Avoir été élevée en Science Chrétienne m’a permis d’être témoin de merveilleuses guérisons. M’appuyer sur Dieu pour obtenir des réponses a toujours été au centre de ma vie, et je suis reconnaissante d’avoir vu le résultat de Son action.
La Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, écrit dans Ecrits divers 1883–1896 : « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » (p. 277) C’est avec cette vérité à l’esprit et le cœur rempli de gratitude que je partage le témoignage suivant.
Il y a plusieurs années, durant l’été, j’ai été confrontée à un dysfonctionnement de l’estomac et des intestins. Au début, je pensais que les choses s’amélioreraient rapidement, et j’ai pris quelques jours de repos pour prier. Cependant, environ deux semaines se sont écoulées pendant lesquelles j’étais presque tout le temps malade, même si j’ai toujours été capable de mener à bien les activités qui étaient nécessaires. Je priais pour que cette situation inconfortable disparaisse, mais je me rends compte maintenant que je le faisais sans réel enthousiasme.
Et puis, la situation s’est aggravée et je me suis retrouvée incapable d’effectuer même des tâches élémentaires. La douleur et la perte de poids m’ont clouée au lit, sans un moment de répit, de jour comme de nuit. Selon toute apparence, une action immédiate était indispensable.
Il ne faisait aucun doute, dans mon esprit, que la Science Chrétienne détenait la réponse et qu’elle était la seule voie vers une véritable guérison. Ainsi, lorsqu’on m’a demandé de choisir entre un traitement médical et un traitement en Science Chrétienne, le choix a été clair : j’ai pris une position ferme et radicale en faveur de la Vérité, et j’ai choisi le traitement en Science Chrétienne. Cette confiance inébranlable en Dieu m’a permis de progresser.
Mes parents aimants m’ont soutenue et se sont occupés de moi pendant que je travaillais avec un praticien de la Science Chrétienne. Je ne saurais exprimer assez de gratitude à ma famille et au praticien pour leur soutien indéfectible. J’ai senti parfois que c’étaient leurs prières qui m’avaient permis de traverser des journées particulièrement difficiles.
J’ai également trouvé un soulagement dans cette déclaration de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « La Vérité est toujours victorieuse. » (p. 380) Cela m’a rappelé ce que Christ Jésus a dit, et ce que son œuvre de guérison a prouvé : « A Dieu tout est possible. » (Matthieu 19:26) Armée de cette conviction, je savais que la guérison viendrait.
Cette confiance m’a permis d’avancer et m’a poussée à étudier pour acquérir une compréhension plus profonde de ma perfection d’enfant de Dieu. Je me suis réveillée chaque jour en déclarant que le temps est mesuré par le bien qui se déroule, et par rien d’autre (voir Science et Santé, p. 584).
Ayant abandonné la limite que constitue le temps, j’ai pu travailler diligemment pour reconnaître ma plénitude d’enfant de Dieu, affirmer la vérité de mon être et savoir que « la vraie conscience est la vraie santé » (Ecrits divers, p. 298). J’ai creusé profondément la signification du fait d’être l’image et la ressemblance de Dieu, le reflet de la Vie, de la Vérité, de l’Amour, de l’Ame, de l’Esprit, de l’Entendement et du Principe. J’ai étudié ces sept synonymes de Dieu mentionnés dans les écrits de Mary Baker Eddy, pour découvrir ce qu’ils signifiaient pour moi en tant que fille de Dieu.
Chaque jour, le praticien me rappelait que je ne pouvais pas, par le biais du mesmérisme, être conduite à ressentir, à craindre, à voir ou à croire quoi que ce soit de différent de Dieu. Reconnaître l’omnipotence et l’omniprésence de Dieu m’a donné un fort sentiment de réconfort, m’assurant que je demeurais « sous l’abri du Très-Haut » (psaume 91:1).
Une légende raconte qu’une rivière, gelée en hiver, croyait qu’elle ne pourrait plus jamais couler librement. Chaque jour, le soleil brillait, mais la glace ne fondait pas. Les jours, les semaines et les mois passèrent jusqu’au jour où la glace se brisa et où la rivière coula à nouveau librement. L’histoire montre que la chaleur du soleil, du premier au dernier jour, ainsi que chaque jour intermédiaire, a été nécessaire pour faire fondre la glace. De même, malgré les apparences extérieures, je savais que l’inspiration que je gagnais, à chaque instant, grâce à une étude et une prière constantes et quotidiennes avait un effet.
Nous lisons dans Science et Santé : « Chaque jour exige de nous de plus hautes preuves, plutôt que des professions de pouvoir chrétien. Ces preuves consistent uniquement en la destruction du péché, de la maladie et de la mort par le pouvoir de l’Esprit, comme Jésus les détruisait. C’est là un élément de progrès, et le progrès est la loi de Dieu, loi qui exige de nous seulement ce que nous pouvons certainement accomplir. » (p. 233) J’ai été témoin de cette vérité spirituelle pendant que je travaillais fidèlement à une guérison complète.
Chaque jour, il devenait beaucoup plus clair pour moi que je n’étais pas matérielle, mais spirituelle, l’image même de l’Amour. En tant qu’idée de Dieu, j’étais pure et parfaite, ne reflétant et ne possédant que ce qui m’avait été donné par mon Créateur. Grâce à cette plus grande compréhension de Dieu en tant que Père-Mère, et grâce à un sens plus spirituel de moi-même, mes progrès se sont manifestés physiquement.
Le fonctionnement de mon estomac et de mes intestins est revenu à la normale ; j’ai pu manger correctement, dormir toute la nuit et me promener librement dans la maison. Bien que ces activités puissent sembler insignifiantes, pour moi, elles étaient vraiment des expressions de la loi divine du progrès. Des prières incessantes et une confiance totale en Dieu m’ont rendu une pleine santé.
Suite à cette guérison en Science Chrétienne pleine de joie, j’ai déménagé dans une autre ville, j’ai recommencé à travailler, j’ai enseigné dans une école du dimanche de la Science Chrétienne et je suis redevenue active pendant mon temps libre. Je repense à cette expérience avec une profonde gratitude et un profond amour pour Dieu. Par-dessus tout, je suis reconnaissante de pouvoir partager l’effet curatif et l’efficacité de la Science Chrétienne avec d’autres personnes. La croissance spirituelle que j’ai acquise grâce à une meilleure compréhension de Dieu, ainsi que toutes les leçons spirituelles que j’ai apprises en cours de route m’ont aidée à accomplir des guérisons plus efficaces au fil des années. Ma gratitude est abondante et je sens vraiment que « ma coupe déborde » (psaume 23:5).
Marina Schaberg
Maryland Heights, Missouri, Etats-Unis
