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Mon parcours pour comprendre que la Vie divine est ininterrompue

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 5 juillet 2023


Lorsque j’ai commencé l’étude de la Science Chrétienne et que j’ai approfondi ma compréhension (voir « Le cadeau de la guérison », Héraut, avril 2006), plusieurs praticiens de la Science Chrétienne m’ont aidé à obtenir des guérisons significatives. L’un d’entre eux était un professeur de Science Chrétienne qui a beaucoup fait pour m’aider. Nous passions des heures à parler de la Bible et de la spiritualité. Je sentais qu’il était « solide », il était une sorte de référence.

Un jour, je l’ai appelé et on m’a dit : « Il n’est plus là... Je suis désolé, mais il est décédé ! »

J’étais abasourdi. Comment cela avait-il pu se produire ? Pourquoi sa prière n’avait-elle apparemment pas réussi à rétablir sa santé ? Que se passerait-il pour ce cher Monsieur désormais ? Au début, je me suis profondément inquiété du décès de mon ami. Mais, au cœur de cette obscurité mentale, j’ai réalisé que je n’obtiendrais pas de réponse en essayant de comprendre cela en partant d’un point de vue humain et matériel. Ce que je devais voir et ressentir, c’était la lumière de l’amour, de la vie et de la loi de Dieu. J’avais besoin de reconnaître, d’affirmer, puis de réaliser de manière radicale l’omniprésence complète de la Vie divine.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « Quand nous apprendrons que la maladie ne peut détruire la vie et que la mort ne rachète pas les mortels du péché ou de la maladie, cette compréhension nous éveillera à une vie nouvelle. Elle vaincra tant le désir de mourir que la terreur de la tombe, et détruira ainsi la grande crainte qui obsède l’existence mortelle. » (p. 426)

Je m’étais déjà rendu compte que ma vie était en train d’être transformée par la vérité universelle révélée dans la Science Chrétienne, et qu’elle était en train de s’établir de nouveau sur ce que Christ Jésus appelait le roc (de la compréhension spirituelle). Pourtant, il me fallait apprendre une autre leçon, qui serait spirituellement décisive : l’amour de Dieu répondant à mon besoin intime de surmonter ma peur de la mort, y compris une peur profondément ancrée de perdre mon cher papa, avec lequel j’entretenais un lien particulièrement étroit. Cette nouvelle de la perte de mon ami praticien m’a littéralement contraint à croître davantage, à véritablement faire face à « la grande crainte qui obsède l’existence mortelle », et à acquérir un sens plus élevé de la Vie ininterrompue.

Mais ce n’a été ni direct ni facile, et je suis tombé dans une nasse de noirceur mentale dont les avenues étaient sombres et profondes. Cela rendait l’étude de la Bible et de Science et Santé impossible. J’ai donc repris les éléments à la base de la Prière du Seigneur et du psaume 91 ; Je les écrivais à maintes reprises jusqu’à ce que je pénètre en quelque sorte « à l’intérieur » d’eux – entrevoyant un peu leur vérité et leur promesse. Ce fut littéralement un temps où je priais sans cesse pour moi-même. Et j’ai fait de merveilleuses découvertes spirituelles réconfortantes qui sont devenues mes compagnons quotidiens les plus proches.

Pourtant, il y a aussi eu des moments où je me sentais submergé par des vagues de peur qui me paralysaient. Une fois, j’étais si bouleversé que je me suis littéralement agrippé à la chaise de l’hôtel sur laquelle j’étais assis.

Cette nuit-là, je me suis contraint à étudier la Leçon biblique et j’ai réussi à la lire jusqu’au bout. Mais rien. Cela ne m’a pas aidé ! Je me suis demandé : « Et maintenant ? »

La pensée est venue : « Etudie-la de nouveau. » C’est ce que j’ai fait et, tout à coup, j’ai été enveloppé par une merveilleuse lueur de paix spirituelle.

Lentement, les idées spirituelles et un sens de régénération ont commencé à se développer. Je ne voyais pas cela comme une sorte d’accomplissement personnel – c’était plutôt que je n’avais pas le choix. Je me sentais trop désespérée pour rationaliser ou réfléchir au pourquoi et au comment quelqu’un qui m’était si cher était soudainement parti. J’étais forcé d’être entièrement radical et absolu sur cette question de la mort.

