence matérielle, lesquelles vous privent de votre liberté ?

Un peu plus tôt, Paul avait fortifié les Corinthiens en affirmant avec assurance : « Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. » Et en utilisant ces armes, « nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée à l’obéissance de Christ » (II Corinthiens 10:4, 5).

En remplaçant le mot « armes » par « pensées », on constate la disparition des difficultés et de l’affliction ainsi que de la maladie et de la douleur, qui sont des conceptions matérielles. On lit dans Science et Santé : « Admettre que la maladie est une condition sur laquelle Dieu n’a pas d’empire, c’est présupposer que le pouvoir omnipotent est impuissant en certaines occasions. » Puis vient cette phrase : « La loi du Christ, de la Vérité, rend toutes choses possibles à l’Esprit. » (p. 182)

La loi du Christ, ou de la Vérité, qui libère et fortifie, est déjà à l’œuvre ; elle nous est de plus en plus familière à mesure que nous l’étudions et la mettons en pratique. J’aime considérer cela comme l’art de spiritualiser la pensée. Nous pouvons exercer cette activité à la fois pour nous prémunir contre des circonstances fâcheuses et pour restaurer l’harmonie dans une situation difficile. Il est toujours possible de s’améliorer dans ce sens.

Etre absolument convaincu de la toute-puissante sollicitude de Dieu et admettre le fait que toute condition discordante, aussi compliquée soit-elle, n’a aucune substance dans notre vie, puisque nous sommes les idées spirituelles de Dieu, cela est libérateur et apporte le progrès. Dans mon cas, la spiritualisation de mes pensées m’a permis de mettre fin à ces sombres ruminations nourries par mon casse-tête professionnel. J’ai alors pu discerner la solution en toute sérénité pour le bénéfice de tous. La spiritualisation de la pensée permet à chacun de faire l’expérience d’une sorte de résurrection individuelle grâce à laquelle il est possible de proclamer avec joie : « Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire. » (Apocalypse 19:6, 7)

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