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Une raison d’être dans l’église

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 29 mai 2023


Il y a une vingtaine d’années, lorsque j’ai été élu Premier Lecteur pour diriger les services de mon église filiale de L’Eglise du Christ, Scientiste, j’ai attendu avec impatience de prendre mes nouvelles fonctions et je me suis demandé quel serait mon but en tant que Premier Lecteur.

Je souhaitais servir Dieu et mon prochain, et être témoin de la croissance de l’église. Je désirais aussi être utile et accomplir des guérisons. Mais qu’est-ce tout cela signifiait, concrètement ?

En réfléchissant à ce sujet, j’ai fait des recherches dans les écrits de Mary Baker Eddy concernant la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, qui sont le pasteur impersonnel de L’Eglise du Christ, Scientiste. Mary Baker Eddy écrit : « Votre double pasteur impersonnel, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, est avec vous ; et la Vie que donnent ces livres, la Vérité qu’ils illustrent, l’Amour qu’ils démontrent, sont le grand Berger qui paît mon troupeau et le conduit ‘‘près des eaux paisibles’’. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 322) Je me suis demandé : « Si le pasteur est chargé d’instruire, de diriger et de veiller sur l’assemblée, que me reste-t-il à faire, à part lire des mots imprimés sur une page ? »

Puis j’ai pensé à la façon dont les praticiens de la Science Chrétienne donnent un traitement par la prière, en détournant leur attention du faux témoignage des sens matériels, et en maintenant leur pensée sur la vérité spirituelle de l’existence. Le traitement permet de vaincre l’erreur, la croyance erronée que Dieu n’est pas suprême. Le passage suivant m’a permis de comprendre que les praticiens doivent dépersonnaliser les erreurs qu’ils manient dans le cadre de leur traitement : « Rendre scientifiquement impersonnel le sens matériel de l’existence – plutôt que de s’attacher à la personnalité – telle est la leçon d’aujourd’hui. » (ibid., p. 310)

Cette découverte m’a amené à penser que, puisque ce n’était pas mon travail d’instruire l’assistance, je n’avais pas à diriger le service d’un point de vue personnel. Au contraire, en lisant du pupitre, je pouvais être comme un praticien pour l’église, en connaissant la vérité et en élevant ma pensée au-dessus de l’image matérielle. Si je faisais bien mon travail, en reconnaissant la totalité de Dieu et en affrontant de manière impersonnelle les arguments de l’entendement mortel, je serais alors témoin du fait que Dieu guérit, guide, éclaire, instruit et inspire l’assistance. Ce passage de la Bible m’a conforté dans cette idée : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses » (II Corinthiens 10:4).

Lors de chaque service, je me suis efforcé de lire avec humilité et compréhension. Je n’acceptais que la manifestation spirituelle de la vitalité et non les fausses évidences d’une église sur son déclin. Je savais que je me trouvais au sein d’une église dynamique maintenue par Dieu. L’abondance et la croissance s’exprimaient lors de chaque réunion de témoignage du mercredi, lorsque les personnes partageaient leurs expériences de guérison grâce à la Science Chrétienne.

Tandis que je maintenais une attitude spirituelle d’obéissance dans ma nouvelle fonction, les prières constantes des membres de mon église m’ont soutenu dans mon rôle de lecteur, et le résultat de notre travail a été formidable. Notre église a progressé et le nombre des élèves de l’école du dimanche a plus que doublé. J’étais motivé et j’avais un but.

Mon mandat de lecteur m’a fait évoluer et progresser spirituellement ; cependant à la fin de mes trois ans d’engagement comme Premier Lecteur, je ne savais pas exactement quel était mon but en tant que membre de l’église.

J’ai d’abord pensé à la disposition statutaire « Prière dans les églises » que l’on trouve dans le Manuel de l’Eglise : « Les prières dans les églises de la Science Chrétienne seront offertes pour l’assistance collectivement et exclusivement. » (p. 42)

A l’évidence, je devais avoir pour mobile d’honorer Dieu, d’aimer les personnes de l’assistance et de prier pour elles. Je savais comment le faire ! Que je sois assis dans mon église filiale, ou bien dans une autre église filiale lorsque je rendais visite à des amis ou à de la famille, ou même à L’Eglise Mère, je me suis toujours senti chez moi, et pendant les services j’éprouvais de l’amour envers toute l’assistance. Cependant, la question principale demeurait : comment exprimer cet amour envers les autres au cours d’un service ?

Devais-je aimer l’assistance en lui apportant un soutien impersonnel par la prière ? Entretenir des relations avec les autres personnes en leur témoignant amitié et affection, avant et après le service ? Comment établir des relations avec eux tout en approfondissant ma compréhension de leur nature spirituelle ? En priant à ce sujet, je me suis rendu compte qu’il était possible de trouver un équilibre entre l’amitié et la prière impersonnelle.

Ce passage d’Ecrits divers a répondu à ma question : « Si l’homme d’un poids au-dessus de la moyenne s’agenouille sur un tabouret à l’église, que celui qui est moins lourd atténue la peine de son frère en faisant de même. » (p. 131)

Dans ce paragraphe, Mary Baker Eddy décrit une personne ayant besoin d’aide pendant un service et elle demande à l’assistance de faire preuve de compassion et de sens pratique. A mes yeux, c’est une indication claire pour les membres de l’assistance : ayons des relations attentionnées et aimantes, les uns avec les autres, tout en honorant et en adorant Dieu. Le reste du paragraphe nous rappelle que nous sommes un groupe de personnes unies par les mêmes idées.

J’avais trouvé mon but. Je n’allais pas suivre le service à l’église en faisant abstraction de toute l’assistance. Il me fallait adorer Dieu en exprimant la fraternité et l’unité, et aimer les autres en priant de manière impersonnelle. Ainsi, je servais Dieu, je m’imprégnais davantage de vérité, je percevais la présence de Dieu et constatais qu’il y avait des guérisons.

En repensant aux nombreux services auxquels j’ai assisté après avoir compris ce qui précède, j’ai constaté la présence d’une très grande harmonie. J’ai vu des dissensions entre deux membres de l’église s’estomper après un long conflit. J’ai été témoin de la guérison d’une personne qui s’était évanouie pendant un service. Je me souviens également d’avoir été inspiré et guéri par de nombreux témoignages de guérison émouvants donnés à un moment où ils répondaient à des besoins spécifiques.

J’ai souvent éprouvé de la joie à l’idée que ceux qui vont à l’église sont unis pour servir Dieu. J’ai senti la bienveillance, la camaraderie et une sainte motivation. Quel que soit le côté de l’estrade où nous nous trouvons, le service de la Science Chrétienne est l’endroit idéal pour se réjouir ensemble et avoir des guérisons.

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