 « La Vie est réelle, et la mort est l’illusion », déclare Science et Santé (p. 428). J’ai reconnu que je devais absolument accepter ce fait spirituel – sans équivoque, sans temporiser. J’affirmais donc cette profonde vérité encore et encore. Je rejetais mentalement et catégoriquement la prétention matérielle opposée de la réalité de la mort.

Il y a une note marginale qui accompagne cet énoncé : « Vision naissante ». J’ai été profondément rassuré de savoir que la vraie vision de la Vie et de la réalité se révélait peu à peu à ma pensée.

Un autre passage de Science et Santé qui m’a beaucoup parlé évoque la façon dont Moïse, « sous l’impulsion de la sagesse », avait été amené à jeter son bâton, s’enfuyant ensuite lorsqu’il se transforma en serpent. Quand il a été poussé à revenir et à saisir le serpent, celui-ci est redevenu un bâton et Moïse a été libéré de sa peur.

Science et Santé explique : « Cet incident démontre la réalité de la Science. Il fut prouvé que la matière n’est qu’une croyance. Le serpent, le mal, au commandement de la sagesse, fut détruit par la compréhension de la Science divine, et cette preuve fut un bâton sur lequel il put s’appuyer. L’illusion de Moïse n’eut plus le pouvoir de l’effrayer lorsqu’il découvrit que ce qu’il voyait apparemment n’était en réalité qu’une phase de la croyance mortelle. » (p. 321)

C’est ce que j’étais en train de découvrir – que mon redoutable sens de la mort n’était en réalité qu’une « phase de la croyance mortelle ». C’était illusoire. Et au fur et à mesure que j’ai compris cela – que je l’ai vu spirituellement – ce redoutable « serpent » a commencé à devenir un bâton sur lequel j’ai pu m’appuyer.

L’inspiration issue de la lecture du psaume 23, cité et spirituellement illuminé dans Science et Santé, a ouvert plus profondément ma conscience à l’idée que la mort n’était qu’une ombre, pas une réalité ni un fait (voir p. 578), et j’ai ressenti que ma crainte de la mort faisait place à un sens plus vrai de la Vie et de la Lumière éternelles. L’Amour divin me faisait véritablement passer des ténèbres profondes à une perception de l’irréalité de la mort – de la Vie comme seule réalité et comme seule substance. La Vie était, est et sera toujours la seule présence parce qu’elle est infinie.

Une guérison qui s’est produite en cours de route m’a été utile. Un jour, je suis tombé de la hauteur de quelques marches sur un sol dur. J’étais seul dans la maison, et alors que j’étais étendu là, incapable de bouger, les paroles pleines de sens de l’apôtre Paul sont venues à ma pensée : « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Romains 8:15)

J’ai réalisé que l’ensemble de ma lutte contre la « grande crainte » de la mort n’était pas une question de rechute ou de souffrance chronique – « pour être encore dans la crainte », comme cela semblait être le cas. Il s’agissait de la joie profonde par laquelle j’allais découvrir la réalité de la Vérité, révélant que Dieu est la seule Vie, et par laquelle je pourrais enfin dire « Abba ! Père ! »

J’ai aussi pensé à la déclaration de Paul selon laquelle « nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (II Corinthiens 4:17).

Cela ne veut pas dire qu’humainement le sentiment de souffrance n’était pas intense. Pourtant, j’ai discerné que lorsque la récompense de la régénération spirituelle, du progrès et de la réalité serait acquise, alors je verrais – dans la lumière glorieuse de la vérité spirituelle – la souffrance disparaître dans l’irréalité, n’ayant ainsi été là que pour un « moment ».

Je me suis réjoui de ces beaux énoncés et de ces belles promesses bibliques, en me disant : « Oui, Père, Tu es tout ce dont j’ai vraiment besoin ; je n’ai besoin d’aucune autre aide. »

Et je n’en ai pas cherché d’autre. Je me suis levé sans douleur, libre de vaquer à mes occupations.

Cela m’a aidé à voir comment, dans notre expérience subjective, on nous fait croire que quelque chose de négatif se produit alors qu’en réalité ce n’est pas le cas. Encore plus réconfortant, j’ai vu que même si la perturbation semble être dans la pensée elle-même, ce n’est en réalité pas le cas. Notre moi spirituel parfait est toujours intact, et le Christ de Dieu nous donne le pouvoir de refuser les fausses images qui viennent à notre pensée et à nos sens, et de nous élever sans être empêché, sans être envahi. Le faux sens matériel de la vie tente de nous convaincre que cela fait partie de notre identité, de notre expérience ; mais lorsque par la prière nous refusons que ces images entrent dans notre conscience, nous réalisons, avec soulagement, que notre vie n’a jamais été ce que ce faux sens prétendait. Cette histoire mortelle n’a jamais été la nôtre !

A l’époque, il m’est venu à l’esprit que c’était comme cette expérience cinématographique où trois projecteurs diffusent un film sur un écran incurvé, combiné à un son surround, ce qui vous donne physiquement l’impression d’être réellement dans le film et dans l’action – sur une mer agitée ou sur des montagnes russes. Mais bien sûr, ce n’est pas le cas. Une fois le film terminé, on sait qu’on est libre de se lever. On n’a jamais fait partie de cette expérience supposée, et surtout, celle-ci n’a jamais fait partie de notre identité. Elle n’a jamais été qu’une illusion.

Il y a eu d’autres moments d’éveil spirituel glorieux : marcher dans un hall de gare animé et, comme dans un rayon de soleil, voir tout le monde entièrement inclus dans la Vie et la lumière, et rien d’autre que cela. Ou lire un cantique dans un train et voir soudain la merveilleuse réalité derrière les mots :

Venez, rendons grâce au Dieu fort
   En qui tous ont la vie !
Il vainc les fléaux et la mort,
   A vivre Il nous convie.
(Frederic W. Root, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 10, trad. © CSBD) 

Après quelques mois de cette expérience décisive de régénération spirituelle intense et de profonde spiritualisation de la pensée, j’ai entendu des gens proches se lamenter du décès de l’homme qui avait été un guide et un ami si merveilleux et spirituel pour moi et pour tant d’autres. Mais j’étais maintenant tellement régénéré spirituellement par la compréhension plus claire que j’avais acquise du fait que « la vie est réelle, et la mort est l’illusion », que j’ai spontanément – et intérieurement – déclaré : « Non, il n’est pas mort. C’est une erreur. Il est dans la Vie. » A cela s’est joint un sentiment d’admiration soudain pour ce que j’avais finalement été contraint de découvrir spirituellement : la seule réalité, la seule vérité, la seule réponse, était la Vie, Dieu. La mort était devenue une non-question pour moi.

J’ai commencé à ressentir et à voir que la sollicitude infinie de Dieu m’avait permis de manier cette crainte serpentine de la mort, et que c’était une expérience de progrès, bien que difficile, une expérience qui m’avait donné la compréhension et la force spirituelles, le bâton sur lequel m’appuyer, quand j’en ai eu besoin quelques années plus tard. Lors d’un voyage d’affaires à Copenhague, j’ai reçu un appel de ma femme m’annonçant que mon père était décédé.

J’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne au Danemark, et je me souviendrai toujours de sa voix ferme et rocailleuse qui me disait : « C’est quelque chose qui essaie de vous tromper – vous devez faire le travail, vous devez faire le travail ! »

Pendant une grande partie de la nuit, j’ai marché dans les rues de Copenhague, « faisant le travail » – c’est-à-dire, une fois de plus, de façon radicale, persistante, en prière, affirmant la réalité absolue de la Vie et le fait spirituel que la mort est l’illusion.

Le jour suivant, je suis rentré chez moi avec un sens de la lumière de la Vérité rayonnant qui a dissipé le brouillard de la croyance que la vie, la vérité, la substance et l’intelligence sont dans la matière. Ce n’était pas facile – j’ai dû continuer d’accomplir fermement ce travail spirituel, mais j’avais cet incroyable rocher spirituel sur lequel m’appuyer. Je savais que la Vie était, et qu’elle est, le seul fait, et que j’étais libre de laisser partir mon père chéri et de continuer mon chemin par moi-même, tout en chérissant mes nombreux et tendres souvenirs.

J’ai été très ému par la façon dont l’Amour divin, d’une manière infiniment tendre, m’avait enseigné les leçons dont j’avais eu besoin à chaque étape du chemin, parfois avec une houlette et parfois avec un bâton, mais toujours en me réconfortant, en me montrant, en me prouvant, l’absolue totalité de la Vie – l’unicité de la Vie divine ininterrompue.

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